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Lost in translation

Les reprises françaises de tubes anglophones donnent parfois des résultats assez ridicules.

Ce n’est pas l’art qui est gênant mais la manière. De tout temps, l’adaptation en français d’un tube étranger (et inversement) a nourri la musique populaire. Il arrive pourtant que ces versions françaises soient faites en dépit du bon sens. Florilège.

Qui est ce grand corbeau noir ?

On n’a pas fini de s’interroger. En 1979, qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête d’Etienne Roda-Gil, parolier expérimenté puisqu’auteur de plus de 700 chansons, pour qu’il transforme, l’année de sa sortie, Video Killed the Radio Star, le tube techno-pop vaguement visionnaire du météorique duo britannique The Buggles, en cette effarante question : Qui est ce grand corbeau noir ? On se demande aussi pourquoi Ringo, alias Guy Bayle, l’éphémère mari de Sheila (les moins de 50 ans ne peuvent pas comprendre), qui, certes, n’en était pas à une près, a pu accepter de chanter une bêtise pareille.

Et c’est comme si

Ray Davis, le chanteur et principal compositeur de The Kinks, est considéré comme l’un des plus grands paroliers de la pop anglaise. Malgré Eve, lève-toi, le tube de 1986 qui lui permet d’assurer tranquillement sa retraite en tournant inlassablement avec Star 80, la réputation de Julie Pietri n’est pas aussi flatteuse. Cela n’a pas empêché cette ancienne de la Bande à Basile (même remarque pour les moins de 50 ans) de reprendre à sa sauce I Go to Sleep. Ecrite par Ray Davis à la fin de l’année 1964, la chanson ne sera étrangement pas créée par The Kinks, qui attendra 2004 pour l’enregistrer, mais par l’immense chanteuse américaine Peggy Lee en 1965, puis reprise par d’innombrables artistes, dont The Pretenders qui en feront un tube en 1981. Avec Julie Pietri, I Go to Sleep devient «Et c’est comme si, tu voulais vaincre la terre sans moi». Eh oui.

Déprime

S’intéresser aux pires «covers» en français, c’est forcément croiser la route de Sylvie Vartan. La mère de David Hallyday ayant osé chanter (...)

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