Le LOSC remporte sa bataille judiciaire contre Marcelo Bielsa... mais doit lui verser deux millions d'euros
C’est une victoire judiciaire pour le LOSC. Alors qu’il réclamait 19 millions d'euros au club nordiste, Marcelo Bielsa n’en touchera finalement que deux, pour préjudice, après la décision de la chambre d'appel sociale de Douai (Nord). L’ancien entraîneur des Dogues contestait un licenciement qu'il jugeait abusif et demandait donc un énorme chèque au titre selon lui des dommages et intérêts pour rupture injustifiée et abusive du contrat de travail.
La décision peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.
La décision de la chambre d'appel sociale de Douai fait suite à la clause parachute d'un pré-contrat. Le technicien argentin de 68 ans a été débouté de toutes ses demandes. Il doit également rembourser les frais d'interprétariat. Cette décision peut encore faire l’objet d’un pourvoi en cassation. "D'un point de vue prud'hommal, on a gagné" car "la cour d'appel a confirmé la faute grave", a réagi auprès de l'AFP Me Bertrand Wambeke, l'avocat du LOSC.
Arrivé à Lille à l’été 2017 en remplacement de Franck Passi, son ancien adjoint à l’OM, Bielsa avait été licencié pour faute grave en décembre 2017. Début 2018, il avait été condamné par le tribunal de commerce de Lille à verser 300.000 euros au LOSC pour procédure abusive. Lui invoquait la signature d’un pré-contrat signé le 14 février 2017 doté d’une clause qui impliquait le versement des salaires restant en cas de rupture anticipée.
Mais il avait encore été débouté de ses demandes en juillet 2021 par le tribunal de prud'hommes de Lille, qui avait jugé que c’était le contrat datant du 1er juillet 2017 qui prévalait. Le natif de Rosario est aujourd’hui le sélectionneur de l’Uruguay.