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L'opportune fuite de l'enquête financière visant la famille de Théo L.

Devant le commissariat d'Aulnay-sous-Bois, le 7 février.

«Le Parisien» dévoile ce vendredi que la famille du jeune agressé par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois est accusée d'«abus de confiance» et «escroquerie». Ce n'est pas la première fois qu'une affaire sur une victime de violences policières sort juste après de tels faits…

Dans son édition de ce vendredi, le Parisien s’intéresse à une enquête financière préliminaire qui vise la famille de Théo L. Le début de ces investigations est antérieur aux faits qui ont conduit à la mise en examen pour «viol» d’un policier et de trois autres pour «violences volontaires» lors de l’interpellation du jeune homme le 2 février.

Quelles sont les investigations en cours ?

Selon le Parisien, une enquête préliminaire a été ouverte en juin par le parquet de Bobigny pour «suspicion d’abus de confiance et escroquerie». Plusieurs membres de la famille sont visés, dont Théo L. Cette enquête est menée par la police judiciaire de la Seine-Saint-Denis. Les investigations concernent le fonctionnement d’Aulnay Events, une association «de prévention et d’entraide» créée en 2003 par la famille. Cette structure, dont le président est Mickaël L., un des frères de Théo L., aurait embauché une trentaine de salariés, formés et employés en tant qu’animateurs. Les interrogations des enquêteurs portent sur une somme de 678 000 euros. Ces subventions auraient été reçues de la part de l’Etat entre janvier 2014 et juin 2016, pour l’embauche de contrats aidés.

L’affaire commence en 2015 par un contrôle de l’Inspection du travail d’Ile-de-France. «Aucun élément matériel probant n’a pu être produit par les dirigeants de l’association pour étayer la réalité des emplois», selon le Parisien. L’Inspection du travail ne retrouve pas non plus de trace du paiement de 350 000 euros de cotisations sociales. Puis l’association ferme. En avril, l’Inspection du travail fait un signalement auprès du parquet de Bobigny. L’enquête préliminaire est ouverte dans la foulée.

Qui est visé par cette enquête ?

A ce stade de (...)

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