Le bourreau de James Foley est très probablement britannique

Le Premier ministre britannique David Cameron arrive à Downing Street le 20 août 2014.

D'après plusieurs experts, le jihadiste viendrait de la région de Londres. David Cameron a interrompu ses vacances pour mener des réunions de crise.

L'homme non identifié apparaissant sur la vidéo de l’Etat islamique (EI) montrant la décapitation du journaliste américain James Foley est très probablement un Britannique, selon Londres et Washington. Le FBI, le MI5 et l’unité de contre-terrorisme de Scotland Yard’s cherchent à identifier au plus vite cet homme qui dans la vidéo s'exprime avec un accent britannique. «Nous n’avons pas encore identifié l’individu responsable de cet acte, mais pour autant qu’on puisse en juger, il apparaît de plus en plus probable qu’il s’agisse d’un ressortissant britannique», a dit le chef du gouvernement David Cameron au sortir d’une des nombreuses réunions de crise qu’il a présidées dans la journée après avoir interrompu ses vacances.

«Nous savons qu’un bien trop grand nombre de citoyens britanniques ont voyagé en Irak et en Syrie pour s’adonner à l’extrémisme et à la violence», a poursuivi Cameron. «Notre devoir, c’est de redoubler d’efforts pour empêcher nos concitoyens de partir là-bas.» On estime que, depuis deux ans, entre 400 et 500 Britanniques se sont rendus en Syrie et en Irak. Cette année la police britannique a procédé à un nombre record de 69 arrestations de personnes soupçonnées d’être parties se battre en Syrie, selon le décompte de la BBC, contre 24 en 2013.

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Selon le Guardian, qui se fonde sur le témoignage d’un ex-otage détenu un an à Raqqa, le bourreau pourrait être le chef d’une unité de «combattants britanniques» ayant détenu plusieurs otages occidentaux en Syrie. Il se ferait appeler John et serait originaire de Londres. L’ex-otage le décrit comme intelligent, cultivé, et totalement engagé dans le combat jihadiste. Le groupe qu’il forme avec deux autres Britanniques est surnommé «les Beatles» par les autres jihadistes, (...)

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