A Londres, la pollution de l'air causerait 9 500 décès prématurés par an

La cathédrale St. Paul parmi d'autres bâtiments londoniens, visible à travers le smog en 2011.

Le nombre de morts dus aux particules polluantes aurait doublé en moins de dix ans dans la capitale anglaise. Pour tenter d'endiguer ce phénomène, la mairie veut réguler le trafic.

La capitale britannique est connue pour son smog, ce nuage de pollution épais qui enveloppe régulièrement les rues et fait disparaître la cime des gratte-ciel de la City. Tout comme à Paris, les particules fines y ont envahi l’atmosphère. Cette pollution est la cause indirecte de près de 9 500 décès chaque année, selon une étude commandée par la mairie de Londres et Transport for London, et dont les conclusions ont été publiées mardi par les chercheurs de King’s College London.

Ces derniers ont utilisé des données de 2010 pour évaluer l’impact de la pollution de l’air sur la santé des Londoniens. Une première étude avait déjà été réalisée en 2006, rappelle Itv News, et avait estimé que la mauvaise qualité de l’air de Londres était responsable de 4 300 décès prématurés.

140 473 années de vie perdues

Dans ce dernier rapport, les 9 500 décès seraient dus aux particules présentes dans l’air de la capitale, en particulier les NO2 et PM2.5, ce qui équivaudrait à 140 473 années de vie perdues.

La majorité de ces décès, près de 6 000, sont liés à la particule NO2. Il s’agit du dioxyde d’azote, un gaz toxique émanant aussi bien des moteurs de voitures que des vieux chauffages, devenu l’un des principaux polluants dans les grandes métropoles. C’est la première fois que les dommages qu’il provoque sont quantifiés à Londres. Le nombre de morts dus à la particule PM2.5 a en revanche diminué ces dernières années, selon le Guardian.

Hospitalisations aussi en augmentation

Les particules fines et le dioxyde d’azote ont un impact direct sur les voies respiratoires s’ils sont présents à trop haute dose dans l’atmosphère, pouvant entraîner une inflammation et aggraver l’état de santé des personnes souffrant déjà de pathologies cardiaques et pulmonaires. Les particules fines comme la PM2.5 peuvent également (...)

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