Loi Veil : un collectif demande la réhabilitation des femmes condamnées pour avortement

Un demi-siècle après l’adoption de la loi portée par Simone Veil, un collectif de personnalités féministes, artistiques et politiques réclame justice pour les femmes condamnées pour avoir avorté avant 1975 ou celles qui sont mortes des suites d'un avortement clandestin. Elles demandent dans une tribune la réhabilitation de ces femmes afin de restaurer leur dignité et de reconnaître leur place dans l'histoire des droits des femmes.

Cinquante ans après la dépénalisation de l'IVG, un collectif de personnalités politiques, artistiques et féministes appelle, dans une tribune publiée jeudi, à la réhabilitation des femmes "injustement condamnées" pour avoir avorté avant 1975.

"Nous ne pouvons oublier celles qui ont souffert, celles qui sont mortes des suites d'avortement clandestin et plus encore, celles qui ont été condamnées par des lois iniques", écrivent l'écrivaine et prix Nobel de littérature Annie Ernaux, la présidente de la Fondation des femmes Anne-Cécile Mailfert Présidente de la Fondation des femmes ou encore la comédienne Anna Mouglalis.

"Nous, militantes, chercheuses, élues, demandons la réhabilitation des femmes injustement condamnées pour avortement", ajoutent-elles dans une tribune publiée sur le site de Libération.

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Avec AFP


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