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La loi travail, un «plan social contre les jeunes»

A Paris le 21 septembre, lors de la manifestation contre la réforme du code du travail.

Quelques centaines d'étudiants et lycéens ont manifesté jeudi à Paris contre le projet de réforme du code du travail du gouvernement, et d'une manière générale contre la «précarisation» des étudiants.

«Etudiants, salariés/c’est tous ensemble/qu’il faut lutter ! Etudiants, salariés/c’est tous ensemble/qu’on va gagner !» Dans la manifestation parisienne contre la réforme du Code du travail, les slogans sont chantés avec entrain, dans une ambiance clairsemée mais joyeuse. De multiples pancartes affichent la couleur : «Banquiers, à vous de banquer», «Les ordonnances tuent», «Macron à l’usine, Pénicaud à la mine», «49.3 pour nos droits», «Pénicaud à l’échafaud»…. Nous sommes allés à la rencontre d’étudiants présents dans le cortège. Ils nous ont dit ce qu’ils reprochaient au gouvernement et à son projet.

Thibaud, 23 ans

«Sous prétexte de modernité on crée des relations salariés-employeurs très violentes»

Etudiant en master de sciences politiques à l’université de Versailles-Saint-Quentin, Thibaud est membre des Jeunes socialistes, dont il est secrétaire général de la fédération des Yvelines. Il se dirige vers un métier dans la communication.

«Nous sommes ici pour manifester notre rejet de la loi travail, qui s’inscrit dans la continuité de la loi El-Khomri et va déboucher sur une précarisation plus grande. C’est de la "flexisécurité" sans la sécurité ! Le projet prévoit aussi le contournement de la démocratie syndicale, ce qui va rendre le salarié plus vulnérable face à son employeur. Sous prétexte de modernité on crée des relations salariés-employeurs très violentes, avec une forme de salariat déguisé sans protection, comme le modèle Déliveroo ou Uber.

Nous, on préfère un modèle où le travail émancipe. Nos propositions sont à l’exact inverse de Macron : augmentation des bas salaires, partage du temps de travail, taxation des emplois précaires… La compétitivité, ce n’est pas juste le salaire, il y a aussi l’éducation - d’ailleurs Macron baisse les crédits (...)

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