Des aliments invendus encore comestibles, mais systématiquement javellisés par les commerçants : depuis trois ans et l'entrée en application de la loi Garot, cette pratique est interdite, pour limiter le gaspillage alimentaire. Mais voilà qu'une autre polémique apparaît autour des produits... non-alimentaires. Des textiles, des objets en plastique ou électriques sont passés à la broyeuse par Amazon, Burberry, Célio ou H&M.
30 millions d'euros de vêtements détruits chez Burberry
Il y a quelques semaines, l'opinion publique découvrait ulcérée les méthodes du géant de la vente par internet, après la diffusion d'un reportage de "Capital", sur M6. En Allemagne et en France, des broyeuses détruisent régulièrement les invendus d'Amazon, des objets neufs, des jouets, du petit électroménager...
Jouets, électroménagers... Ce soir, nos équipes vous révèlent comment Amazon détruit des millions de produits neufs chaque année. Rdv à 21h sur @M6 #Capital pic.twitter.com/XQPm9KD75G
— Capital (@CapitalM6) 13 janvier 2019
Les marques Célio, H&M ou encore Burberry sont également épinglées pour détruire leurs invendus textiles. Cette dernière a brûlé en 2017 pour plus de 30 millions d'euros de vêtements invendus.
Une pratique classique, mais le sujet est un tabou absolu. Aucune enseigne ne l'avoue. C'est aussi (...)
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