Loi immigration : Gérald Darmanin « opposé » à l’utilisation du 49.3

Le ministre de l'Intérieur a expliqué que « les Français (...) veulent pouvoir accueillir leur nounou, le serveur du restaurant, le balayeur de la rue, la personne qui va récupérer les fruits et légumes dans les champs et pouvoir expulser le délinquant ».  - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le ministre de l'Intérieur a expliqué que « les Français (...) veulent pouvoir accueillir leur nounou, le serveur du restaurant, le balayeur de la rue, la personne qui va récupérer les fruits et légumes dans les champs et pouvoir expulser le délinquant ». - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est revenu dimanche soir lors d'un passage au JT de France 2 sur le projet de loi sur l'immigration, qui doit être débattu au Sénat à partir de ce lundi. « Ce texte, c'est la fermeté. Et nous trouverons au Parlement une voie de passage pour le faire adopter », a-t-il déclaré. Interrogé sur un possible recours au 49.3 en cas de blocage, le ministre a répondu qu'il était « opposé à l'utilisation de cet article pour ce texte ». « J'ai tout mon temps pour débattre et trouver un compromis », a-t-il affirmé.

« S'il le faut, nous prendrons nos responsabilités (sur l'utilisation du 49.3, NDLR). Mais s'il faut discuter des semaines et des nuits au Parlement, je le ferai », a martelé Gérald Darmanin, estimant avoir « besoin que la loi change » pour « protéger les Français ».

À LIRE AUSSI Les polémiques de l'immigration : y a-t-il trop d'immigrés ?

Le projet de loi sur l'immigration, dans les tuyaux depuis un an, sera examiné à partir de lundi au Sénat. Les deux pans de la majorité sénatoriale (droite et centre) refusent de s'accorder sur l'article 3, qui prévoit un titre de séjour d'un an renouvelable pour les travailleurs en situation irrégulière employés dans des secteurs en pénurie de main-d'œuvre.

Trouver un « point d'équilibre »

Sur ce volet de la loi, l'un des plus sensibles, le ministre de l'Intérieur a expliqué que « les Français […] veulent pouvoir accueillir leur nounou, le serveur du restaurant, le balayeur de la rue [...] Lire la suite