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Loi immigration : la députée Horizons Naïma Moutchou veut rouvrir le débat des « trappes à bas salaires »

Gauthier Bedrignans / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le 6 novembre prochain, le projet de loi immigration porté par Gérald Darmanin doit être examiné au Sénat. À droite, le texte convainc peu en raison de l’article 3 portant sur la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. L’utilité d’une telle mesure rend également dubitatifs certains élus de la majorité présidentielle, à l’image de la vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée Horizons, Naïma Moutchou.

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À l’occasion d’un entretien au Figaro publié ce dimanche, l’élue du Val-d’Oise s’est dite défavorable à l’article 3, sur « le plan intellectuel ». « D’après l’article tel qu’il est actuellement rédigé, ce sont ceux qui auront échappé le plus longtemps au contrôle de l’administration qui pourront être récompensés », souligne Naïma Moutchou, qualifiant cette mesure de « forme d’encouragement à l’immigration clandestine ».

Un texte utile, mais améliorable

La députée philippiste estime qu’il serait plus pertinent de rouvrir le débat sur les « trappes à bas salaires », ces mesures incitatives destinées à réduire le coût du travail dans les entreprises. « C’est ce qui attire aujourd’hui les travailleurs venus de l’étranger dans les métiers en tension, qui sont peu payés et peu qualifiés », explique Naïma Moutchou, souhaitant que le Gouvernement se donne les moyens de « neutraliser les passeurs et les trafiquants de main-d’œuvre qui se servent justement des déb...


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