Loi anti-avortement aux Etats-Unis : après le Texas, l'Etat du Mississippi passe devant la Cour suprême

C'est un nouveau dossier compliqué qui attend la Cour suprême des Etats-Unis, la plus haute instance judiciaire américaine. Celle-ci doit examiner mercredi une loi du Mississippi qui interdit d'avorter après quinze semaines de grossesse, même en cas de viol ou d'inceste. Après le Texas, cet autre Etat conservateur plaide pour l'annulation de l'arrêt emblématique de Roe versus Wade qui, il y a un demi-siècle, a reconnu le droit des Américaines à l'IVG. Encore une fois, le bastion républicain local est à la manœuvre.

En 2019, il avait réussi à faire adopter une loi encore plus restrictive qui plafonnait le délai à six semaines, pour finalement être bloquée par les tribunaux en première instance puis en appel. C'est de nouveau l'équilibre politique de la Cour suprême qui est en jeu, après la nomination par Donald Trump de trois juges très conservateurs.

La Cour suprême va-t-elle donner plus de marges de manoeuvre aux anti-avortement?

Un autre Etat du sud américain, le Texas, laboratoire juridique et politique du retour à l'ordre moral, a ­toutefois imaginé un dispositif exceptionnel basé sur la délation et qui complique l'intervention de la justice fédérale.

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Tout le monde s'attend à ce que la Cour suprême n'invalide pas l'arrêt Roe versus Wade mais qu'elle en diminue la portée en fournissant plus de latitude aux Etats pour statuer.


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