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Logan Brown, “trans, enceint et fier” en couverture de “Glamour UK”

Un costume bleu est peint sur son corps. La chemise est entre-ouverte. Logan Brown tient fièrement son ventre arrondi. À l’occasion du Mois des fiertés, le magazine féminin britannique Glamour UK consacre sa couverture à Logan Brown, un homme trans enceint.

“Trans, enceint, fier”. Trois mots suffisent pour montrer la force et le courage du jeune homme de 27 ans, qui a subi du harcèlement en ligne à la suite de l’annonce de sa grossesse. “Je suis un homme trans enceint et, oui, j’existe. Peu importe ce qui se dit, j’en suis littéralement la preuve vivante”, martèle-t-il dans un entretien fleuve accordé au magazine deux semaines avant d’accoucher.

En mars 2023, Logan Brown est devenu célèbre lorsqu’il a commencé à partager son parcours d’homme transgenre enceint sur son blog Up The Duff Man.

Une avalanche de haine

Si ses écrits ont trouvé un écho auprès de la communauté LGBTQIA + (et au-delà), le magazine nous apprend que Logan et son partenaire Bailey Mills, drag-queen britannique non binaire, qui utilise le pronom iel, ont fait l’objet d’une “transphobie déchaînée”, notamment de la part d’un tiktokeur qui a commenté à plusieurs reprises “Les hommes ne peuvent pas tomber enceints” sur les différents réseaux sociaux du couple.

Dans un élan de solidarité, les abonnés de Logan et de Bailey se sont empressés de dénoncer les commentaires transphobes.

“Il y a eu comme un déclic”

À la question “Comment avez-vous appris votre grossesse ?”, l’heureux papa d’une petite fille répond : “Un jour, j’ai eu une sensation hyper étrange. C’était tôt le matin et Bailey dormait. J’ai fait un test de grossesse, positif. Je ne prenais plus de testostérone depuis quelque temps à cause de problèmes de santé. Mon monde s’est figé, comme si toute la virilité acquise au prix de tant d’efforts, pendant si longtemps, avait instantanément été effacée.

Mais après de nombreuses discussions avec son partenaire, Logan Brown décide de garder le bébé :

“Je me suis dit que cette chance ne se présenterait pas deux fois – le fait d’avoir dans un couple queer un bébé qui est biologiquement le nôtre à tous les deux. J’y suis vraiment sensible et, au bout d’un moment, il y a eu comme un déclic.”

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