L'OCDE salue "la grande qualité" des hôpitaux français mais pointe des faiblesses

La France fait beaucoup et devra faire encore plus pour ses malades dans les années qui viennent. Dans son Panorama de la santé 2019 publié jeudi, qui compare les résultats des systèmes sanitaires de ses 36 pays membres, l'OCDE (Organisation de coopération et de développement ­économiques) décerne un ­satisfecit à la ­France et notamment à "la grande ­qualité" des soins délivrés par ses hôpitaux. Au total, les dépenses pour se soigner ­représentent 11,2% du PIB, l'une des proportions les plus élevées de l'OCDE où la moyenne est de 8,8%. Des sommes utilisées à bon escient puisque l'espérance de vie d'un Français atteint 82,6 ans, soit deux de plus que la moyenne.

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Dans son modèle, l'­Hexagone reste très "­hôpitalo-centré". Une bonne chose, semble-t-il, puisqu'on y est mieux soigné qu'en dehors de nos frontières. Le taux de mortalité dans les trente jours suivant une crise cardiaque est ainsi le sixième plus faible de l'OCDE.

Des marges de manœuvre réduites

Malgré la chasse aux lits conduite ces dernières années et le développement des soins ­ambulatoires, l'offre ­hospitalière est plus large que chez nos voisins. Avec un ratio de 182 lits pour 1.000 habitants (pour des durées supérieures à vingt-quatre heures), la France est mieux dotée que le Canada (84) ou le ­Royaume-Uni (131), mais moins bien que l'­Allemagne (255), le pays du tout-hôpital. Autre enseignement : on y reste plus longtemps qu'ailleurs. "Malgré de gros effor...


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