LIVRE. Avec l'ouvrage de Philip Plait, partez sous d'autres cieux... extraterrestres
L'astronome et vulgarisateur Philip Plait nous propose une balade inédite sous les cieux les plus étranges, depuis la Lune jusqu'aux parages des trous noirs
Il y a quelque chose de frustrant, lorsque l’on relate des découvertes concernant les trous super massifs, les exoplanètes, les amas globulaires et autres, de finalement n’avoir pas grand-chose à se mettre sous la dent pour nourrir notre imagination.
Il faudrait y être pour le voir
Bien sûr, le James Webb produit des images fabuleuses, tout comme Hubble avant lui, mais il s’agit souvent de très grands champs, couvrant des milliers d’étoiles, des galaxies tout entières voire des milliers de galaxies. A quoi ressemble le ciel d’une exoplanète sous la pâle lueur de la naine rouge qui lui sert de soleil ? Que ressent-on au crépuscule sur une planète située dans un amas globulaire, autrement dit entourée de milliers d’étoiles plus ou moins proches ?
De cela, les meilleurs télescopes n’en disent rien. Il faudrait y être pour le voir.
Ciels extraterrestres. Philip Plait. Editions Blueman. 348 p. 20 euros
"une centaine de milliers d'étoiles, éparpillées dans le ciel comme des diamants sur du velours"
C’est la proposition de Philip Plait, astronome américain, et passionné de vulgarisation. Voilà donc à quoi ressemble ce crépuscule dans un amas globulaire : "Avant même que le soleil ne descende sous l’horizon, vous remarquez une ou deux étoiles dans le ciel, pas facile à distinguer […]. Mais une fois le soleil couché et le crépuscule installé, d'autres apparaissent. Lorsque le ciel est complètement obscurci, vous vous trouvez sous une centaine de milliers d'étoiles, éparpillées dans le ciel comme des diamants sur du velours. Une poignée d'entre elles sont si brillantes que vous devez plisser les yeux pour les regarder".
Aucun doute, nous y sommes… Avec lyrisme, l’auteur nous propose ainsi une balade sous 10 ciels étranges, depuis la Lune jusqu’aux trous noirs en passant par Saturne, Pluton avec toujours une mise en situation "comme si l’on y était", avant qu’il ne reprenne ses habits d’astronome pour décrire avec rigueur, mais sans sècheresse, les objets dont il est question[...]
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