Mathieu B.
Un Premier ministre bientôt nommé par Emmanuel Macron ? Bernard Cazeneuve dans les starting-blocks, le PS s'impatiente... Suivez notre direct politique
Le mystère reste entier concernant l'identité du futur Premier ministre, alors qu'Emmanuel Macron poursuit ses consultations ce jeudi matin. Suivez notre live.
Mis à jour
Qui pour prendre la place de Gabriel Attal à Matignon ? Près de deux mois après la victoire relative du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées, le nom du Premier ministre se fait toujours attendre.
Emmanuel Macron, qui a écarté lundi l'option NFP après une première session de consultations, poursuit ses rencontres. Reçus à l'Élysée ce mercredi matin, les représentants LR Annie Genevard, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont jugé leur entretien "décevant".
À gauche, la grogne monte face à la décision d'Emmanuel Macron. La France insoumise a appuyé les appels d'organisations étudiantes à manifester le 7 septembre prochain. Au PS, des dissensions existent entre la ligne Faure et les anti-LFI, alors que l’université d’été du parti démarre ce jeudi à Blois.
INFOS EN DIRECT TERMINÉES59 mises à jour
Ministres et députés : Panot saisit le Conseil constitutionnel
L'affaire faisait polémique depuis les élections législatives : la situation de 17 ministres, également députés. Une situation dénoncée par LFI qui saisit ce jeudi le Conseil constitutionnel, annonce sa présidente de groupe, Mathilde Panot.
En refusant de reconnaître le résultat des urnes, le Président de la République foule aux pieds les principes les plus élémentaires de notre Constitution.
17 députés siègent à l’Assemblée nationale tout en restant ministres.
Un gouvernerment démissionaire mais qui publie des… pic.twitter.com/AlnWd40rAC— Mathilde Panot (@MathildePanot) August 29, 2024
"Un gouvernement démissionnaire mais qui publie des décrets et arrêtés de nomination et prépare le budget, le tout sans aucun contrôle possible du Parlement. 17 députés se retrouvent donc députés ET ministres de plein exercice en violation du principe de séparation des pouvoirs", écrit-elle notamment.
La situation des 17 ministres députés avait également fait polémique au moment des votes des postes clés à l'Assemblée début juillet.
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Glucksmann : " derrière quel projet on peut avoir une majorité qui peut être stable à l'Assemblée ?"
"Le 7 juillet à 20h01, au lieu de s'enfermer dans une salle pour faire un casting, il fallait poser des priorités et engager la discussion avec les autres groupes. La démocratie française ne vit plus à l'Élysée ou dans les appareils politique, elle vit à l'Assemblée nationale. On est passé à un nouveau mode de gouvernement. Le Président ne s'en est pas rendu compte. Il a décidé de censurer Lucie Castets, ça c'était la question posée à l'Assemblée nationale. La question qui doit être posée c'est pas la personnalité, c'est derrière quel projet on peut avoir une majorité qui peut être stable (...) je ne parlerai pas du casting. Le projet doit intégrer les priorités de la gauche puisqu'elle est arrivée en tête", a expliqué Raphaël Glucksmann député européen PS - Place publique, en marge de l'université d'été du PS à Blois.
Le député européen a également réclamé un changement de mode de scrutin "qui ne fonctionne plus", et le passage à la proportionnelle.
Matignon: "Il faut désormais que ça se passe à l'Assemblée (...) on est devenu un régime parlementaire", estime Raphaël Glucksmann pic.twitter.com/0vRgvvtJzt
— BFMTV (@BFMTV) August 29, 2024
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Pourquoi l'hypothèse Bernard Cazeneuve ne plait pas à gauche
C'est l'un des noms qui revient le plus souvent : Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande et qui a côtoyé Emmanuel Macron à la table du conseil des ministres lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et le chef de l'État ministre de l'Économie.
Mais pour autant, à gauche, l'hypothèse de l'ancien socialiste Bernard Cazeneuve peine à convaincre. En cause principalement, son bilan de ministre de l'Intérieur. Plus d'infos dans cet article
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Pour Mélenchon, "la crise ne fait donc que commencer"
Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a pris la plume pour livrer son analyse de la situation politique actuelle et à venir, avec le refus du président de la République de nommer un Premier ministre issu des rangs du Nouveau Front Populaire.
"S’il n’a pas l’appui du RN (fusse par abstention), aucun gouvernement ne tiendra face à une motion de censure de la gauche", écrit Jean-Luc Mélenchon, pour qui "la crise ne fait donc que commencer".
"Si Macron ne trouve pas les moyens d’une coalition formellement établie plus nombreuse en députés que le Front populaire, il n’a aucune légitimité pour nommer quelqu’un d’autre que Lucie Castets », estime le leader de La France insoumise.
Pour lui, "demain, on verra combien l’alternative, ce sera le NFP (forcément sur une ligne de rupture) ou le chaos !", écrit-il.
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Le PS amorce son université d'été divisé
Alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de Premier ministre, celui-ci pourrait avoir un lien avec le Parti socialiste, puisque le nom de Bernard Cazeneuve, qui a quitté le parti en 2022, circule régulièrement.
Un nom qui, parmi d'autres sujets dont la stratégie à adopter vis-à-vis de la France insoumise, divise le Parti socialiste, qui débute ce jeudi ses universités d'été.
Si Olivier Faure a voulu arriver entouré pour montrer l'unité du parti, les journalistes présents sur place notent l'absence des socialistes hostiles à la ligne défendue par Olivier Faure, comme les maires de Vaulx-en-Velin et Rouen, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol.
🥀 Le #PS affiche son unité autour d'Olivier Faure pour sa rentrée à #Blois.
👀 Bon, il manque tout de même les principaux détracteurs du #NFP, Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy. Ils prônent la rupture avec #LFI et #Melenchon@TF1Info @LCI pic.twitter.com/9UAACiQcEL— Mathilde Guenegan (@mguenegan) August 29, 2024
La maire de Vaulx-en-Velin divise la salle, rapportent les journalistes sur place.
#CampusPS Hélène Geoffroy (opposante à Olivier Faure) divise la salle, hués et applaudissements lorsqu’elle dénonce la stratégie LFI
— Laurent de Boissieu (@ldeboissieu) August 29, 2024
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De nouvelles mobilisations locales "pour la démocratie"
Après l'appel relayé par le député NFP des Yvelines Benjamin Lucas à un rassemblement ce jeudi à 18h, un autre appel circule. Celui-ci est relayé par la députée NFP Ersilia Soudais, qui partage un appel similaire, cette fois-ci pour Melun à 10h samedi.
Le texte est signé des composantes locales du NFP (Le PCF de Seine-etMarne, mais aussi les sections locales du PS, d'EELV ou encore de la gauche Républicaine et socialist,e ou encore de Generation.s et de la LFI.
🔴 Rendez-vous samedi 31 août à 10h à Melun pour protester contre la radicalisation autocratique d'Emmanuel Macron !#MacronCoupdEtat pic.twitter.com/Pzbg36rNK7
— Ersilia Soudais (@ErsiliaSoudais) August 29, 2024
La date du samedi 7 septembre à Paris, déposée par des mouvements de jeunesse, est soutenue par LFI, le PCF et les Écologistes. Pour l'heure, le PS n'appelle pas à y participer tandis que la CGT souhaite la réussite de la mobilisation mais n'appelle pas à s'y rendre.
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"Peut-être que demain il consultera les cultes", au PS on s'agace
42 jours depuis la démission du gouvernement Attal, le 16 juillet dernier, et Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre. Une situation qui traine et qui commence à sérieusement agacer du côté du Parti socialiste.
"Emmanuel Macron procrastine, a consulté les formations politiques, consulte aujourd'hui les organisations d'élus, peut-être que demain il consultera les cultes", ironise le sénateur Patrick Kanner au micro de franceinfo. Il dénonce par ailleurs "un scandale politique".
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Cazeneuve dans les starting-blocks
C'est l'un des noms les plus fréquemment évoqués pour le poste de Premier ministre, ce qui n'augure pas forcément du choix d'Emmanuel Macron. Selon Le Parisien, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve se verrait bien retourner à Matignon.
Il aurait confié à certains proches son envie d'être Premier ministre et affirmerait vouloir mener une "politique de gauche" et faire une "vraie cohabitation" avec Macron. Les deux hommes ont tous deux été ministres sous François Hollande. Un proche assure même que Cazeneuve "se sent à la hauteur de l'enjeu et a conscience d'être le seul à pouvoir dénouer la situation".
Problème : au sein du NFP, son nom est balayé par la majorité des composantes de l'alliance de gauche. L'hypothèse a été balayée chez LFI et les Écologistes, et divise au sein du PS. Lucie Castets évacue elle la question, en interrogeant plutôt le programme que l'homme.
“Sur quel programme?”: Lucie Castets (NFP) s'interroge sur la piste de Bernard Cazeneuve pour Matignon pic.twitter.com/Z6NfRVwaDD
— BFMTV (@BFMTV) August 29, 2024
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Deux syndicats agricoles font une proposition de loi à destination des députés
C'était il y a huit mois. Le début de la colère du monde agricole, qui avait donné lieu à des blocages, des manifestations et des dégradations durant plusieurs semaines. Face à cette colère, Le gouvernement a dégainé une réponse législatives, le projet de loi d’orientation agricole adopté fin mai par les députés en première lecture à l’Assemblée nationale.
Sauf qu'avec la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin, le texte est suspendu, et l'incertitude plane sur son avenir. Face à cette attente, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs font une proposition de loi à destination du futur gouvernement.
"Toutes les mesures structurelles, de nature à redonner une ambition de production à l’agriculture française, ont été brutalement suspendues et rien n’indique que le nouveau Gouvernement reprenne les engagements à son compte", expliquent-ils dans un communiqué. "En conséquence, nos deux syndicats et nos réseaux ont travaillé tout l’été à construire un texte de loi pour Entreprendre en Agriculture". "Ces propositions devront être inscrites à l’ordre du jour des travaux parlementaires dès la rentrée".
Communiqué de presse #FNSEA @JeunesAgri | "Loi pour « Entreprendre en Agriculture » – Jeunes Agriculteurs et la FNSEA présentent leurs mesures pour redonner une ambition et un cap pour l’agriculture française."
🔗 https://t.co/XMd4ESB46r
👉 Poussé par l’urgence de la situation,… pic.twitter.com/f2sqfatqah— La FNSEA (@FNSEA) August 29, 2024
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Huguette Bello appelle "à la mobilisation citoyenne pour défendre la démocratie"
Un temps évoquée comme candidate du Nouveau Front Populaire pour Matignon avant de renoncer, Huguette Bello, dans un communiqué, dénonce le "coup de force démocratique orchestré par Emmanuel Macron" et appelle "à la mobilisation citoyenne pour défendre la démocratie, exiger le respect du choix des électeurs et exprimer notre opposition à cette dérive autoritaire".
Elle dénonce également "une atteinte au principe de séparation des pouvoirs" de la part d'Emmanuel Macron lorsqu'il évoque les risques de blocage de l'Assemblée nationale en cas de nomination d'un Premier ministre issu du NFP.
« Ce coup de force constitue une attaque frontale contre les principes démocratiques de notre République.
Le PLR appelle à la mobilisation citoyenne pour défendre la démocratie, exiger le respect du choix des électeurs et exprimer notre opposition à cette dérive autoritaire. » pic.twitter.com/UJTLKHUKUf— Huguette Bello (@HuguetteBello) August 29, 2024
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Pour Muselier, Macron n'est "pas paumé", le nom de Borloo évoqué
Renaud Muselier (Renaissance) explique sur BFMTV que la rencontre entre Emmanuel Macron, Carole Delga et lui-même a duré environ 1h30. Le président du la région Paca "pense" que le président a une solution en tête, qu'il n'est "pas paumé".
Matignon: Renaud Muselier (Renaissance) "pense" qu'Emmanuel Macron a une solution en tête pic.twitter.com/aP5ukFf0fD
— BFMTV (@BFMTV) August 29, 2024
Pour nommer un Premier ministre, il y a deux chemins, estime le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur : "soit une tendance plutôt sur la droite, soit tendance plutôt sur la gauche". Parmi les noms évoqués par Renaud Muselier auprès d'Emmanuel Macron, celui de Jean-Louis Borloo.
De son côté, Carole Delga a évoqué des noms issus de la gauche.
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Un Premier ministre nommé ce week-end ?
À quand un Premier ministre ? 44 jours après la démission du gouvernement Attal, Emmanuel Macron tarde à nommer un nouveau locataire à Matignon. Si les consultations se poursuivent ce jeudi, un nom pourrait arriver ce week-end.
Selon Le Parisien, Emmanuel Macron a déclaré aux élus LR mercredi vouloir nommer un Premier ministre "après vendredi". La période serait resserée avec également une date butoir : à ce stade, il voudrait le faire avant la rentrée des classes lundi : "les Francais vont rentrer le 2 septembre. Ils doivent voir un changement politique et un changement d’incarnation", déclare une source proche du président au Parisien.
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Jean-Michel Blanquer fustige un "usage erroné de la dissolution", et plaide pour Bertrand ou Cazeneuve
L'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer fait son grand retour. En tournée médiatique pour la promotion d'un livre, il a fustigé, sur France Inter, le choix d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée.
Désormais professeur de droit public, Jean-Michel Blanquer estime qu'on "ne peut pas utiliser la Constitution comme un contrat avec lequel vous faites des coups vis-à-vis d'un adversaire, car c'est au contraire quelque chose qui doit unir".
Pour @jmblanquer, "le Président doit nommer [à Matignon] quelqu'un de notoirement indépendant de lui, ayant un passé d'opposition, et capable d'unir à gauche et à droite" #le710inter pic.twitter.com/CoM0M94iIb
— France Inter (@franceinter) August 29, 2024
"Il y a quelque chose d'un peu masochiste et d'un peu fou dans ce qui s'est passé", dénonce l'ancien ministre, estimant qu'il "n'y avait aucune raison de dissoudre le soir des élections européennes". Pour lui une dissolution aurait plutôt pu avoir lieu "après les Jeux olympiques" ou "s'il y avait eu un blocage constaté au Parlement". "Il y aurait eu là une logique institutionnelle et le président de la République aurait sans doute eu beaucoup plus de députés proches de lui", avance-t-il.
Interrogé sur le profil du Premier ministre, Jean-Michel Blanquer estime qu'il faut "nommer une personne qui soit capable d'unir à gauche et à droite (...) quelqu'un notoirement indépendant de lui et ayant un passé d'opposition à sa personne (...) : soit quelqu'un qui vient de la gauche et qui sait parler à la droite, soit quelqu'un qui vient de la droite et qui sait parler à la gauche". Quels noms lui viennent en tête ? "Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand "sont ceux qui viennent en premier à l'esprit à partir de cette définition". Plus d'infos dans cet article
- Mathieu B.
Castets devrait poursuivre sa carrière politique
Lucie Castets, la candidate du NFP pour Matignon écartée par le chef de l'État, raconte sur BFMTV avoir eu des contacts durant l'été avec "tout le monde", citant notamment Charles de Courson, député LIOT et l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
À l'occasion de cette interview, Lucie Castets en a profité pour rappeler qu'elle est prête à travailler "avec tous les parlementaires républicains" pour trouver "des accords texte par texte" malgré le refus du Président de la nommer Première ministre.
Elle a également indiqué qu'elle allait quitter son poste de directrice des finances et des achats de la capitale, envisageant de se "mettre en disponibilité", de quoi laisser présager qu'elle devrait poursuivre sa carrière politique, débutée il y a quelques semaines à peine.
Lucie Castets (NFP) annonce se retirer de son poste de directrice des finances à la mairie de Paris pic.twitter.com/zPEaS7lHUC
— BFMTV (@BFMTV) August 29, 2024
- Mathieu B.
Macron poursuit ses consultations
Emmanuel Macron doit poursuivre ses consultations ce jeudi matin, en recevant tour à tour Carole Delga, présidente de la région Occitanie, Renaud Muselier, président de la région Sud puis David Lisnard, président de l'Association des Maires de France (AMF).
Le chef de l'État doit, selon son agenda officiel, recevoir en fin de matinée le Premier ministre britannique avant de s'envoler vers la Serbie. De quoi laisser penser que les consultations cesseront d'ici à son retour de Serbie, vendredi en fin de journée.
- Mathieu B.
Les syndicats préparent leur première mobilisation
Pendant qu'Emmanuel Macron peine ou tarde à trouver un Premier ministre, les syndicats préparent leur rentrée. Selon Libération, le 1er octobre pourrait être une date de mobilisation de la CGT, la FSU et Solidaires, pour demander l’abrogation de la réforme des retraites, une hausse des salaires et un meilleur maillage territorial de services publics.
Une date qui est celle de la reprise des travaux à l'Assemblée nationale, avec peut-être d'ici là un nom pour le futur locataire de Matignon.
- Mathieu B.
Pour une majorité de sondés, Macron a eu raison d'écarter l'idée d'un gouvernement NFP
À l'issue de la première session de concertations qui s'est conclue lundi, Emmanuel Macron a décidé d'écarter l'hypothèse d'un gouvernement composé de membres du Nouveau Front Populaire, notamment face au risque élevé de censure.
Une décision approuvée par 56% des personnes interrogées dans un sondage réalisé pour BFMTV, alors que 43% jugent qu'il a eu tort, selon cette enquête réalisée par l'institut Elabe auprès de 1 006 personnes.
Toujours selon cette enquête d'opinion, 52% des sondés considère que la décision de ne pas nommer Lucie Castets, la candidate du NFP, au poste de Première ministre, ne constitue pas un "déni de démocratie" tandis que 47% des Français pensent l'inverse.
À noter également qu'une seule hypothèse recueille une majorité d'avis favorables de la part des Français (67%), celle d'un gouvernement "technique" composé d'experts n'étant pas issus d'un parti politique. 49% des Français se disent favorables à "une coalition entre certains partis de gauche (sans La France insoumise) et le camp présidentiel".
Mais quel personnalité pour occuper le poste de Premier ministre ? Aucun nom ne bénéficie d'une majorité de soutien, celui arrivant en tête est... Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire, avec 41% des Français souhaitant qu'il soit reconduit. Suivent Jordan Bardella (38%), l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve (28%), Xavier Bertrand (28%) et Lucie Castets (26%).
- Mathieu B.
GDR dénonce le "déni démocratique" opéré par Macron
Dans un communiqué, le groupe GDR, mené par André Chassaigne et Emeline K/Bidi, estime que "le président de la République opère un déni démocratique et s'arroge le droit d'empêcher le Nouveau front populaire de former un gouvernement avec à sa tête Lucie Castets," ajoutant que "le président de la République plonge aujourd'hui notre pays dans une crise démocratique sans précédent sous la Ve République".
Dénonçant une "complicité" d'Emmanuel Macron avec "la droite et l'extrême droite", les députés GDR appellent à la convocation d'une "session extraordinaire" de l'Assemblée nationale, alors que les travaux de l'Assemblée ne doivent théoriquement reprendre qu'en octobre.
#DirectAN Avec la complicité de la droite et l'extrême droite E.Macron cherche à empêcher à tout prix un changement le cap politique.
Le Parlement doit pouvoir délibérer au plus vite des propositions issues du programme du NFP réclamées par les électrices et les électeurs. ⤵️ pic.twitter.com/BxTOSuJWDv— Députés GDR (@deputesGDR) August 28, 2024
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Pour Rousseau, l'échec de la réunion avec Wauquiez montre qu'il "n’y a pas de solution alternative au NFP"
La rencontre entre Emmanuel Macron et LR a été qualifiée de "décevante" par Laurent Wauquiez, qui met la pression au chef de l'État pour qu'il s'engage sur le pacte législatif proposé par LR.
Cet échec, pour la députée NFP Sandrine Rousseau, montre qu'"il n’y a pas de solution alternative au Nouveau Front Populaire. Pour une raison simple : nous avons le plus grand nombre de députés et nous ne nous fracturons pas", écrit-elle sur X.
Il n’y a pas de solution alternative au #nouveaufrontpopulaire
Pour une raison simple : nous avons le plus grand nombre de députés et nous ne nous fracturons pas. https://t.co/CtXY4jDYT1— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) August 28, 2024
- Mathieu B.
Wauquiez évoque un "entretien décevant" avec Macron
Les trois LR reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron ont terminé leur entretien, jugé "décevant" par Laurent Wauquiez devant la presse, qui a déploré "aucune position nouvelle" de la part du président, à qui il réclame un Premier ministre sans "procrastiner".
Le président du groupe LR à l'Assemblée a déploré l'absence "de projet structuré pour les Français" et l'absence "de vision de ce que serait un programme gouvernemental pour les mois à venir. Il faut qu'il assume ses responsabilités et qu'il assume la crise liée à la dissolution", a conclu Laurent Wauquiez.
"Nous avons dit au président que nous étions ouverts à un travail collaboratif avec le futur gouvernement", a-t-elle déclaré, avant de spécifier "un travail collaboratif, ouvert mais efficace" sur les "propriétés que nous avons fixées (...) Si c'est pour conduire une politique mi-chèvre mi-chou, une politique du en même temps, nous ne participerons pas", Annie Genevard vice-présidente du groupe Droite républicaine à l'AN.
"Je veux insister sur la gravité de la situation. C'est inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, jamais un gouvernement démissionnaire n'aura autant duré (...) Ce que l'on veut c'est que le pays s'en sorte" a complété le sénateur Bruno Retailleau, également reçu par le chef de l'État.
Consultations : "Cet entretien s'est avéré décevant (...)Il n'y a plus aucune raison maintenant de procrastiner (...)Nous demandons à [Emmanuel Macron] qu'il s'engage sur ce pacte législatif autour de quelques priorités", Laurent Wauquiez psdt du groupe Droite républicaine à l'AN pic.twitter.com/VxX7AixlAA
— LCI (@LCI) August 28, 2024
- Mathieu B.
Le PS continue de se diviser sur la stratégie à adopter
La ligne politique d'Olivier Faure ne fait pas l'unanimité au sein du Parti socialiste. Alors que le premier secrétaire à acter le fait de rompre les discussions avec le chef de l'État en raison de son refus de nommer Lucie Castets à Matignon, certains, en interne estiment que les discussions doivent se poursuivre, et que le PS doit prendre ses distances avec La France Insoumise.
C'est notamment le cas de la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, qui l'a rappelé sur BFMTV ce matin. Avec elle, la présidente de la région Occitanie Carole Delga, qui doit être reçue jeudi matin à l'Élysée, et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. De quoi imaginer des universités d'été, qui débutent dans deux jours, très tendues au PS.
"Je plaide pour que nous poursuivions les discussions" réagit Hélène Geoffroy (PS), alors qu'Olivier Faure a fermé la porte aux nouvelles consultations organisées par Emmanuel Macron pic.twitter.com/zpo99UBNEh
— BFMTV (@BFMTV) August 28, 2024
- Mathieu B.
Hollande dénonce une "faute institutionnelle" de Macron qui refuse de nommer Castets
L'ancien président et aujourd'hui député François Hollande dénonce dans une interview accordée au Point, le choix d'Emmanuel Macron d'écarter l'hypothèse d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire. "Non, ça n'était pas au président de la République de censurer lui-même Lucie Castets. Cette responsabilité revient à l'Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix", dénonce l'ancien président qui a eu Emmanuel Macron comme secrétaire général adjoint de son cabinet à l'Elysée.
Une phrase qui a fait vivement réagir. Dans la majorité, François Bayrou (Modem) estime sur BFMTV que la réaction de François Hollande est "n'importe quoi", une accusation "hors sujet, hors institution, bon sens". "Il a été président de la République, il doit connaître la Constitution", dont l'article 8 dispose que "le président de la République nomme le Premier ministre", et non « sur désignation par un parti minoritaire", dénonce-t-il.
💬 "Cette phrase, c'est n'importe quoi"
François Bayrou (@bayrou) réagit au commentaire de François Hollande qui estime que "ce n'était pas au président de censurer un gouvernement Castets" pic.twitter.com/a45XgkP4Wj— BFMTV (@BFMTV) August 28, 2024
Au sein du NFP, Marine Tondelier a salué une phrase du "François Hollande qu'on aime solide et solidaire du NFP. Je salue sa prise de position."
🗣️ Propos de Hollande sur Macron : "C'est le François Hollande qu'on aime solide et solidaire du NFP. Je salue sa prise de position."
Marine Tondelier (@marinetondelier), Secrétaire nationale @EELV, invitée de Jean-Baptiste Boursier ⤵️ pic.twitter.com/tWeItQeGQC— LCI (@LCI) August 28, 2024
- Mathieu B.
Des rassemblements "pour la démocratie" dès demain
En attendant la date du samedi 7 septembre pour un rassemblement appelé par les syndicats de jeunesse et rejoint la LFI et les Écologistes, des rassemblements locaux semblent se préparer pour dénoncer les choix d'Emmanuel Macron d'écarter le Nouveau Front Populaire de la course à Matignon.
Le député NFP des Yvelines Benjamin Lucas partage ainsi un appel à un "rassemblement pour la démocratie" jeudi à 18h dans sa circonscription.
Je n’avais pas imaginé ainsi ma rentrée politique auprès des citoyens qui m’ont accordé une très large confiance en juillet.
Mais il nous faut collectivement nous élever contre le coup de force du Président de la République et demander le respect du Parlement. pic.twitter.com/6zjBe1M2bl— Benjamin LUCAS (@Benjam1Lucas) August 28, 2024
- Mathieu B.
Pas de Premier ministre avant jeudi ?
Alors qu'Emmanuel Macron poursuit la deuxième session des concertations avec la réception des membres des Républicains, France Info rapporte que le chef de l'État consultera demain Renaud Muselier et Carole Delga en tant que représentants de l'association des Régions de France. De quoi laisser penser qu'aucun nom de Premier ministre ne sera dévoilé avant ces consultations.
Le Parisien ajoute que David Lisnard, président de l'AMF, doit également être reçu. Des consultations qui doivent débuter à 8h45, ajoute le quotidien.
Emmanuel Macron doit s'envoler jeudi après-midi pour la Serbie, pour une visite de deux jours.
Info @franceinfo - Le président consultera demain matin les représentants de l'association des Régions de France @CaroleDelga et @RenaudMuselier
— Victoria Koussa (@victoriakoussa) August 28, 2024
- Mathieu B.
Vers un accord politique avec LR ?
Alors que Annie Genevard, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau doivent être reçus à l'Élysée ce mercredi, Aurore Bergé, ministre démissionnaire, a clairement ouvert la porte à un accord avec LR. : "On a des lignes communes avec les LR. Même au niveau des socialistes des lignes bougent", a-t-elle affirmé sur TF1.
"Personne n’aura la majorité absolue, donc la question est qui n’a pas le vent contre lui ?", a poursuivi la ministre démissionnaire. Laurent Wauquiez avait écarté la participation au gouvernement, restant toutefois ouvert au vote de lois convenant à sa ligne politique.
"Ce que je veux c'est de la cohérence politique (...) Je vois qu'on a des lignes rouges communes avec les LR. Au sein du PS, les lignes sont aussi en train d'évoluer", Aurore Bergé, ministre démissionnaire chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes#BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/osOfcKpVjC
— TF1Info (@TF1Info) August 28, 2024
Même son de cloche du côté de la ministre de la Culture démissionnaire, ancienne LR, Rachida Dati qui a "appelé" sur France Inter à une coalition entre le camp présidentiel et la droite.
- Mathieu B.
Lucie Castets "révoltée" par la décision d’Emmanuel Macron de ne pas la nommer Première ministre
La candidate désignée par le Nouveau Front Populaire pour Matignon ne digère pas d'avoir écartée par le chef de l'Etat. Dans une interview accordée à Ouest France, elle accuse Emmanuel Macron de vouloir "poursuivre sa politique alors même qu’il reconnaît que les Français veulent du changement", ce qui aura pour conséquence "d'ouvrir les portes de l’Élysée au Rassemblement national". Même si elle ne veut pas à Matignon, Lucie Castets promet de "continuer à œuvrer pour l’unité de la gauche".
- Mathieu B.
Au tour des LR d'être reçus à l'Élysée
Après le groupe Liot, François Bayrou (Modem) ou encore Édouard Philippe (Horizons), c'est au tour des LR Annie Genevard, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau d'être reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron dans le cadre de la deuxième session des concertations pour trouver un Premier ministre.
Le RN, Éric Ciotti et LFI ne sont pas invités, tandis que les Écologistes, le PS et le PCF ont refusé de se rendre à ses concertations depuis qu'Emmanuel Macron a écarté l'hypothèse d'un Premier ministre issu du NFP.
- Mathieu B.
Macron "reçoi(t) ceux qui veulent oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays"
En marge de la réception du Premeir ministre irlandais, Emmanuel Macron a évoqué les discussions actuelles pour le futur Premier ministre. "Les travaux continuent", a-t-il déclaré aux journalistes. "Je reçois ceux qui veulent oeuvrer pour l'intérêt supérieur du pays", a ajouté le chef de l'État.
Après avoir reçu François Bayrou à déjeuner ou encore les députés du groupe Liot, le président de la République doit recevoir demain les LR Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau.
- Mathieu B.
Macron cite la "stabilité institutionnelle" pour écarter le NFP, mais que vaut cet argument ?
C'est l'argument principal contenu dans le communiqué de l'Élysée diffusé lundi soir pour écarter le Nouveau Front Populaire de la course à Matignon. Emmanuel Macron y explique que "la stabilité institutionnelle de notre pays (...) impose de ne pas retenir cette option". "L’alliance regroupant le plus de députés, le NFP, serait immédiatement censurée", détaille le palais présidentiel dans son communiqué lundi soir.
L'argument de la stabilité institutionnelle tient-il la route ? Plus d'infos dans cet article
- Mathieu B.
Au PS, les opposants veulent négocier avec Macron
Les opposants socialistes à la ligne d'Olivier Faure appellent à "reprendre les négociations avec le président de la République", selon des informations de l'Opinion et de France Info. "Je n’ai aucune leçon de gauche à recevoir de La France insoumise. Je ne me laisserai pas intimider par leur terrorisme intellectuel. [...] J’assume qu’il nous faut reprendre des discussions avec le président de la République", a affirmé lors d'un Bureau national du Parti socialiste Hélène Geoffroy. "J'assume de refuser de manifester", a-t-elle ajouté, refusant que les membres du PS ne soient réduits à "des supplétifs de LFI".
Hélène Geoffroy en bureau national PS : « Je n’ai aucune leçon de gauche à recevoir de LFI. Je ne me laisserai pas intimider par leur terrorisme intellectuel. [...] J’assume qu’il nous faut reprendre des discussions avec le Président de la République » @lopinion_fr
— Antoine Oberdorff (@A_Oberdorff) August 27, 2024
- Mathieu B.
Liot plaide auprès de Macron pour un nom d'ici "la fin de semaine"
Selon France Télévisions, le chef de l'Etat a affirmé aux parlementaires du groupe Liot avoir "bien conscience de l'urgence de la situation". Il n'aurait toutefois pas cité de noms, ni de calendrier précis, et demeure dans le même état d'esprit qu'hier soir, à savoir celui de la recherche de stabilité institutionnelle. Le groupe centriste Liot a, pour sa part, plaidé pour une échéance d'ici à la fin de la semaine, précise le média.
- Mathieu B.
Sarkozy et Hollande reçus à l'Élysée
Dans son communiqué diffusé lundi soir, l'Élysée indiquait qu'outre les présidents de groupes parlementaires et de partis politiques, Emmanuel Macron consulte "des personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’Etat et de la République", ajoutant, qu’il s’agit de "personnes qui ont servi l’Etat au plus haut niveau, susceptibles d’avoir un avis éclairé ou d’occuper la fonction de premier ministre".
Selon Le Monde, les anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande doivent en effet être reçus à ce titre.
- Mathieu B.
Ciotti veut limiter à 15 jours la durée de gestion des "affaires courantes"
42 jours que le gouvernement de Gabriel Attal expédie les affaires courantes, et la durée pourrait encore s'allonger en l'absence de nomination de Premier ministre. Face à cette situation qui dure et qui exaspère les oppositions, le groupe parlementaire d'extrême droite présidé par Éric Ciotti - "A Droite" propose "un délai maximal de quinze jours pendant lesquels un gouvernement démissionnaire pourra poursuivre la gestion des 'affaires courantes'."
Le groupe de 16 députés a écrit un communiqué dans lequel il souligne notamment que "l’absence de délai contraignant" pourrait "conduire à une situation où des décisions gouvernementales importantes seraient prises sans une légitimité politique effective et sans possibilité pour l'Assemblée nationale de contrôler l'action de l'exécutif à travers une motion de censure."
- Mathieu B.
Pas de nomination avant demain ?
Selon BFMTV, Emmanuel Macron recevra demain les LR Annie Genevard, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau pour la suite de ses consultations. De quoi laisser entendre que le nom du futur Premier ministre ne sera pas connu avant demain mercredi.
Les députés Liot sont reçus depuis ce mardi à l'Élysée. Les membres de l'UDI, du Modem, d'Horizons, des Radicaux et EPR (Ensemble pour la République, ex-En Marche) doivent être également reçus.
- Mathieu B.
LFI veut destituer Macron, comment ça marche ?
Déjà évoquée ces dernières semaines, la destitution d'Emmanuel Macron est de nouveau évoquée, par La France Insoumise, après le refus d'Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire.
C'est l'article 68 de la Constitution française, qui fixe les conditions dans lesquelles le président de la République, élu au suffrage universel, peut être destitué. Plus d'infos dans cet article
- Mathieu B.
Liot pour débuter la deuxième session de concertations
Début de la deuxième session de concertations pour tenter de bâtir un accord permettant de nommer un Premier ministre. Selon BFMTV et Le Parisien, ce sont les députés centristes du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) qui ont débuté cette session, en étant reçus depuis 11h30 à l'Elysée.
Devraient suivre : La Droite Républicaine de Laurent Wauquiez, mais aussi l'UDI, le Modem, Horizons, les Radicaux et EPR (Ensemble pour la République, ex-En Marche).
- Mathieu B.
Comment réussir à composer une majorité ?
Le casse-tête pour Emmanuel Macron, c'est de trouver un programme suscitant l'approbation de suffisamment de partis pour avoir une majorité à l'Assemblée nationale, et éviter une censure.
Une opération difficile quand on regarde la composition de l'Assemblée nationale depuis les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet : le NFP pèse 193 députés et le RN et le parti d'Éric Ciotti, tous non invités à la deuxième session des concertations, représente 142 députés.
- Mathieu B.
Quels scénarios pour Emmanuel Macron ?
Après avoir écarté l'hypothèse d'un gouvernement composé de membres du Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron a encore plusieurs scénarios à disposition. D'un gouvernement technique à une alliance entre la coalition présidentielle et la droite sans oublier le gouvernement d'"union nationale", tour d'horizons des hypothèses possibles.
- Mathieu B.
Vers une manifestation massive le samedi 7 septembre ?
La date du samedi 7 septembre semble se dessiner pour la "grande mobilisation populaire" appelée par les différentes composantes du Nouveau Front Populaire, après qu'Emmanuel Macron a décidé de les écarter de la liste des prétendants à Matignon
Plusieurs organisations de jeunesse appellent à une manifestation ce jour-là, soutenue par La France Insoumise comme le partage le député LFI Louis Boyard. "Le président de la République met en grave danger la démocratie en refusant le résultat des urnes et un gouvernement du NFP qui a gagné les élections législatives. Face à la gravité exceptionnelle de la situation, nous avons appelé à une réplique ferme de la société française", précise le communiqué de LFI, ajoutant que les forces politiques, syndicales et associatives" attachées à la défense de la démocratie" sont invitées à se joindre à cet appel.
🔴 Communiqué de la France insoumise : le 7 septembre à l'appel de la jeunesse : grande mobilisation face au coup de force de Macron !
Retrouvez notre communiqué ↩️ pic.twitter.com/Kp4rOFRmx8— La France insoumise 🔴 #NouveauFrontPopulaire (@FranceInsoumise) August 27, 2024
- Mathieu B.
Vers une mobilisation dans la rue ?
Après la mobilisation vaine du Nouveau Front Populaire pour tenter d'imposer Lucie Castets à Matignon, plusieurs têtes d'affiche de l'alliance appellent à une "grande mobilisation populaire" selon les termes de Fabien Roussel pour le Parti communiste.
Une proposition soutenue par Marine Tondelier au nom des Écologistes sur France Info. Aucune date ou forme de mobilisation n'a pour l'heure été précisée.
Emmanuel Macron est en pleine dérive illibérale.
Si un Président d’extrême droite se comportait exactement de la même manière, tous les observateurs hurleraient au scandale démocratique.
Ma réaction ce matin dans la matinale de France Info ⤵ pic.twitter.com/Kknx1WeUca— Marine Tondelier (@marinetondelier) August 27, 2024
- Mathieu B.
Macron reprend les concertations avec un casting resserré
Emmanuel Macron resserre le casting pour la deuxième session de concertations, alors que le chef de l'État peine toujours à trouver un nom de Premier ministre.
Le chef de l'État a décidé de ne pas convier le RN, Éric Ciotti et LFI à cette deuxième session, après avoir constaté qu'au terme de la première session de consultations, "un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l'alliance regroupant le plus de députés, le NFP serait immédiatement censuré."
Invités, les représentants du PS, des Écologistes et du PCF, membres du NFP, ont décliné l'invitation du chef de l'État.
Seuls donc le groupe LIOT, mais aussi l'UDI, le Modem, Horizons, les Radicaux et EPR (Ensemble pour la République, ex-En Marche) poursuivent les concertations, comme l'indique un communiqué de l'Élysée.
En vue de la nomination d’un Premier ministre, le Président @EmmanuelMacron a reçu les responsables des partis représentés au Parlement ainsi que les Présidents des deux chambres. Le communiqué : pic.twitter.com/cY5YAZRrms
— Élysée (@Elysee) August 26, 2024
- Mathieu B.
Attal dénonce une "tentative de coup de force" de Jean-Luc Mélenchon
Dans un message adressé par Gabriel Attal aux députés de son groupe, que plusieurs médias ont pu consulter dont BFMTV et l'AFP, le Premier ministre démissionnaire et chef des députés Ensemble (ex-Renaissance) a dénoncé la "tentative de coup de force" de Jean-Luc Mélenchon en évoquant la non-participation de ministres LFI à un gouvernement du NFP et un "simulacre d'ouverture".
"Par un retrait putatif de LFI du casting gouvernemental, il a réclamé aux autres groupes un engagement à ne pas censurer un gouvernement NFP qui mettrait en œuvre le seul projet du NFP, un projet qui est le décalque fidèle de celui de LFI, et mettrait la France à genoux", a dénoncé Gabriel Attal.
"Ce que propose Jean-Luc Mélenchon, c’est enlever un nom sur la devanture de la boutique, mais ne rien changer à ce qu’il y a à l’intérieur. Nous ne pouvons pas l’accepter. La censure serait donc inévitable", conclut-il.
- Mathieu B.
Ancien macroniste, Sacha Houlié estime que Macron doit nommer un Premier ministre issu de la gauche
Ancien député du parti d'Emmanuel Macron, siégeant désormais comme non-inscrit, Sacha Houlié estime que "le Président de la République devrait donc nommer comme Premier Ministre une personnalité issue" des rangs de la gauche puisqu'elle "est arrivée en tête en nombre de sièges".
Il appelle ses anciens collègues du bloc centriste à ne pas conserver "la posture d’un rejet en bloc d’une gauche de gouvernement, qui revient à nier le scrutin".
Il juge également "fondamentale" la non-participation des Insoumis au gouvernement, qui selon lui "débloque cette situation à condition de considérer que le programme du NFP (conçu pour une majorité absolue qu'il n'a pas) ne peut être mis en oeuvre en totalité", et appelle le NFP à "proposer un programme de majorité relative pour les prochaines semaines afin de tenir compte de la même réalité électorale".
Personne n’a gagné les législatives mais la gauche est arrivée en tête en nombre de sièges.
Le Président de la République devrait donc nommer comme Premier(e) Ministre une personnalité issue de ses rangs.
La non-participation - fondamentale - des Insoumis au gouvernement…— Sacha Houlié (@SachaHoulie) August 26, 2024
- Mathieu B.
Le NFP ne retournera à l'Elysée que pour discuter d'un gouvernement dirigé par Lucie Castets
Alors que les consultations prennent fin actuellement avec l'entretien entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher, les membres du Nouveau Front Populaire mettent en garde le chef de l'État, alors que la rumeur d'un nouveau round de concertations circule.
Dans un communiqué, ils affirment qu'ils ne participeront "à des nouvelles discussions avec le président de la République que pour travailler sur les modalités d'une cohabitation" et appellent le chef de l'État à nommer Lucie Castets à Matignon.
Le président de la République doit désormais agir et nommer @CastetsLucie à Matignon.
📰Retrouvez le communiqué des membres du Nouveau Front populaire. pic.twitter.com/3bFEqFRqat— La France insoumise 🔴 #NouveauFrontPopulaire (@FranceInsoumise) August 26, 2024
- Mathieu B.
Larcher à l'Élysée pour la fin des concertations
Gérard Larcher est arrivé à l'Élysée où il rencontre le chef de l'État pour clore ce premier round de concertations. Le président du Sénat devrait s'exprimer à l'issue de cette rencontre, comme il l'a laissé entendre plus tôt dans l'après-midi aux Rencontres des Entrepreneurs de France, organisées par le Medef.
Un nom se dégagera-t-il à l'issue de ces concertations ou, comme le laisse entendre l'Élysée depuis vendredi, un nouveau round de concertations aura lieu demain ? Emmanuel Macron pourrait également s'exprimer ce lundi soir pour "rendre compte" aux Français.
- Mathieu B.
Braun-Pivet appelle "au rassemblement des gens positifs"
En parallèle des consultations à l'Élysée auxquelles sont conviées Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat sont présents aux Rencontres des Entrepreneurs de France, organisées par le Medef.
"Jamais autant qu’aujourd’hui notre pays n’a eu besoin, à ce point, de cet état d’esprit qui ne s’invente pas, qui ne se décrète pas, qui ne s’impose pas", a-t-elle déclaré à la tribune, appelant "à l’union de tous ceux qui rejettent le pessimisme, le défaitisme (...) J’en appelle au rassemblement des gens positifs et, sur la scène politique, nous savons où ils se trouvent".
"Le temps des coalitions est venue, la majorité absolue, c’est terminé", a-t-elle conclu. "La France doit apprendre à fonctionner, comme le font toutes le grandes démocraties du monde, en réunissant des forces politiques qui ne sont pas d’accord sur tout mais qui trouvent des accords".
Notre économie a besoin de visibilité pas d’idéologie, de stabilité pas de grand soir, et de rationalité, pas de populisme. Aux Entrepreneurs de France j’ai dit qu’ils pouvaient compter sur nous avec @gerard_larcher pour veiller à la stabilité institutionnelle et à la qualité du… pic.twitter.com/ErR7Ch2uKq
— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) August 26, 2024
Lui succédant à la tribune, Gérard Larcher a indiqué réserver ses commentaires sur la "crise politique" à la fin de sa rencontre avec le chef de l'État, qui doit débuter à 17h.
- Mathieu B.
Vers une deuxième vague de consultations ?
Le nom du nouveau Premier ministre pourrait ne pas être connu tout de suite. À l'issue de son entretien avec le chef de l'État, Éric Ciotti a livré son ressenti. Selon lui "il y aura sans doute une deuxième vague de consultations" en vue de nommer un nouveau Premier ministre. La décision du président de la République "n'est pas imminente", estime-t-il.
Emmanuel Macron pourrait être tenté de s'exprimer ce lundi soir devant les Français, avant de débuter ce nouveau round de concertations, dès mardi. De quoi retarder un peu plus la nomination du futur Premier ministre, alors que le Rassemblement national, une bonne partie du bloc central et Les Républicains ? Ils sont tous d'accord pour faire barrage au Nouveau Front Populaire en cas d'entrer au gouvernement.
- Mathieu B.
Un accord pour faire barrage au NFP
Quel est le point commun entre le Rassemblement national, une bonne partie du bloc central et Les Républicains ? Ils sont tous d'accord pour faire barrage au Nouveau Front Populaire en cas d'entrer de membres de l'alliance au gouvernement.
C'est ce qui est ressorti des prises de parole à l'issue des concertations, qui se poursuivent à l'Élysée en attendant la nomination d'un Premier ministre qui pourrait arriver dans les prochaines heures.
- Mathieu B.
Ciotti assure que tout Premier Ministre issu d’un des quatre partis du NFP subira une censure des députés de mon groupe
Au tour d'Éric Ciotti de s'exprimer à l'issue de son entretien avec Emmanuel Macron. "J’ai dit au Président de la République que j’étais totalement opposé à un Premier Ministre issu du NFP et bien entendu de LFI. Tout Premier Ministre issu d’un des quatre partis subira une censure des députés de mon groupe", a notamment affirmé le député.
Éric Ciotti, président du groupe "À droite !" à l'Assemblée nationale, estime que le NFP est "dangereux" et porte "un projet extrêmement pernicieux et menaçant pour le pays" pic.twitter.com/4hdGyzHHrW
— BFMTV (@BFMTV) August 26, 2024
- Mathieu B.
"Les masques tombent" estime Marine Tondelier après l'annonce d'une motion de censure du RN en cas de gouvernement NFP
Sans surprise les élus et chefs de file du Nouveau Front Populaire n'ont pas manqué de réagir à la motion de censure annoncée par le RN en cas de gouvernement composé de ministre du NFP. "Les masques tombent", estime Marine Tondelier, tandis qu'Arnaud Saint-Martin estime que "Le RN ne veut pas d'un gouvernement de gauche qui répondrait enfin à l'urgence sociale, entre autres priorités du programme", écrit-il sur X.
Donc Marine Le Pen prévoit de censurer immédiatement un gouvernement qui s’occuperait du pouvoir d’achat, de l’environnement et des services publics.
Mais pas un gouvernement de droite qui continuerait la politique de Macron au service des ultra riches.
Les masques tombent. https://t.co/wMTK6zB6Uo— Marine Tondelier (@marinetondelier) August 26, 2024
E. Macron cédera-t-il à la menace du RN ou au principe démocratique fondamental qui est d’appeler la principale force du parlement à Matignon ? https://t.co/FwiAuhs1Fs
— Arthur Delaporte (@ArthurDelaporte) August 26, 2024
OK, c'est clair. Le RN ne veut PAS d'un gouvernement de gauche qui répondrait ENFIN à l'urgence sociale, entre autres priorités du programme. Il ne fait que confirmer la position de l'extrême centre et ses derniers débordements à droite, pas encore absorbés. Via @lemondefr. pic.twitter.com/xfazH4MzKU
— Arnaud Saint-Martin (@ArSaint_Martin) August 26, 2024