Nouveau gouvernement : François Bayrou déjà la tête à la présidentielle 2027 ? L'hypothèse Bertrand vue comme une "provocation" par le RN, suivez notre direct politique

Interrogé sur France 2, François Bayrou a invité "tout le monde" à prendre ses responsabilités, quelques heures après avoir réuni autour de lui tous les partis, RN et LFI exclus.

Invité de France 2, le Premier ministre a promis un gouvernement avant mercredi (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP)
Invité de France 2, le Premier ministre a promis un gouvernement avant mercredi (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP)

Une semaine après sa nomination à Matignon, François Bayrou n'a pas encore composé son gouvernement, malgré une nouvelle concertations avec de nombreux partis, LFI et RN exclus. Sur France 2, François Bayrou a invité les partis politiques à prendre leurs responsabilités. "Ce qui nous attend est tellement difficile qu’il faut qu’on s’associe", a-t-il plaidé.

Lors d'une concertation à Matignon, il a laissé jusqu'à cet après-midi aux partis pour décider s'ils se plaçaient dans une "opposition dure", un soutien au gouvernement sans participation, ou s'ils souhaitaient participer au gouvernement. Alors que les composantes du NFP ont décidé d'être dans l'opposition à l'issue de cette réunion, la droite se rapproche un peu plus d'une participation au gouvernement Bayrou, qui devrait être annoncé "dans le week-end", "en tout cas avant Noël".

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  • Un échange LR / Bayrou dans la journée, une décision ce soir ?

    Selon un journaliste du Monde, Les Républicains ont obtenu un nouvel échange, qui aura lieu dans la journée, avec le Premier ministre pour acter ou non leur participation au futur gouvernement. Jeudi à l'issue de la réunion de concertation, un communiqué de LR précisait que "La Droite républicaine est prête à participer au gouvernement à condition qu’elle ait les moyens de mettre en œuvre ses convictions", citant la lutte contre "les dérives de l'assistanat", "l’ordre dans nos rues et à nos frontières".

    Une décision définitive devrait être donnée dans la soirée. De leur côté, les centristes d'Hervé Morin ont fait savoir qu'ils étaient prêts à s'engager dans le gouvernement de François Bayrou.

  • Retailleau maintenu à son poste de ministre de l'Intérieur ?

    Son nom est au coeur des interrogations, tant la gauche et notamment les écologistes en ont fait un motif de censure, et la droite souhaite le voir rester en poste. Bruno Retailleau, que François Bayrou disait vouloir maintenir à son poste, devrait rester à Beauvau, à en croire les informations de TF1 LCI.

    Selon son entourage, "toutes les conditions sont réunies pour le maintien de Bruno Retailleau au gouvernement. Il a obtenu la garantie de pouvoir continuer son travail de lutte contre l’immigration illégale et de maîtrise de l’immigration légale", rapporte un journaliste de TF1.

    Ces derniers jours, le ministre de l'Intérieur disait vouloir conserver son poste à condition d'avoir les garanties de pouvoir mener son action.

  • Bayrou attend la position des partis vis-à-vis du futur gouvernement

    L'heure limite fixée par François Bayrou aux partis conviés pour se positionner sur leur comportement vis-à-vis du futur gouvernement approche. Alors que le parti Les Républicains se rapproche d'une participation, selon Le Parisien, Les Écologistes ne vont pas répondre au Premier ministre.

    "Ce n'est pas la peine, on a été clair pendant la réunion" confie Marine Tondelier au Parisien. Les socialistes devraient également rejeter tout soutien au gouvernement. François Bayrou avait donné 24 heures au partis pour se positionner, durant cette réunion qui avait débuté jeudi à 14 heures.

  • "C'est rempli de Mamadou"... L'Élysée "dément fermement" des propos attribués à Macron

    Le journal Le Monde rapporte des propos qu'aurait tenu Emmanuel Macron en privé, lors d'un débat sur la situation des urgences avec notamment l'ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Le président de la République aurait dit, en 2023 devant son ministre de la Santé d'alors Aurélien Rousseau, que "le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou". Des propos "fermement" démenti par l'Élysée, ce vendredi 20 décembre.

    Des propos qui font vivement réagir à gauche, où l'on dénonce un président "raciste" et appelle de nouveau à son départ de l'Élysée.

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  • À Mayotte, Emmanuel Macron perd son sang-froid face à des Mahorais en colère

    Alors que François Bayrou est empêtré dans la composition de son gouvernement, Emmanuel Macron est en déplacement à Mayotte, ravagée par un cyclone. Et le chef de l'État a perdu son sang-froid au deuxième jour de son déplacement, face à la colère des Mahorais.

    "Vous êtes contents d’être en France. Il n’y a pas un endroit dans l’océan Indien où on aide autant les gens, c’est un fait". Avant de finalement lâcher : "Si ce n’était pas la France, vous seriez dix mille fois plus dans un bain à merde". Un coup de sang qui fait vivement réagir les oppositions.

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  • Bertrand au gouvernement ? Pour Chenu ce serait une "provocation", un "mauvais signal" mais pas un motif de censure

    Le Rassemblement national avait prévenu, en septembre dernier, alors que le nom de Xavier Bertrand circulait pour entrer à Matignon : ce serait un motif de censure immédiate, alors que le président de la région Hauts-de-France a longtemps tenu des mots durs envers le Rassemblement national.

    Mais alors que le nom de Xavier Bertrand circule fortement pour entrer dans un futur gouvernement Bayrou, le député du RN Sébastien Chenu a été moins catégorique sur RTL. "Si Xavier Bertrand est demain secrétaire d’État au Tourisme, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?", s'est moqué Sébastien Chenu, reconnaissant tout de même que ce serait une "provocation", un "mauvais signal" et une "façon de nous mépriser".

    Pour autant, Sébastien Chenu précise. "C’est une ligne rouge s’il était à Matignon. Si demain il est dans un gouvernement, on trouvera que c’est une très mauvaise manière qui nous est faite», a-t-il expliqué. "Si on devait censurer, ça sera sur le fond du budget", a-t-il précisé, rappelant ensuite les lignes rouges de son parti.

  • François Bayrou candidat en 2027 ?

    Le Premier ministre connaît des premiers jours compliqués à Matignon, marqués par ses propos polémiques et ses difficultés à convaincre à gauche de participer à son gouvernement. Mais selon Le Figaro, ses nouvelles responsabilités font penser à François Bayrou à un destin présidentiel.

    Allié d'Emmanuel Macron depuis 2017, le triple candidat à la présidentielle pourrait profiter de l'impossibilité du président sortant de se représenter pour être candidat une quatrième fois à l'Élysée. "Il est là pour se relancer dans la course", affirme un proche du président au quotidien.

  • Retailleau parti pour rester à Beauvau ? C'est ce que souhaite Bayrou

    L'avenir de Bruno Retailleau dans le futur gouvernement est toujours au coeur des interrogations. Son maintien à Beauvau est souhaité par la droite, et vu comme un motif de censure par les écologistes, comme l'a répété à plusieurs reprises Marine Tondelier.

    Sur France 2 jeudi soir, François Bayrou a exprimé son souhait de le conserver à son poste de ministre de l'Intérieur. "Il répond à une partie de ce que l'opinion demande", estime le Premier ministre.

    Les dirigeants de LR vont avoir un rendez-vous avec François Bayrou pour obtenir des clarifications en vue d'une possible entrée au gouvernement. À l'issue de la concertation, LR avait annoncé constater des "conditions réunies" sur certains points pour intégrer le futur gouvernement, selon les mots de Laurent Wauquiez en réunion de groupe.

  • Un gouvernement "dans le week-end", "en tout cas avant Noël"

    Quelques heures après avoir réuni autour de lui l'ensemble des partis politiques, sauf LFI et le RN, François Bayrou était invité de France 2. Durant cet entretien, il a notamment redit son objectif de former un gouvernement "dans le week-end", "en tout cas avant Noël", soit avant mercredi 25 décembre.

    Nommé à Matignon il y a maintenant sept jours, le Premier ministre tarde à composer son gouvernement, même si l'attente est bien moindre que celle du gouvernement Barnier.

  • Après la réunion, LFI moque la position du PS et des écologistes

    Non invitée, la France insoumise avait au préalable indiquée qu'elle ne participerait pas à de telles concertations, jugeant actée sa position dans l'opposition. Alors que les autres composantes du NFP, les Écologistes, les socialistes et les communistes sont sortis déçus de la réunion autour du Premier ministre, les Insoumis rigolent de cette position.

    "Que de temps perdu pour en arriver là... La position de LFI était bien la plus cohérente : défendons-la ensemble maintenant !" écrit Antoine Léaument.

  • Bayrou ne veut pas "écarter" le RN et LFI de la vie nationale

    Deux partis brillaient par leur absence ,faute d'invitation, à la réunion de 2h40 autour de François Bayrou : la France Insoumise et le Rassemblement national.

    Deux partis que François Bayrou n'entend pas "écarter" de la "vie nationale", indique Matignon ce jeudi soir à l'issue des discussions. "Ce n’est pas une raison de les écarter de la vie nationale. Je trouverai les moyens de les faire participer au travail que nous avons à faire", aurait-il affirmé durant la réunion.

  • LR prêt à participer au gouvernement "à condition"

    Si les partis composants le Nouveau Front Populaire ont rejeté une éventuelle participation au gouvernement Bayrou, la position des Républicains est moins figée. À l'issue de la réunion, le parti LR écrit que "La Droite républicaine est prête à participer au gouvernement à condition qu’elle ait les moyens de mettre en œuvre ses convictions", citant la lutte contre "les dérives de l'assistanat", "l’ordre dans nos rues et à nos frontières".

  • "La méthode de François Bayrou est aussi claire qu'une notice Ikéa", tacle Tondelier

    Toujours adepte des phrases chocs, Marine Tondelier, secrétaire nationale EELV a estimé, à la sortie de la réunion, que "la méthode de François Bayrou est aussi claire qu'une notice Ikea". Une phrase en référence aux conclusions de François Bayrou.

    "Tout se passait à peu près cordialement jusqu'à ce que le Premier ministre dise "conclusion tout le monde était d'accord sur le budget, on dit 'pas du tout', il dit 'ah si tout le monde est d'accord pour dire qu'il fallait un budget'. Certes mais y a une petite différence. Il a dit 'je vous ai proposé une méthode'. Certes, mais sa méthode est aussi claire qu'une notice Ikea" a taclé Marine Tondelier.

  • Le PS ne participera pas au gouvernement

    De leur côté, les socialistes rappellent leur volonté de "ne pas participer" à ce gouvernement. Concernant la réforme des retraites, Olivier Faure déplore "une toute petite ouverture". "Nous souhaitons suspendre cette réforme dès à présent et qu'il y ait ensuite une discussions qui ouvre la voie à d'autres financements". Faute d'accord entre les partenaires sociaux, Olivier Faure demande "un référendum".

    "Nous avons dit être disponibles pour un accord de non-censure, mais il nous faudrait un interlocuteur qui nous donne les bonnes raisons de ne pas le censurer, nous ne les avons pas trouvées". "Nous sommes consternés par la pauvreté de ce qui nous est proposé (...) On ne peut pas échanger leur stabilité contre notre responsabilité", conclut le Premier secrétaire du Parti socialiste.

  • "Nous n'avons eu face à nous qu'une pâle imitation de Michel Barnier", déplore Cyrielle Chatelain (EELV)

    Cyrielle Chatelain, après avoir évoqué la situation de Mayotte et réclamé l'inconditionnalité des aides, elle rappelle qu'il "n'a jamais été question de venir discuter la formation d'un gouvernement" pour les Écologistes.

    "Le Premier ministre n'a rien dit sur le budget et la possibilité de potentielles nouvelles recettes, rien sur le pouvoir d'achat, il a eu des mots extrêmement vagues sur la question climatique, et aucun mot sur la question de la sauvegarde de l'emploi face aux plans de licenciement. Cela nous conforte dans notre position dans l'opposition", a affirmé la cheffe de file des écologistes à l'Assemblée."

    Il y a un sujet sur lequel il pourrait flancher : la question des retraites. Il dit 'je suis prêt à rediscuter la réforme des retraites et mettre l'ensemble des partenaires sociaux'. Très bien, nous serons là, mais la réforme continue à s'appliquer, ca veut dire qu'on perd 8 mois, que pendant 8 mois elle continue à s'appliquer. Et ca veut dire que les syndicats vont négocier avec une forme de chantage : si vous ne cédez pas aux demandes du MEDEF, la réforme continuera à s'appliquer", met-elle en garde. "Nous sommes très loin d'avoir un Premier ministre de l'envie de changement", ajoute la députée écologiste.

    "J'ai eu l'impression qu'ils se sont dit, leurs représentants on peut les acheter à pas cher. Pour les écolos, le dialogue et le compromis ce n'est ni la renonciation ni la compromission. La censure est toujours très clairement sur la table. Nous n'avons eu face à nous qu'une pale imitation de Michel Barnier" a déploré Cyrielle Chatelain.

  • Wauquiez demande de ne pas renverser le gouvernement pendant six mois

    Au sein de cette réunion à Matignon, le chef de file des LR à l'Assemblée Laurent Wauquiez a demandé aux autres partis présents, l'engagement de ne pas renverser le gouvernement pendant six mois, rapporte son entourage à plusieurs médias dont l'AFP et BFMTV.

    Pour rappel, LFI, le RN et son allié de l'UDR étaient absents de la réunion.

  • Bayrou veut nommer son gouvernement "avant Noël" et refuse de ne pas recourir au 49.3

    La réunion s'est terminée à Matignon, après 2h40.

    Le centriste Hervé Morin affirme que François Bayrou a évoqué "trois cercles" dans lesquelles peuvent se trouver les partis politiques: ceux qui soutiennent et participent au gouvernement, ceux qui soutiennent sans y participer, et ceux qui veulent contester et censurer.

    Pour le PCF, Stéphane Peu évoque une date limite fixée à demain par le Premier ministre aux partis pour savoir où ils se trouvaient. Il évoque pour sa part une quatrième possibilité pour son parti, "être dans l'opposition mais de manière constructive".

    "Nous lui avons demandé de ne pas recourir au 49.3, ce qu'il refuse. Il a dit qu'il en souhaitait pas en abuser, mais se garde la possibilité de l'utiliser".

    Enfin les deux hommes rapportent que François Bayrou compte nommer un gouvernement avant Noël.

  • Mélenchon déplore les propositions de Bayrou et dénonce des "débats sans issue"

    François Bayrou a proposé aux partis représentés aux concertations, dont LFI est notamment exclu, d'entrer au gouvernement, et a proposé de "reprendre sans suspendre" la réforme des retraites. Des propositions qui ne convainquent pas Jean-Luc Mélenchon.

    Sur X, il se dit "heureux d'avoir refusé d'entrer dans le jeu des palabres avec la macronie en déroute", et appelle ses partenaires à la "fin de l'école buissonnière. Il serait sage de revenir à la maison : opposition sans concession et censure pour ne pas perdre notre temps à des débats sans issue", écrit-il à l'adresse du PCF, du PS et des Écologistes.

    Quant à la proposition de "reprendre sans suspendre" les négociations sur la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon rappellent auprès du Parisien que "la réforme des retraites n’a jamais été votée mais imposée par 49.3. À l’Assemblée il y a une majorité contre, faisons voter les députés ! La gauche n’a aucune raison de faire une concession. Voilà encore un faux semblant. Bayrou veut gagner du temps en nous en faisant perdre à tous".

  • Bayrou propose de "reprendre sans suspendre" la réforme des retraites

    L'autre grande proposition de François Bayrou aux partis représentés actuellement à Matignon, tous sauf LFI, le RN et son allié de l'UDR concerne la réforme des retraites, dont plusieurs partis réclament l'abrogation. Le PS a fait du gel de la réforme une des conditions pour entrer au gouvernement.

    Le Premier ministre a proposé de rouvrir une discussion pendant "neuf mois" avec les partenaires sociaux et les forces politiques sans toutefois suspendre la réforme, qui avait été adoptée par 49.3 en mars 2023.

    "Et si on n'aboutit pas, on revient à la réforme de 2023" qui décalait notamment l'âge de départ à 64 ans, précisent encore les participants. Les réactions des partis sont attendues à la sortie de la réunion. Olivier Faure (PS) a alors demandé si le Premier ministre était prêt à aller au référendum en septembre en cas d’absence d’accord sur l’éventuelle discussion sur les retraites.

  • Entrer au gouvernement ou participer de l'extérieur, propose Bayrou aux partis

    Les contours de la proposition faite par François Bayrou aux partis présents concernant le futur gouvernement se précisent. Selon un journaliste de France Info, au-delà de la proposition d'entrer au gouvernement, une alternative existe : une participation au gouvernement '"de l'extérieur" par des travaux ou des rapports, pour "que chacun prenne ses responsabilités, sans se renier".

  • "Quel sketch", "ils osent tout", "normalementles adultes ne croient plus au Père Noël"... La proposition de Bayrou fermement accueillie par les partis non-invités

    Cette très étonnante proposition de François Bayrou de faire entrer au gouvernement les chefs de parti invités aux concertations fait réagir les députés dont le parti n'est pas invité, comme La France Insoumise. La députée Gabrielle Cathala dénonce un "cumul d'enfumage".

    "Normalement, les adultes ne croient plus au Père Noël", commente de son côté Manuel Bompard.

    Egalement députée LFI, Claire Lejeune dénonce un "sketch". "A ce rythme la semaine prochaine il propose un tirage au sort géant pour désigner ses ministres", ironise-t-elle.

    Le député européen Anthony Smith voit en François Bayrou "le garcimore de l'illusion... en pire.

    Du côté du RN, le député Thomas Ménagé dénonce le retour du "parti unique".

  • L'étonnante proposition de François Bayrou aux chefs de partis

    La proposition semble aussi vaine qu'inattendue. Selon un journaliste de l'Opinion, durant la concertation qui se déroule en ce moment à Matignon, François Bayrou aurait fait une proposition qui a dû faire réagir les participants.

    Selon ce journaliste, le Premier ministre a proposé à tous les partis présents d'entrer au gouvernement par la participation des chefs de partis, une information confirmée à l'AFP. On retrouverait ainsi Olivier Faure, Marine Tondelier, Gabriel Attal ou encore Édouard Philippe. Rappelons que le RN et son allié de l'UDR ainsi que LFI sont exclus de la concertation.

    Autre proposition de François Bayrou, rouvrir une discussion sur les retraites jusqu’en septembre pour voir si la loi actuelle peut être revue mais sans suspension ou gel.

  • Bayrou va "éclairer sur ses intentions"

    La réunion autour de François Bayrou a débuté à Matignon. "Après avoir écouté tous les responsables politiques, le Premier ministre va les éclairer sur ses intentions. Il va répondre à leurs questions", a expliqué l'entourage du Premier ministre , selon BFMTV. "Ce sera un pas supplémentaire dans la composition du gouvernement", a encore assuré l'un des proches.

    Un pas qui rapprochera un peu plus de la composition du gouvernement de François Bayrou, six jours après son entrée à Matignon. Ce qui le place déjà parmi les Premiers ministres les plus lents à composer leur gouvernement.

  • Braun-Pivet veut "un dialogue constructif"

    La présidente de l'Assemblée nationale, également conviée à la concertation, a très brièvement pris la parole à son entrée à Matignon. "On va essayer d'avoir un dialogue constructif pour apporter de la stabilité au pays", a expliqué la présidente de l'Assemblée nationale.

    La réunion a débuté. La précédente, du même format, avait duré plus de deux heures.

  • "Bayrou a sa censure entre les mains", affirme Tondelier

    Avant la concertation organisée à Matignon autour du Premier ministre, Marine Tondelier pour les Écologistes s'exprime et affirme être avant tout venue pour parler des solutions apportées à Mayotte.

    Elle évoque également la situation politique. "Nous sommes venus non pas parce qu'on voit un chemin, plus les jours passent, moins on voit ce chemin. François Bayrou a sa censure entre les mains, c'est à lui de nous convaincre", a-t-elle brièvement lancé avant d'entrer dans l'hôtel de Matignon.

  • Matignon surnommé "la cage aux folles" sous Gabriel Attal ? L’Élysée refuse de commenter l’article du "Monde"

    Dans une enquête, le journal Le Monde révèle des propos à caractère homophobe qui auraient été tenus par les conseillers du président pour désigner les équipes de Gabriel Attal lorsqu'il était à Matignon.

    Selon Le Monde "l’Élysée avait baptisé Matignon la cage aux folles" durant cette période. Une référence à peine voilée à l’homosexualité du Premier ministre le plus jeune de la Ve République. Des informations que l'Élysée refuse de commenter auprès du HuffPost.

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  • Combien de temps a François Bayrou pour nommer son gouvernement ?

    Déjà six jours que François Bayrou a été nommé comme Premier ministre par Emmanuel Macron, et les contours de son futur gouvernement semblent toujours aussi flous. Pour autant, la composition de son gouvernement n'est encadrée par aucun impératif de temps.

    Et son prédécesseur avait pris son temps, avant de nommer son équipe qui n'est restée en poste que trois mois.

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  • Pour le RN, Bayrou réunit "ceux qui ont échoué"

    Également exclu de la concertation autour de François Bayrou, le Rassemblement national y voit, par l'intermédiaire de son député Jean-Philippe Tanguy, une hypocrisie. "Ca veut tout dire, il veut réunir ceux qui ont échoué. Ni Marine Le Pen ni Jordan Bardella n’ont créé un centime des 300 milliards de dettes qui accablent le pays", a estimé Jean-Philippe Tanguy sur France 2 jeudi matin en ajoutant que son parti représente "la légitimité démocratique de 11 millions d'électeurs".

    Dans son courrier, François Bayrou précise inviter les partis "qui ont eu la responsabilité des affaires du paysà une période ou une autre de la Ve République".

  • Bayrou est bien moins populaire que ses prédécesseurs lors de leurs débuts à Matignon, selon un sondage

    Débuts très compliqués pour François Bayrou à Matignon. Ses premiers jours ont été marqués par plusieurs polémiques, entre son choix d'assister au conseil municipal de Pau et de se contenter d'une visio pour la cellule interministérielle de crise sur la situation à Mayotte, ou encore ses déclarations sur Mayotte, sous-entendant que le 101e département ne fait pas partie du "territoire national".

    Des débuts compliqués qui se traduisent avec un sondage Ifop pour SudRadio publié ce jeudi. Alors que Michel Barnier et Gabriel Attal avaient respectivement recueillis 52% et 53% de satisfaction dans les jours suivant leur nomination à la tête du gouvernement, François Bayrou atteint à peine 36%.

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  • Panot confirme le dépôt d'une motion de censure et "croit" que le NFP se retrouvera sur son vote

    Du côté des partis non-invités à Matignon pour cette nouvelle concertation, La France Insoumise. Sa cheffe de file à l'Assemblée, Mathilde Panot a estimé que la réunion à Matignon est "une chimère", et affirme "croire" que les quatre composantes du Nouveau Front populaire voteront la motion de censure que son groupe déposera le 14 janvier, après la déclaration de politique générale de François Bayrou. "C’est le moment (…) qui décidera qui est dans l’opposition au gouvernement et qui soutient ce gouvernent", a-t-elle affirmé sur BFMTV.

    De son côté, le RN, également exclu de cette concertation, avait annoncé qu'il ne censurera pas "a priori" le futur gouvernement Bayrou.

  • Darmanin, Borne, Retailleau... une liste douteuse évoque un premier casting gouvernemental

    Darmanin au Quai d'Orsay, Borne aux Armées, Retailleau maintenu à Beauvau... C'est ce que suggère une liste circulant sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures qui serait la proposition de gouvernement envoyée par François Bayrou à Emmanuel Macron, sur laquelle vous êtes peut-être tombés.

    Une liste à prendre toutefois avec des pincettes, tant les compositions fantaisistes de gouvernement sont fréquentes dans l'attente de la composition d'un casting gouvernemental. Comme le relève Libération, preuve du peu de crédit qu'il faut apporter à cette liste, le nom du supposé futur secrétaire d'État chargée de l'Enseigement supérieur, "Camille Gallape". Un nom mal orthographié puisque le président de l’Université Paris-Saclay, s'écrit Camille Galap.

    Une liste pourtant largement commentée par certains médias comme Europe 1, Radio Courtoisie ou encore le site d’information Economie Matin, un média dont la fiabilité a déjà été mise en cause pour avoir publié plusieurs fausses informations, précise Libération.

  • Bayrou prolonge les concertations amorcées par Macron

    Une réunion de concertations qui se déroule à la demande d'Emmanuel Macron, qui avait, le 10 décembre, réuni ces mêmes partis à l'Élysée, et avait chargé son Premier ministre de poursuivre ce type de concertations.

    Une nouvelle concertation qui s'est déroulée dans un certain flou autour de la composition du futur gouvernement. Alors qu'une source proche du Premier ministre annonçait que François Bayrou avait proposé un casting au chef de l'État, quelques minutes plus tard, Matignon démentait cette information, avant d'inviter les partis à une nouvelle concertation à Matignon.

  • Une dernière concertation à 14h avant l'annonce du gouvernement ?

    Une nouvelle fois, les partis hormis le RN et LFI sont conviés à Matignon, à partir de 14h, autour du Premier ministre François Bayrou et en compagnie des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Une réunion à laquelle socialistes et écologistes assisteront malgré leurs réticences initiales. "Nous ne participerons ni au gouvernement que vous formerez, ni aux discussions relatives à sa composition", écrivent ainsi les députés socialistes.

    Du côté des écologistes, même état d'esprit et un rappel qu'ils demeurereont dans l'opposition.

    Six jours après son arrivée à Matignon, François Bayrou n'a pas encore annoncé la composition de son gouvernement. Il avait annoncé sa volonté de le nommer "d'ici la fin de semaine". Entre la trêve de Noël qui approche et l'urgence de trouver un budget pour 2025, François Bayrou devrait rapidement annoncer la composition d'un gouvernement, au moins partiel.

  • Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique et l'attente autour de la composition du gouvernement.