Les célébrations de la mort de Jean-Marie Le Pen divisent la classe politique
La soirée suivant la mort de Jean-Marie Le Pen a été marquée par des scènes de liesse dans plusieurs villes comme Lyon, Paris et Rennes. Des scènes rapidement condamnées par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, issu de la droite très conservatrice.
"Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses", a-t-il réagi sur X.
Une indignation partagée par le ministre des Armées Sébastien Lecornu sur Europe 1. "Le combat politique c'est pour les vivants, donc il faut poursuivre avec les vivants mais respecter les morts, c'est une question de dignité", a-t-il réagi ce mercredi matin.
La cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a indiqué sur RTL que les rassemblements festifs ne la "choquent pas". "Ceux qui sont choqués (…) d’une jeunesse qui continue d’emmerder le FN, sont Charlie le matin, (…) et le soir sont choqués que des gens puissent faire une blague ou des rassemblements symboliques sur la mort d’un dirigeant d’extrême droite", a-t-elle réagi ce mercredi matin. "Personne ne danse sur un cadavre, il faut arrêter de dire n’importe quoi", s’est-elle aussi indignée, en réaction aux prises de parole outrées de certains politiques.
Un "apéro géant" après la mort de Jean-Marie Le Pen : "Je ne suis pas choquée. Personne ne danse sur un cadavre, il faut arrêter de dire n'importe quoi"@MathildePanot dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/GDdIH1mpkN
— RTL France (@RTLFrance) January 8, 2025