Michel Barnier Premier ministre : "la politique française est malade", déplore Gabriel Attal lors de la passation de pouvoir, suivez notre direct

Après 51 jours d’attente de nombreux noms évoqués, le président de la République a finalement décidé de nommer Michel Barnier au poste de Premier ministre. À gauche, les critiques se multiplient. Suivez notre live.

51 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, la passation de pouvoir avec Michel Barnier a eu lieu. (Photo Sarah Meyssonnier / POOL / AFP)
51 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, la passation de pouvoir avec Michel Barnier a eu lieu. (Photo Sarah Meyssonnier / POOL / AFP)

Le dénouement, enfin. 51 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, Emmanuel Macron a nommé un Premier ministre en la personne de Michel Barnier, désormais chargé de composer un gouvernement.

Une tâche loin d'être évidente, dans un contexte politique explosif. L’ancien ministre des Affaires étrangères devra en effet faire face au risque de censure à l’Assemblée Nationale, notamment de la part du Nouveau Front populaire, arrivé en tête des dernières élections législatives. Du côté du Rassemblement National, les premières réactions ont été très fraiches à l’évocation du nom de Michel Barnier, que le député Jean-Philippe Tanguy a qualifié de "fossile". Suivez notre direct.

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  • "Nous allons davantage agir que parler" affirme Barnier

    Michel Barnier voudra répondre, "autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d'abandon, d'injustice, qui traverse nos villes, quartiers et campagnes. Je pense à l'accès au services publics, la sécurité au quotidien, la maitrise de l'immigration, au travail et au niveau de vie des Français. Qu'attend on d'un Premier ministre ? Dire la vérité, sur la dette financière, écologique (...) je dirai la vérité", poursuit Michel Barnier, abordant la tâche qui l'attend.

    "Il faudra de la persévérance, pour l'emploi, notamment industriel, et la défense de nos intérêts en Europe. Il y aura des changements et des ruptures. Il faudra beaucoup d'écoute, de respect, entre le gouvernement et le parlement, d'écoute avec toutes leds forces politiques représentées, mais aussi. vis a vis des partenaires sociaux, économiques, qui font partie de notre tissu républicain", a affirmé Michel Barnier.

    "Nous allons davantage agir que parler pour trouver les solutions qui marche. Le gouvernement n'aura pas la prétention que la science infuse ne vient que de lui. J'ai appris que les bonnes idées venaient de partout, notamment des plus modestes (...) j'ai bien des exemples en tête de progrès grâce a de bonnes idées de bonnes solutions apportées par des gens d'en bas, qu'il faut respecter. Je ferai tout pour être à la hauteur de leur attente et de leur espérance. Au travail", conclu Michel Barnier, applaudi par Gabriel Attal et la cour de Matignon.

  • Barnier : "Nous sommes dans un moment grave"

    Michel Barnier prononce ses premiers mots de Premier ministre, et salue le discours de Gabriel Attal. Comme Gabriel Attal, il salue sa mère, et ses combats notamment pour la sécurité routière ou les handicapés mentaux.

    "Nous sommes dans un moment grave, j'aborde cette nouvelle page avec beaucoup d'humilité", poursuit Michel Barnier, qui fait référence aux Jeux olympiques et au bénévolat, aux associatifs, qui sont "l'honneur de la République".

  • Pour Attal "la politique française est malade"

    "La politique française est malade, déplore désormais Gabriel Attal, mais la guérison est possible", poursuit-il, appelant à "sortir du sectarisme".

    Il pointe les paradoxes de la France, qui fait preuve de "défaitisme" et de "pessimisme", mais qui assure en même temps l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, mais affirme qu'il y a "plus de raisons d'espérer que de douter."

    Il remercie ses équipes, les parlementaires et les candidats battus de la majorité lors des dernières législatives et conclut avec une forme de transition vers l'avenir en s'adressant directement aux Français, habitants d'un pays "qui n'est pas n'importe quel pays". Il est longuement applaudi par ses équipes avant que Michel Barnier ne prenne la parole.

  • "Huit mois c'est trop court", regrette Gabriel Attal

    Gabriel Attal poursuit en faisant le bilan de ses huit mois comme Premier ministre.

    "Huit mois c'est trop court, il y a une frustration je ne le cache pas a quitter mes fonction mais aussi une sentiment du devoir accompli dans le temps qui m'a été imparti (...) nous avons agi, travaillé d'arrache pied avec une ambition : respecter nos promesse. Dans d'autres circonstances nous aurions mené ce travail à bon port, nous aurions permis à des Français de vivre mieux, aux classes moyennes de retrouver leur place lentement dans la société et à la France d'être plus forte, encore", affirme l'ex Premier ministre.

    Il évoque ensuite les chantiers en cours : la rémunération du travail notamment, et le besoin de service public dont l'école". Il fait une demande à Michel Barnier : "de faire de l'école de la République une priorité absolue car c'est l'assurance vie de la République".

    "L'école est la mère des batailles", martèle Gabriel Attal, ancien ministre de l'Éducation. Il évoque ensuite la santé, comme autre service public prioritaire et évoque également des projets de loi à dosposition de Michel Barnier, sur la rémunération du travail ou la santé, ou l'adaptation au changement climatique.

  • Attal salue Michel Barnier, "un grand élu local" avec une expérience "quasiment inégalée du service de l'État

    Sur le perron de Matignon, Gabriel Attal a tenu à féliciter Michel Barnier, "un grand élu local" avec une expérience "quasiment inégalée du service de l'État (...)". Le Premier ministre sortant a également remercié Emmanuel Macron pour la confiance accordée. "C'est l'honneur d'une vie, servir son pays, et on ne le fait jamais seul", a poursuivi Gabriel Attal, à l'adresse de ses équipes réunies à Matignon.

    "J'emporte avec moi vos visages, vos vies vos doutes, votre ofrce de caracrère aspiration à l'unité et à la concorde. Je veux dire aux Français combien je les aime, un grand peuple indomptable et profondément attaché aux valeurs de la République", a poursuivi Gabriel Attal, qui retrace les moments traversés et les Français rencontrés durant son passage à Matignon.

  • Macron remercie Attal pour avoir "fait avancer le pays et contribué à son rayonnement"

    Alors que Gabriel Attal vit ses derniers instants à Matignon, où il reçoit son successeur Michel Barnier, le président de la République a publié un message de remerciements envers Gabriel Attal.

    "Avec le Gouvernement, vous avez fait avancer le pays et contribué à son rayonnement dans un moment important. Au service de nos concitoyens, la France au cœur", écrit le président.

  • Barnier entre à Matignon, accueilli par Attal

    Michel Barnier fait son entrée dans la cour de l'hôtel de Matignon, accueilli par Gabriel Attal. Les deux hommes vont désormais échanger dans leurs bureaux avant un discours de passation de pouvoir, sur le perron. Gabriel Attal quittera ensuite Matignon;

  • Plusieurs fois ministre, négociateur du Brexit, retour sur 50 ans de vie politique de Michel Barnier

    Ministre, député européen, sénateur, négociateur du Brexit, commissaire européen, conseiller général... En 50 ans de vie politique, Michel Barnier a le CV d'un professionnel de la politique.

    À quelques minutes de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Gabriel Attal, son portrait est à lire dans cet article.

  • Les défenseurs des droits LGBT+ n’oublient pas son vote de 1981

    Michel Barnier, c'est 50 ans de vie politique, des postes de ministre, de député européen, de négociateur du Brexit, et des milliers de vote. Mais depuis sa nomination, c'est un vote en particulier qui retient l'attention. Plus d'infos dans cet article

    Le 20 décembre 1981, un vote important a lieu à l'Assemblée : celui pour la dépénalisation de l'homosexualité. 155 députés vont voter contre, dont Michel Barnier, député de Savoie âgé de 30 ans.

    Comme le relève notamment Manuel Bompard, Michel Barnier a également voté contre le remboursement de l'Interruption Volontaire de Grossesse, en 1982. Il a également, à deux reprises, refusé le PACS en 1998 et 1999 au Sénat.

  • Pour son premier appel, Barnier a choisi... Yaël Braun-Pivet

    C'est une anecdote symbolique, mais qui peut signifier une volonté politique. Pour son premier appel officiel comme Premier ministre, Michel Barnier a appelé la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, rapporte Le Parisien. Il déjeunera avec elle samedi, poursuit le quotidien.

    Peu après la nomination du nouveau Premier ministre, la présidente de l'Assemblée a appelé le chef de l'État à convoquer une session extraordinaire de l'Assemblée pour permettre au Premier ministre de "s'exprimer rapidement devant la Représentation nationale et nous permettre de reprendre nos travaux", a-t-elle tweeté.

  • Castets s'inquiète "des concessions a priori vis-à-vis du RN"

    Candidate désignée par le Nouveau Front Populaire mais rapidement écartée par Emmanuel Macron, Lucie Castets a dénoncé "une décision qui va à rebours de la logique de nos institutions", au sujet de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre auprès de Mediapart.

    "Il est très problématique qu’Emmanuel Macron ait pris autant de temps pour arriver à cet aboutissement (...) "Tout indique que sa politique sera la poursuite de celle d’Emmanuel Macron. Voire pire: qu’il a fait des concessions a priori vis-à-vis du RN", réagit Lucie Castets auprès de Mediapart.

  • Comment le nouveau Premier ministre peut-il être (déjà) renversé ?

    À peine nommé que la question de sa chute se pose déjà. Michel Barnier fait face à un grand défi, tant posé par les électeurs lors des dernières législatives que par le président de la République, qui l'a chargé de "constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français".

    Sauf qu'avec une Assemblée morcelée en trois blocs principaux, la question de la durée de vie d'un gouvernement Barnier se pose. Plusieurs solutions existent pour renverser le futur gouvernement Barnier.

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  • Quel "gouvernement de rassemblement" ?

    Dans son communiqué, l'Élysée indique que Michel Barnier est "chargé de constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français". Mais comment constituer un rassemblement de rassemblement alors que l'ensemble des composantes du Nouveau Front Populaire ont annoncé qu'elles voteront la censure du gouvernement ?

    Difficulté supplémentaire : au sein des Démocrates (ex-Modem), des députés semblent loin d'être emballés par la ligne portée par Michel Barnier, comme Erwan Balanant. "En colère, il faut mieux se taire", a-t-il tweeté dans l'après-midi. François Bayrou n'a pas encore réagi à la nomination.

    De quoi laisser penser à "un gouvernement de rassemblement" qui pencherait à droite et sans prise à gauche ?

  • Au tour de Yaël Braun-Pivet de réclamer une session extraordinaire à l'Assemblée

    Après le PCF, le RN, le PS ou encore LIOT, au tour de la présidente de l'Assemblée nationale de réclamer à Emmanuel Macron la tenue d'une session extraordinaire à l'Assemblée. "Le Premier ministre Michel Barnier doit pouvoir s'exprimer rapidement devant la Représentation nationale et nous permettre de reprendre nos travaux entamés sous la précédente législature pour répondre aux attentes des Français. Sécurité, pouvoir d'achat, logement, santé et protection des plus fragiles, les députés sont prêts", écrit-elle.

    Le calendrier prévoit une reprise des travaux de l'Assemblée nationale le 1er octobre, sauf si le président de la République convoque, par décret, une session extraordinaire.

  • En 1971, Michel Barnier était déjà interrogé à la télévision

    À 73 ans, Michel Barnier est le Premier ministre le plus âgé. Il y a 53 ans, il était déjà interrogé à la télévision. Alors étudiant de 20 ans, il venait d'être nommé au Haut conseil de la jeunesse sport et loisir. Une archive proposée par l'INA.

  • Hollande estime que le RN a "donné une forme de quitus" à la nomination de Barnier

    L'ancien président de la République et désormais député PS de Corrèze, François Hollande, a réagi à la nomination de Michel Barnier à Matignon. Le RN a "donné une forme de quitus" à la nomination de Barnier, a affirmé l'ancien chef de l'État, estimant que le RN "est placé en position d’arbitre

  • ADMD, WWF... les associations et ONG réagissent

    Après les responsables politiques, place aux associations et ONG de réagir à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.

    "Le Premier ministre a le pouvoir de changer les choses, notamment en plaçant l'écologie au cœur de l'action gouvernementale pour protéger les Français, créer des emplois et soutenir une activité économique et une agriculture résilientes (...) Après une précédente législature marquée par de graves reculs sur l'environnement, WWF exhorte le nouveau Premier Ministre Michel Barnier à renforcer les engagements du gouvernement pour la transition écologique et la protection de la biodiversité" écrit l'ONG WWF.

    Du côté de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, alors que la loi sur la fin de vie a été victime de la dissolution de l'Assemblée nationale et n'a pas abouti, le président de l’Association Jonathan Denis, "a appris avec beaucoup de circonspection la nomination au poste de Premier ministre de Michel Barnier. Il rappelle que Michel Barnier est issu d’une famille politique qui s’est majoritairement opposée au projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie discuté au printemps dernier", écrit l'ADMD dans un communiqué, et demande "au nouveau chef du Gouvernement de reprendre le plus rapidement possible les discussions entamées pour permettre à chacun, en conscience et pour lui-même, de choisir les conditions de sa propre fin de vie, dans un cadre légal strict, sans aucune obligation pour personne".

  • Combien de temps a le Premier ministre pour nommer un gouvernement ?

    Après 51 jours d'attente pour avoir un Premier ministre, une autre attente va débuter. Celle pour avoir "un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français" selon les voeux du président de la République.

    Une attente qui pourrait s'étendre à plusieurs jours, ou se diviser en plusieurs vagues, comme l'avait décidé Gabriel Attal en février dernier. Car la Constitution ne fixe pas de règle.

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  • Barnier à Matignon : qu'en pensent les candidats déchus ?

    En 51 jours, une multitude de noms de prétendants à Matignon a circulé. C'est finalement Michel Barnier (LR) qui a été nommé par le chef de l'État comme Premier ministre, plutôt que la dizaine de noms qui a jusqu'à présent circulé.

    Président du CESE, Thierry Beaudet a adressé ses "sincères voeux de réussite", et appelé à "s’intéresser au pays et aux Français".

    Dans la course jusqu'au bout, le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a envoyé ses "vœux de succès au service de la France et dans l’intérêt des Français face aux nombreux défis qui s’annoncent".

    Alors que la rumeur autour du maire de Cannes David Lisnard était arrivée sur le tard, ce dernier a félicité le nouveau Premier ministre, et salue cette "nomination qui met heureusement fin à un blocage très préjudiciable à la direction de la France".

    Avant la nomination officielle de Michel Barnier, Bernard Cazeneuve louait ses "qualités et son expérience" sur BFMTV.

  • Qui censurera Michel Barnier ?

    Premier obstacle pour Michel Barnier, tout nouveau Premier ministre, les motions de censure qui pourraient être rapidement déposées, et le faire chuter au vu de la composition de l'Assemblée nationale.

    Le Parti communiste, le Parti socialiste, la France Insoumise et les Écologistes ont annoncé qu'ils voteront une motion de censure, soit 193 députés.

    Le Rassemblement national, avec 126 députés, a annoncé qu'il n'y aura pas de censure immédiate, mais que le parti "jugera sur pièces son discours de politique générale", a assuré Jordan Bardella.

    Dans un communiqué, les 99 députés du groupe Renaissance annoncent qu'"il n’y aura pas de censure automatique, mais des exigences sur le fond, sans chèque en blanc".

  • "Ni RN, ni LFI", "le NFP n'a pas gagné les élections", opposé à la coalition des droites... que disait Michel Barnier ces derniers mois ?

    La nomination de Michel Barnier découle de la dissolution de l'Assemblée nationale il y a presque trois mois, à l'issue des élections européennes, et des élections législatives qui ont suivi.

    Un premier scrutin marqué par la victoire du Rassemblement national et une défaite cinglante des Républicains, parti de Michel Barnier. Au lendemain des résultats des Européennes et de la dissolution, Michel Barnier mettait en garde son parti contre un possible rapprochement avec le Rassemblement national.

    "Dans le moment grave où nous sommes, il n’y a plus aucune confiance dans le pouvoir actuel. Mais Les Républicains ne peuvent pas se tromper de remède. Jamais, jamais une alliance ou un accord avec un parti populiste et anti-européen ne pourra être la solution. Une troisième voie est possible, celle de la responsabilité, de l’ordre et du progrès. Responsabilité face au défi de la paix en Europe et au Proche-Orient. Au défi de l’indépendance de notre pays et de l’Union Européenne. Ordre dans la rue, dans les comptes et à nos frontières. Progrès de notre économie, pour nos entreprises et leurs salariés, à l’école, à l’hôpital, pour l’environnement. Ordre et progrès partout et pour tous ! Je prendrai évidemment ma part à ce rassemblement de la droite, du centre et de tous ceux qui sont attachés à une "certaine idée" de la France", écrivait-il.

    Dans l'entre-deux tours des législatives, Michel Barnier appelait à un barrage à LFI et au RN.

    Au lendemain du second tour des élections législatives, qui ont vu la victoire, relative, du Nouveau Front Populaire, Michel Barnier estimait que "non le NFP n'a pas gagné les élections hier soir, il n'a pas de majorité et n'est pas en capacité de gouverner le pays", écrivait-il notamment.

  • LFI annonce qu'une motion de censure sera déposée

    Sur le plateau de BFMTV, Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis, annonce que son groupe politique "déposera une motion de censure contre le gouvernement". Elle en a profité pour rappeler que la procédure de destitution du président de la République, amorcée par La France Insoumise, se poursuit.

  • Quel âge avaient les précédents Premiers ministres à leur nomination ?

    La situation est cocasse : à 73 ans, Michel Barnier devient le Premier ministre le plus âgé à sa nomination, et succède au Premier ministre le plus jeune, Gabriel Attal.

    De quoi inverser la tendance de ces dernières années au rajeunissement des locataires de Matignon.

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  • Gabriel Attal dit "merci" et prépare la suite

    Premier ministre pour encore quelques heures avant la passation de pouvoir, Gabriel Attal a publié une vidéo de départ. "En un mot : merci. Le lien que nous avons est ce que j’ai de plus précieux. Comptez sur moi pour continuer à le tisser", dit-il dans un montage résumant son action à Matignon.

  • Ancien membre de la Macronie, Sacha Houlié partage son "incompréhension"

    Ancien membre de la coalition présidentielle, qui siège désormais comme député non-inscrit dans l'hémicycle, Sacha Houlié partage son "incompréhension" après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.

    Si M. Barnier applique une politique de coupes dans les services publics, refuse la justice fiscale ou entend imposer les mesures régaliennes des LR (peines planchers, fin de l'excuse de minorité, retour des mesures censurées de la loi immigration), il n'aura pas mon soutien", met en garde le député de la Vienne.

  • Pour Olivier Faure, "nous entrons dans une crise de régime"

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, membre du Nouveau Front Populaire qui était arrivé en tête au soir du second tour des élections législatives, dénonce un "déni démocratique porté à son apogée : un premier ministre issu du parti qui est arrivé en 4e position et qui n’a même pas participé au front républicain. Nous entrons dans une crise de régime", affirme celui qui soutenait la candidature de Lucie Castets.

  • Mélenchon estime que l'élection a été volée", et dénonce une "négation de la volonté du peuple français"

    Après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon a dénonce une "élection volée" et une nomination qui est une "négation de la volonté du peuple français".

    "Nous découvrons un Premier ministre qui est nommé avec la permission et peut être sur la suggestion du Rassemblement national alors que le deuxième tour de l'élection législative avait été tout entier concentré à faire échec à ce RN", a dénoncé Jean-Luc Mélenchon, évoquant "quasiment un gouvernement de monsieur Macron et de madame Le Pen".

    "Nous ne croyons pas un instant qu'il se trouve une majorité à l'Assemblée nationale pour accepter un tel déni de la démocratie", et appelle à manifester samedi 7 septembre "pour le respect de la démocratie et de notre dignité de citoyennes et citoyens", appelant "à la mobilisation la plus puissante que possible pour le respect de la démocratie", a ajouté le leader insoumis.

  • Pour Renaissance, "pas de censure automatique" mais pas de "chèque en blanc"

    Alors que Michel Barnier vient d'être nommé Premier ministre avec pour principale tâche de trouver des compromis pour éviter la censure, le parti d'Emmanuel Macron annonce qu'il n'y aura "pas de censure automatique" mais pas de "chèque en blanc".

    Le Rassemblement national a également annoncé qu'il n'y aurait pas de censure immédiate, préférant "juger sur pièces" son discours de politique générale, durant lequel Michel Barnier fixera le cap politique de son gouvernement.

  • Bardella "jugera sur pièces" Barnier

    Alors que tous les regards sont tournés vers le Rassemblement national et ses 126 députés depuis l'annonce de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, le président du parti a tenu à clarifier la position du RN.

    "Nous jugerons sur pièces son discours de politique générale, ses arbitrages budgétaires et son action. Nous plaiderons pour que les urgences majeures des Français, le pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration, soient enfin traitées, et nous nous réservons tout moyen politique d'action si ce n'était pas le cas dans les prochaines semaines", écrit-il notamment.

  • Michel Barnier (LR) nommé Premier ministre

    Après 51 jours d’hésitations depuis la démission du gouvernement Attal, c’est Michel Barnier, 73 ans, qui a finalement été nommé par Emmanuel Macron comme Premier ministre, indique un communiqué de l’Élysée ce jeudi. Il devient ainsi le Premier ministre le plus âgé et succède au plus jeune Premier ministre.

    Michel Barnier sera désormais en charge de proposer au chef de l’État un gouvernement "de rassemblement au service du pays et des Français" dans les prochains jours, et de trouver une ligne de crête pour éviter la censure immédiate à l’Assemblée nationale. Emmanuel Macron "s'est assuré" que Barnier réunisse les conditions de stabilité et de rassemblement le plus large, précise le communiqué de l'Élysée.

    La passation de pouvoirs avec Gabriel Attal devrait avoir lieu vers 18 heures, rapportent plusieurs médias.

    A priori, les 126 députés RN ont entre leurs mains l’avenir du gouvernement Michel Barnier. Si certains au RN ont tenu des propos durs envers le nouveau Premier ministre, d’autres semblent moins hostiles.

    Selon BFMTV et l'AFP, le RN ne prévoit pas de censure immédiate, et compte notamment attendre sa déclaration de politique générale durant laquelle le Premier ministre doit présenter la ligne politique de son gouvernement, et notamment l'instauration de la proportionnelle.

  • Pas encore officiellement nommé à Matignon, Michel Barnier déjà taillé par le NFP

    Alors que des rumeurs insistantes envoient Michel Barnier (LR) à Matignon, plusieurs députés du Nouveau Front Populaire ont d’ores et déjà fait savoir leur hostilité à cette nomination.

    Arthur Delaporte, élu dans le Calvados, estime qu’Emmanuel Macron, "élu par le front républicain, cède au chantage du RN et à la droite dure. La gauche devait tenter de former un gouvernement, le Président de la République a préféré contourner la logique républicaine", écrit le député NFP sur X.

    Benjamin Lucas, élu dans les Yvelines, estime lui qu’avec cet choix, la "démocratie est piétinée", et dénonce une "forfaiture".

  • Passe d'armes entre un député RN et une députée LR autour de Michel Barnier

    Alors que le nom de Michel Barnier (LR) semble tenir la corde pour entrer à Matignon, il a été ciblé par le député RN Jean-Philippe Tanguy ce jeudi matin sur France Inter : "Monsieur Barnier est fossilisé de la vie politique, tout ce qu'il a pu faire est un échec", a notamment lancé Jean-Philippe Tanguy. Des propos "inqualifiables", qui "révèlent la nature violente du RN". "On peut s’opposer mais dans le respect. Il est du devoir des acteurs politiques d’apaiser les tensions qui minent le débat public", a dénoncé Annie Genevard, députée et secrétaire générale des Républicains.

    "Vous avez tout trahi pour obtenir de la Macronie et de la gauche la Vice-Présidence de l’Assemblée nationale alors commencez par vous appliquer vos leçons de respect et d’éthique républicaine", a répliqué Jean-Philippe Tanguy.

  • Une nomination avant 13h ?

    Selon BFMTV et Le Parisien, la nomination du Premier ministre est, cette fois, réellement imminente. Selon le quotidien, "Gabriel Attal a envoyé un message à ses proches prévoyant une passation de pouvoirs à 16 heures après un communiqué pour officialiser la nomination du nouveau Premier ministre prévu à 13 heures".

    Toujours selon le quotidien, le chef de l'État souhaiterait nommer Michel Barnier, qui accepterait le poste, selon son entourage. Reste à savoir si les prises de parole du RN ce jeudi matin, plutôt hostiles à l'hypothèse, peuvent renverser cette tendance favorable à Michel Barnier.

  • Cazeneuve "demandeur de rien" mais "prêt à assumer ses responsabilités"

    Depuis Aix-en-Provence, où il doit s'exprimer devant des étudiants, Bernard Cazeneuve s'est exprimé sur la situation politique actuelle, lui dont le nom a circulé et qui a été reçu par Emmanuel Macron. Après avoir loué les "qualités et l'expérience" de Michel Barnier, dont le nom circule fortement ces dernières heures, il est revenu sur la situation politique générale.

    "Les Français souhaitent une nouvelle orientation pour la politique du pays. On ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé et tout pouvait continuer comme avant", a-t-il plaidé, avant d'appeler à un dialogue du parlement avec les organisations syndicales sur les questions des "retraites, du pouvoir d'achat, des services publics".

    Les questions sur lesquelles le futur gouvernement doit s'engager selon lui, que l'"ordre républicain, le principe de vivre ensemble et les valeurs de la République soit réaffirmées", et aboutir à une transition écologique "sans décroissance".

    Interrogé sur la possibilité de devenir Premier ministre, Bernard Cazeneuve a rappelé qu'il n'était "demandeur de rien", mais "prêt à assumer (s)es responsabilités si on lui en confiait, par devoir". Alors que son nom a circulé comme possible Premier ministre, l'idée qu'il soit censuré rapidement aurait mis un terme à cette rumeur.

    "La meilleure manière de le savoir (si son gouvernement aurait été censuré, ndlr) ,on nomme le Premier Ministre et on le laisse faire son travail", -t-il commenté, à l'adresse d'Emmanuel Macron.

  • Des "points communs" entre le RN et des macronistes et LR ? Une députée RN qualifiée de "mytho "par le camp présidentiel

    Mercredi soir, la députée RN et porte-parole du parti d'extrême droite affirmait, sur X, que des députés macronistes et LR lui indiquaient avoir des "points communs" avec elle, soulignant qu'ils "mendiaient" le soutien du parti de Marine Le Pen.

    Une affirmation, largement commentée, qui a suscité la colère du bloc présidentiel. "C’est Laure la mytho ! Rien de commun entre nous et le RN : nous sommes universalistes et progressistes, républicains et démocrates, patriotes et européens. Vous êtes membre d’un parti fondé par d’anciens Collabos, j’en passe et des pires. Nous vous combattons", réagit sur X François Cormier-Bouligeon, député EPR du Cher.

    "Le seul point commun que nous ayons avec vous, chère Madame, c’est le fait d’être des élus du peuple. Nous ne partagerons jamais rien avec vous et ne compterons jamais sur votre prétendue bienveillance. Vous êtes les agents du chaos", renchérit le député du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre.

  • Évoqué comme prétendant à Matignon, Karim Bouamrane (PS) va lancer son propre mouvement

    Inconnu du grand public il y a encore 1 mois, Karim Bouamrane a été projeté en pleine lumière à la faveur des rumeurs l'envoyant à Matignon. Fort de cette soudaine notoriété, déjà amorcée avec un portrait flatteur dans le New York Times en marge des JO, le maire socialiste de Saint-Ouen va lancer son propre mouvement : La France humaine et forte.

    De là à voir dans le lancement de ce mouvement une première pierre posée en vue d'une candidature à la prochaine présidentielle . "Il faut une incarnation et un projet, si l’incarnation doit être autour d’un profil comme le sien, alors il est toujours prêt". indique son entourage auprès de Franceinfo, qui révèle l'information.

  • Les 2 choix qui s'offrent à Macron selon le NFP

    Dans un communiqué, le Nouveau Front Populaire met la pression à Emmanuel Macron, lui rappelant que deux choix s'offraient à lui.

    "Le premier est un gouvernement du Nouveau Front Populaire, arrivé en tête dans les urnes.
    Le second est un gouvernement du camp présidentiel, qui ne pourrait être maintenu en place que grâce à un accord tacite avec l'extrême droite. Ce serait une négation totale des élections législatives qui ont vu les Français placer le NFP ent tête et rejeter massivement une arrivée au pouvoir du RN".

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  • L'hypothèse Barnier mort-née ?

    À chaque jour son nom de favori pour le poste de Premier ministre. Après, pêle-mêle, Thierry Beaudet, Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, dont les noms seraient désormais écartés de la liste pour Matignon, c'est, depuis mercredi soir, le nom de Michel Barnier qui revient avec insistance.

    Ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, il se fait surtout connaitre du grand public comme négociateur du Brexit, ces dernières années. À 73 ans, son nom avait, selon plusieurs observateurs, l'avantage de plaire à la droite et de ne pas être, a priori, une ligne rouge pour le RN comme l'est Xavier Bertrand.

    Sauf que l'idée semble avoir été enterrée en direct par le député RN Jean-Philippe Tanguy, sur France Inter : "on fait "du Jurassic Park en permanence" : "On va rechercher des fossiles à qui on essaie de redonner vie." monsieur Barnier est non seulement fossile mais fossilisé de la vie politiquen tout ce qu'il a pu faire est un échec (...) Il pense tout et le contraire de tout et surtout rien du tout. Michel Barnier est bien connu comme étant l’un des hommes politiques les plus stupides de la cinquième République".

    Le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a été un peu moins dur avec Michel Barnier. "Ca fait rêver personne. Les Français sont pas allés voter en se disant 'chouette vivement qu'on sorte de ces élections avec Michel Barnier Premier ministre'. C'est l'incarnation de quelqu'un qui est soumis à la doxa européenne (...) c'est pas notre ligne politique, mais j'attends de voir : est-ce qu'il s'engage a la proportionnelle ? Est-ce qu'il est respectueux du RN ? j'ai le sentiment qu'il l'est plutôt. Est-ce qu'il est décidé à s'engager sur l'immigration la sécurité et le pouvoir d'achat des Français ? Je doute. Ca fait pas rêver, Michel Barnier mais j'attends d'écouter", a-t-il affirmé sur BFM.

    Du côté du PS, Boris Vallaud a annoncé que les députés socialistes censureraient Michel Barnier.

  • Pas de Premier ministre aujourd'hui, les pistes Cazeneuve et Bertrand enterrées ?

    Alors que le nom de Premier ministre était enfin attendu en fin d'après-midi, 50 jours après la démission de Gabriel Attal, un journaliste du Figaro rapporte que le statut quo pourrait durer, au moins un jour de plus.

    Selon Louis Hausalter, Emmanuel "Macron est en passe d'enterrer les pistes Bertrand et Cazeneuve et de tester de nouveaux noms". Une attente qui pourrait même se prolonger jusqu'à la semaine prochaine et la fin des Jeux paralympiques, prévue dimanche, poursuit un cadre de la Macronie auprès du journaliste.

    Selon BFMTV, le nom de Xavier Bertrand serait l'objet d'un blocage important au sein de la Macronie, ce qui repousserait l'annonce du successeur du Premier ministre, alors que le nom de Bernard Cazeneuve n'a plus la cote.

  • Xavier Bertrand et le Rassemblement national, une longue histoire d'"hostilité, voire de haine"

    C'est a priori l'obstacle principal qui se dresse sur la route de Xavier Bertrand en direction de Matignon. La censure annoncée par le Rassemblement national et ses 126 députés de tout gouvernement mené par le président de la région Hauts-de-France.

    Car entre Xavier Bertrand et le parti d'extrême droite, il y a un long passif, l'ancien ministre de la Santé ayant eu, depuis longtemps des mots violents envers le RN. "Ce sont des bons à rien", "la seule compétence du RN c'est de savoir capter la colère des Français", "menteurs", "charlots"...

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  • La procédure de destitution de Macron déposée, 80 députés signent

    Elle était dans les cartons depuis plusieurs semaines, la procédure de destitution du président de la République a été déposée, à l'initiative de LFI. Elle a été signée par 80 députés : les 72 députés LFI, 2 élus écologistes dont Sandrine Rousseau, 3 élus ultra-marins du groupe GDR, ainsi que certains anciens membres de LFI. Alexis Corbière assure ainsi l'avoir signée.

    Toutes les étapes de la procédure de destitution à retrouver dans le détail dans cet article

  • Réforme des retraites, baisse de la TVA, ISF… ces colères qui attendent le futur gouvernement

    Le nom du futur Premier ministre n'est pas encore connu, mais les chantiers qui l'attendent sont eux bel et bien connus. Et la tâche sera d'ampleur. Selon un sondage Odoxa pour Challenges, l’abrogation de la réforme des retraites s’impose comme un enjeu central des négociations politiques, une majorité de Français rejette toujours cette réforme controversée, et elle a été au coeur de la campagne des législatives.

    Toujours selon ce sondage, la baisse de la TVA (51 %), le rétablissement de l’ISF et l’augmentation des impôts pour les Français les plus aisés (46 %), la hausse du Smic (43 %) et des impôts sur les grandes entreprises (42 %) sont une priorité pour les personnes interrogées.

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  • David Lisnard "ne pense pas que cette hypothèse se présente"

    Interrogé par Ouest-France, David Lisnard tempère les ardeurs autour de sa possible entrée à Matignon. "Je ne pense pas que cette hypothèse se présente", a-t-il indiqué, avec prudence, au journal local. Son nom revenait ses dernières heures parmi les principales rumeurs, avec pour avantage de ne pas être l'objet d'une motion de censure du RN en cas d'entrée à Matignon, au contraire de Xavier Bertrand ou Bernard Cazeneuve.

  • L'hypothèse Lisnard jugée "peu probable" par un conseiller de l'exécutif

    À chaque journée un nom pour le poste de Premier ministre, et ce mercredi 4 septembre c'est celui de David Lisnard qui émergeait comme outsider de Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand. Mais cette piste a été jugée épeu probableé par un conseiller de l'exécutif, qui s'est exprimé auprès de l'AFP.

    Le nom du Premier ministre pourrait être dévoilé en fin d'après-midi, avant les journaux télévisés de 20 heures.

  • "C’est Macron mais avec beaucoup de Le Pen dedans", chez LFI l'hypothèse Lisnard commentée

    C'est le nom qui monte ces dernières heures, comme outsider de Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve : David Lisnard. Le maire de Cannes, président des maires de France et ancien LR pourrait entrer à Matignon, selon certaines indiscrétions, le seul des trois profils à ne pas être censurés par les 126 députés RN.

    Une hypothèse qui n'emballe pas du tout chez LFI. Le député Antoine Léaument le qualifie de "Macron mais avec beaucoup de Le Pen dedans".

    Même son de cloche chez son collègue du Nord Aurélien Le Coq. "Macron est-il entrain de choisir le premier ministre avec le Rassemblement National ? Les Français•es ont voté aux législatives pour battre l'extrême droite et l'empêcher d'arriver au pouvoir !", écrit-il avant de conclure en appelant à signer la pétition appelant à la destitution d'Emmanuel Macron.

    David Lisnard s'est notamment fait remarquer par ses prises de position contre le burkini, appelle à plusieurs reprises "à un sursaut et à un retour à l’ordre" comme lors des émeutes suites à la mort de Nahel, et confiait en octobre dernier au JDD vouloir "un projet de société axé sur la liberté et la responsabilité individuelle" qui "s’oppose à une vision de gauche axée sur l’égalité" pour "en finir avec quarante ans de "social-étatisme". Son ambition d'alors : rassembler les électeurs de la macronie à Reconquête mais aussi "des gens de gauche, des citoyens anti-wokistes et attachés à l’universalisme républicain".

  • Une annonce entre 17h et 20h, vers une nomination surprise ?

    Selon les informations du service politique de BFMTV, le nouveau Premier ministre pourrait être nommé entre 17h et 20h, selon l'entourage du chef de l'État, afin que le nom soit diffusé dans les JT de 20h, regardés par plusieurs millions de Français chaque soir.

    Un nom qui pourrait être celui de Xavier Bertrand, de Bernard Cazeneuve, mais un troisième nom émerge, poursuit BFMTV : celui de David Lisnard. Maire de Cannes, président de l'Association des Maires de France (AMF) ancien membre de LR, il quitte le parti et crée "Nouvelle Énergie".

    Principal avantage de son profil : il n'est pas considéré comme hostile au RN par Marine Le Pen, à l'inverse de Xavier Bertrand. "Il y a des gens qui se comportent bien dans la vie politique. Jean-Louis Borloo, par exemple, avec qui on a des vraies différences d’approche et qui se comporte bien. David Lisnard aussi", affirmait le vice président du RN, Sébastien Chenu, sur LCI ce mercredi."

  • Comment Emmanuel Macron s’est piégé tout seul avec son critère de "non-censure" du futur Premier ministre

    Emmanuel Macron l'a répété : il cherche un Premier ministre qui soit suffisamment consensuel pour ne pas être renversé à la première motion de censure déposée. Un exercice d'équilibriste au vu de la composition de l'Assemblée nationale.

    Un critère qui ressemble de plus en plus à un piège pour Emmanuel Macron, qui se rend ainsi dépendant des trois blocs de l'Assemblée, qui, tour-à-tour selon les hypothèses présentées, ont annoncé leur choix de censurer tel ou tel.

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  • En l’absence de gouvernement, le budget 2025 peut-il être reporté ?

    L'échéance, cruciale, approche et l'absence de gouvernement fait craindre le pire à certains observateurs. Au plus tard le 1er octobre, le projet de loi de finances 2025 doit être déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale, après être passé par le Conseil d'État, le Haut conseil des finances publiques, et validé en conseil des ministres.

    Sauf qu'en l'absence de gouvernement, la feuille de route semble impossible à tenir. Se pose alors la question de reporter le budget 2025, qui devra de toute manière être prêt pour le 31 décembre.

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  • Lucie Castets nie avoir été rémunérée par le NFP

    Mardi soir, Marianne rapportait que l'équipe de Lucie Castets réclamait 51 000 euros mensuels pour le staff, et 9 000 euros pour elle. Une information démentie par la principale intéressée, ce mercredi.

    "Depuis ma désignation le 23 juillet, ni moi ni personne de mon équipe n’avons touché le moindre euro de la part du Nouveau Front populaire. Une estimation budgétaire avait été proposée en juillet par le NFP, elle n’a jamais été mise en oeuvre. Les centaines d’heures de préparation, de réunions et de déplacements ont été réalisées à titre bénévole. Je veux remercier très chaleureusement toutes celles et ceux qui m’accompagnent au quotidien, pour leur soutien et l’incroyable énergie déployée. Rien ne peut se faire sans eux", écrit-elle sur X.

    Une mise au point saluée par les autres membres du Nouveau Front Populaire dont Marine Tondelier et Olivier Faure, qui en profitent pour égratigner les "intox", et pointer du doigt "celles et ceux qui - toujours bien intentionnées n'est-ce pas - forcément ;) - relaient tout et n'importe quoi".

  • Bertrand, Cazeneuve... ou une surprise ?

    Alors que les proches de Marine Le Pen rapportent que le chef de l'État pourrait nommer son Premier ministre ce mercredi, le duel Cazeneuve - Bertrand semble s'imposer, malgré le risque d'une censure. Du côté du RN, qui a assuré, fort de ses 126 députés, une censure pour l'une ou l'autre des solutions, on pousse pour un autre nom : Jean-Louis Borloo.

    Le vice-président du parti, Sébastien Chenu, a évoqué les critères à remplir pour le que le futur Premier ministre ne soit pas immédiatement censuré par le RN. Parmi ceux évoqués sur LCI, "quelqu'un qui respecterait les oppositions", a-t-il indiqué, soulignant qu'"il y a des gens qui se comportent bien dans la vie politique tout en ayant des options différentes". Et d'illustrer son propos : "Jean-Louis Borloo est par exemple quelqu'un avec qui on a des vraies différences d'approche, c'est le moins qu'on puisse dire, et qui est un homme qui se comporte bien".

    Un nom évoqué au président lors de la première session de concertations par Renaud Muselier, président Renaissance de la région PACA. Un nom déjà évoqué par le président ces dernières semaines, selon plusieurs médias.

    Le 28 août, Le Parisien rapportait qu'Emmanuel Macron s'était renseigné sur l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy : “Il est en forme ?”, aurait-il demandé au sujet de l’ancien ministre de la Ville et de l’Écologie. Le 6 août dernier, L’Opinion lisait les noms qu’Emmanuel Macron envisageait : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Jean-Louis Borloo, Bernard Cazeveuve...