Liban : une offensive terrestre d'Israël "dès cette semaine" ? "Nous gagnerons ce combat", répond le Hezbollah, suivez notre direct

Selon le Wall Street Journal, les forces spéciales de l'armée israélienne ont mené des raids ciblés "en prévision d'une éventuelle offensive terrestre qui pourrait commencer dès cette semaine".

Les frappes israéliennes sur le Liban se poursuivent malgré la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah (Photo by AFP)
Les frappes israéliennes sur le Liban se poursuivent malgré la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah (Photo by AFP)

72 heures après la mort d'Hassan Nasrallah, le numéro 2 du Hezbollah a pris la parole. "Le Hezbollah poursuivra avec les mêmes objectifs et plans que ceux établis par Nasrallah", a affirmé Naïm Kassem. "Nous continuerons à soutenir Gaza et à défendre le Liban (...) Nous savons que le combat risque d'être long. Nous sommes prêts et préparés si Israël veut lancer une incursion terrestre. Israël n'atteindra pas ses objectifs et nous gagnerons ce combat", a-t-il mis en garde.

Car selon le Wall Street Journal, les forces spéciales de l'armée israélienne ont mené des raids ciblés dans le sud du Liban "en prévision d'une éventuelle offensive terrestre qui pourrait commencer dès cette semaine". "Le calendrier de toute action terrestre pourrait changer", selon le journal américain.

Parmi les nombreuses victimes enregistrées depuis l'intensification des frappes israéliennes au Liban, un deuxième ressortissant a été tué, indiquent les autorités, après la mort d'une Française âgée de 87 ans en fin de semaine dernière.

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  • À la une

    Le point sur la situation :

    - Israël a porté un coup dur au Hezbollah, en tuant son chef, Hassan Nasrallah, dans des bombardements vendredi. Son corps a été retrouvé parmi les décombres. Une frappe qui a aussi tué Ali Karaké, le commandant du front sud du Hezbollah, a annoncé dimanche le mouvement chiite. L'armée israélienne affirme de son côté que "plus de 20 autres terroristes de différents grades" ont également été éliminés. Hachem Safieddine est donné favori pour remplacer Hassan Nasrallah. Plus d'infos dans cet article

    - Le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem "le Hezbollah poursuivra avec les mêmes objectifs et plans que ceux établis par Nasrallah (...) Nous ne changerons pas de position. Nous continuerons à soutenir Gaza et à défendre le Liban" a-t-il affirmé, précisant que la succession de Nasrallah se fera "dès que possible".

    - Après la mort d'Hassan Nasrallah, Israël a poursuivi ses frappes ciblant le Hezbollah au Liban. Ce lundi, le Hamas annonce la mort de son chef au pays du Cèdre dans une frappe aérienne. La capitale Beyrouth a été frappée pour la première fois depuis le 7 octobre. Plus d'infos dans cet article

    - Selon le Wall street journal, les forces spéciales de l'armée israélienne ont mené des raids ciblés dans le sud du Liban "en prévision d'une éventuelle offensive terrestre qui pourrait commencer dès cette semaine".

    - Les conséquences diplomatiques de la mort d'Hassan Nasrallah, considéré comme l'un des hommes les plus influents du Liban, inquiètent, notamment sur la stabilité du Proche-Orient. Objet d'un véritable culte au Liban, il était l'une des figures cruciales de ce que Téhéran et ses soutiens nomment "l’axe de la résistance", alliance historique entre l’Iran, la Syrie et les différentes armées pro-iraniennes au Moyen-Orient. L'Iran a toutefois indiqué qu'il ne va pas déployer de combattants pour affronter Israël. Plus d'infos dans cet article

  • Bombes anti-bunkers, renseignements... Comment Israël a éliminé Hassan Nasrallah au Liban

    La mort d'Hassan Nasrallah, à la tête du Hezbollah depuis 32 ans, a marqué les esprits. Vendredi, il a été tué dans une frappe aérienne menée par Israël sur son quartier général. Pour en arriver là, Israël a utilisé les grands moyens.

    "Nous avons utilisé les renseignements que nous avions recueillis depuis des années, nous disposions d'informations en temps réel et nous avons effectué cette frappe", a assuré vendredi à des journalistes le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée israélienne.

    Plus d'infos dans cet article

  • Netanyahu intègre son ex-rival dans le gouvernement pour assurer la survie de sa majorité

    Gideon Saar ancien rival et ex-ministre de Benyamin Netanyahu, est entré au gouvernement israélien dimanche. Une opération stratégique mais risquée pour le Premier ministre, qui renforce sa majorité, en obtenant le soutien de quatre députés supplémentaires.

    Mais le remaniement pourrait diminuer la force de l'extrême droite suprémaciste et ouvrir la voie à un règlement de la polémique sur la conscription des ultra-orthodoxes israéliens. Plus d'infos dans cet article

  • Netanyahu met en garde l'Iran

    Dans une vidéo publiée dans l'après-midi sur X, Benyamin Netanyahu s'est directement adressé aux Iraniens. "Il n'y a pas d'endroit au Moyen-Orient qu'Israël ne puisse atteindre", a-t-il menacé dans cette publiée en anglais.

    Il avertit les Iraniens que son "régime plonge(ait) notre région plus profondément dans l'obscurité et plus profondément dans la guerre".

  • L'armée israélienne affirme avoir "éliminé" deux commandants du FPLP au Liban

    Le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) aurait perdu deux commandants, tués par l'armée israélienne, selon Tsahal. La frappe aérienne aurait eu lieu dans la nuit au Liban. "Au cours de la nuit (...) l'armée de l'air israélienne a frappé et éliminé le terroriste Nidal Abdel-Aal, chef de la branche libanaise de l'organisation terroriste du FPLP. Le terroriste Imad Odeh, qui était le chef du bureau militaire du FPLP au Liban, a été éliminé en même temps que lui", selon le communiqué de l'armée.

    Le FPLP était au coeur de l'actualité en novembre dernier, accusé par Israël de retenir en otages une famille israélienne, kidnappés le 7 octobre 2023. La diplomatie israélienne avait aussi affirmé que ce mouvement aurait des liens avec certains partis de la gauche française. Des accusations niés par la France insoumise.

  • "Les solutions diplomatiques existent" rappelle Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères en déplacement au Liban

    "Les solutions diplomatiques existent : cessez-le-feu, respect du droit international et humanitaire, mise en œuvre de la résolution 1701". C'est le message, diplomatique, passé par le nouveau ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui a eu des échanges avec les autorités libanaises.

    "La France reste aux côtés du Liban", a-t-il tenu à rassurer après un échange avec les autorités libanaises, dont le Premier ministre Najib Mikati.

  • Les familles de disparues dans des bombardements appelées à effectuer des tests ADN

    Plusieurs centaines de personnes ont été tuées au Liban dans des frappes menées par Israël contre le Hezbollah. Des victimes parfois tuées dans des effondrements de bâtiments touchées par des frappes aériennes, et dont l'identification est parfois difficile.

    La Direction générale des Forces de sécurité intérieure a appelé les familles des disparus dans les frappes israéliennes sur le Liban à se rendre dans des centres pour effectuer des tests ADN, des corps et des restes n'ayant pas encore été identifiés. "Afin d'aider les familles des disparus à cause de l'agression israélienne contre le Liban, et pour faciliter l'identification des victimes non identifiées ou des restes humains, la Direction générale des Forces de sécurité intérieure demande aux proches des disparus" de se rendre dans des centres de la police judiciaire pour "fournir les échantillons nécessaires aux tests ADN".

  • La mort de Hassan Nasrallah, "pas la dernière étape" selon Israël

    La mort d'Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, dans une frappe aérienne vendredi, pouvait laisser penser qu'Israël avait rempli son objectif et cesser les bombardements sur le Liban, pour toucher le Hezbollah.

    Mais dans une déclaration à la presse ce lundi, le ministre israélien de la Défense assure que l'élimination de Nasrallah n'est "pas la dernière" étape. "L’élimination de Nasrallah est une étape très importante, mais ce n’est pas la dernière. Pour assurer le retour des communautés du nord d'Israël, nous utiliserons toutes les capacités dont nous disposons", a déclaré Yoav Gallant lors d'une visite à des soldats d'une unité de blindés déployés à la frontière israélo-libanaise.Des frappes se poursuivent, et une opération terrestre pourrait avoir lieu "dès cette semaine", selon le Wall street journal.

  • Pourquoi l'armée libanaise ne s'implique-t-elle pas dans le conflit entre Israël et le Hezbollah ?

    Depuis plus d'une semaine, le territoire libanais est touché par des frappes aériennes menées par Israël pour atteindre le Hezbollah. Des opérations qui ont fait plusieurs centaines de victimes. Pour autant, l'armée libanaise ne s'implique pas.

    Les explications d'un ancien général de l'armée libanaise et professeur de géopolitique à l'université dans cet article.

  • L'Iran ne va pas déployer de combattants pour affronter Israël

    Après la mort d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, la réaction du Liban était scrutée, par crainte d'un embrasement régional. Ce lundi, la diplomatie iranienne annonce que Téhéran ne va pas déployer de combattants pour affronter Israël.

    Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l'agression du régime sioniste", estime la diplomatie iranienne.

  • Une offensive terrestre israélienne au Liban "dès cette semaine ?"

    Depuis plusieurs jours, la rumeur d'une possible offensive terrestre israélienne circule. Ce lundi, selon le Wall street journal, les forces spéciales de l'armée israélienne ont mené des raids ciblés dans le Sud du Liban "en prévision d'une éventuelle offensive terrestre qui pourrait commencer dès cette semaine".

    Des raids dont "des incursions dans les tunnels du Hezbollah situés le long de la frontière". "Le calendrier de toute action terrestre pourrait changer", selon le journal américain. "Israël subit de fortes pressions de la part des États-Unis pour ne pas mener une invasion majeure. On ne sait pas encore combien de temps Israël chercherait à tenir le territoire ou si l'incursion ressemblerait plutôt à une série de raids plus importants".

    En réaction à ces rumeurs, le numéro 2 du Hezbollah Naïm Kassem a mis en garde: "Nous sommes prêts et préparés si Israël veut lancer une incursion terrestre. Israël n'atteindra pas ses objectifs et nous gagnerons ce combat", a-t-il affirmé.

  • Naïm Kassem, numéro 2 du Hezbollah : "Le Hezbollah poursuivra avec les mêmes objectifs"

    Le numéro deux du Hezbollah, Naïm Kassem, prend la parole pour la première fois après la mort d'Hassan Nasrallah, depuis un lieu tenu secret. "Nasrallah est parmi nous, et il le sera toujours", affirme-t-il aux combattants du mouvement.

    Selon des propos rapportés par le média L'Orient Le Jour, Naïm Kassem, numéro 2 du Hezbollah, accuse Israël de commettre "des massacres dans toutes les régions du Liban". "Israël s'en prend aux civils, à l'association scoute al-Rissala (les secouristes du mouvement Amal, ndlr), aux enfants et aux femmes. Ces personnes ne se battent pas, mais elles se font tuer", ajoute-t-il. Selon lui, "les États-Unis participent à ces massacres en soutenant Israël. Si Israël pense qu'il atteindra ses objectifs de cette manière, il se trompe".

    Après la mort d'Hassan Nasrallah, "le Hezbollah poursuivra avec les mêmes objectifs et plans que ceux établis par Nasrallah", assure le numéro 2 du mouvement. "Nous ne changerons pas de position. Nous continuerons à soutenir Gaza et à défendre le Liban (...) Nous savons que le combat risque d'être long. Nous sommes prêts et préparés si Israël veut lancer une incursion terrestre. Israël n'atteindra pas ses objectifs et nous gagnerons ce combat".

    Quant à la succession d'Hassan Nasrallah, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Kassem assure qu' un nouveau secrétaire général pour le Hezbollah sera choisi "dès que possible, conformément aux mécanismes en place. Pour chaque commandant et responsable, il y a des adjoints et des alternatives".

  • L'inquiétude grandit sur la situation humanitaire

    "Sous le bruit des tambours de la guerre, la voix de la majorité silencieuse se fait entendre : les femmes, les hommes et les enfants qui se retrouvent, une fois de plus, impuissants face à un avenir incertain. Une dure réalité se profile à l’horizon alors que les appels au cessez-le-feu restent lettre morte".

    C'est le cri d'alarme poussé sur le réseau social X par la coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis. Dimanche, le Liban annonçait que 14 secouristes ont été tués en 48h dans des raids israéliens.

    Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a annoncé le déblocage d'une aide humanitaire d'urgence de 10 millions d'euros "permettant de soutenir l'action des organisations humanitaires sur place, au premier rang desquelles la Croix-rouge libanaise", selon un communiqué du ministère.

    Il a également remis "12 tonnes de médicaments et de matériels médicaux", acheminés par avion par le ministère des Armées français, "pour répondre à des besoins de médecine d'urgence et générale, notamment pédiatrique", ajoute le ministère

  • Le Yémen touché par des frappes israéliennes

    Après les frappes à Gaza et sur le Liban pour toucher le Hezbollah, Israël a frappé le territoire du Yémen en réponse à une récente attaque contre Israël mené par les Houthis.

    L'armée affirme avoir visé des centrales électriques et des installations portuaires dans la ville de Hodeidah. La chaîne de télévision Al Masirah, dirigée par les Houthis, a indiqué qu'au moins quatre personnes avaient été tuées et 33 autres blessées.

    Plus d'infos dans cet article

  • Après la mort d'Hassan Nasrallah, le chef du Hamas au Liban tué à son tour

    Israël a porté un coup dur à ses ennemis en 72 heures. Vendredi, informé par une taupe iranienne, Tsahal a bombardé un complexe résidentielle où était susceptible de se trouver Hassan Nassrallah, chef du Hezbollah, tué dans l'attaque.

    Ce lundi matin, le Hamas annonce que son chef au Liban a été tué dans un frappe aérienne, alors que l'armée israélienne dit avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah au Liban lundi avant l'aube.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la situation au Liban, où Israël poursuit ses frappes contre le Hezbollah.