Le point sur la situation :
- Israël a porté un coup dur au Hezbollah, en tuant son chef, Hassan Nasrallah, dans des bombardements vendredi. Son corps a été retrouvé parmi les décombres. Une frappe qui a aussi tué Ali Karaké, le commandant du front sud du Hezbollah, a annoncé dimanche le mouvement chiite. L'armée israélienne affirme de son côté que "plus de 20 autres terroristes de différents grades" ont également été éliminés. Hachem Safieddine est donné favori pour remplacer Hassan Nasrallah. Plus d'infos dans cet article
- Le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem "le Hezbollah poursuivra avec les mêmes objectifs et plans que ceux établis par Nasrallah (...) Nous ne changerons pas de position. Nous continuerons à soutenir Gaza et à défendre le Liban" a-t-il affirmé, précisant que la succession de Nasrallah se fera "dès que possible".
- Après la mort d'Hassan Nasrallah, Israël a poursuivi ses frappes ciblant le Hezbollah au Liban. Ce lundi, le Hamas annonce la mort de son chef au pays du Cèdre dans une frappe aérienne. La capitale Beyrouth a été frappée pour la première fois depuis le 7 octobre. Plus d'infos dans cet article
- Selon le Wall street journal, les forces spéciales de l'armée israélienne ont mené des raids ciblés dans le sud du Liban "en prévision d'une éventuelle offensive terrestre qui pourrait commencer dès cette semaine".
- Les conséquences diplomatiques de la mort d'Hassan Nasrallah, considéré comme l'un des hommes les plus influents du Liban, inquiètent, notamment sur la stabilité du Proche-Orient. Objet d'un véritable culte au Liban, il était l'une des figures cruciales de ce que Téhéran et ses soutiens nomment "l’axe de la résistance", alliance historique entre l’Iran, la Syrie et les différentes armées pro-iraniennes au Moyen-Orient. L'Iran a toutefois indiqué qu'il ne va pas déployer de combattants pour affronter Israël. Plus d'infos dans cet article