Législatives : Jordan Bardella "assume" sa "part de responsabilité" dans la "défaite" du RN

Au lendemain du second tour des élections législatives, Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester Premier ministre. De son côté, le Rassemblement national veut voir dans ce revers une victoire "différée".

Le Rassemblement national, longtemps annoncé en tête des sondages, a terminé troisième des législatives. (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)
Le Rassemblement national, longtemps annoncé en tête des sondages, a terminé troisième des législatives. (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)

La surprise qu'aucun institut de sondage n'avait vu venir. À l'issue du second tour des élections législatives, le Nouveau Front populaire obtient une majorité relative, avec 182 sièges. Ensemble, le parti présidentiel, en obtient 163, tandis que le Rassemblement national et ses alliés en obtiennent 143.

Un score surprenant, mais qui ne suffit néanmoins pas à la gauche pour obtenir une majorité absolue et appliquer son programme. Reste donc à voir qui Emmanuel Macron nommera Premier ministre dans les prochaines semaines, et si d'éventuelles alliances pourraient se nouer lors des prochains jours, notamment entre Ensemble et Les Républicains. Suivez notre direct politique.

INFOS EN DIRECT TERMINÉES79 mises à jour
  • Pour gouverner sans majorité absolue, la France peut s’inspirer de ses voisins

    L'enseignement principal des législatives, c'est qu'il n'y a pas de majorité absolue, et qu'il semble difficile d'en constituer une via des alliances. Alors comment gouverner sans majorité absolue ?

    De l'Allemagne à la Suède en passant par l'Espagne ou les Pays-Bas, les exemples de coalition pour gouverner ne manquent pas chez nos voisins. Plus d'infos dans cet article.

  • Quelles indemnités perçoivent les députés qui ont siégé seulement deux ans ?

    Plusieurs députés ont fait les frais de la dissolution et n'auront siégé que deux ans à l'Assemblée nationale. Parmi eux, Rachel Keke (LFI), Raquel Garrido (LFI) ou encore Grégoire de Fournas (RN).

    Un mandat plus court que prévu malgré eux, avec une incidence sur leurs indemnités ? Plus d'infos dans cet article

  • Olivier Faure veut utiliser le 49.3 pour abroger des réformes et contredit le programme du NFP

    Première contradiction au sein du Nouveau Front Populaire. Olivier Faure, député socialiste réélu, expliquait ce lundi matin sur France Info que "ce qui s'est fait par 49.3 peut se défaire par 49.3", en référence notamment à la réforme des retraites. Avant de souligner qu'"il s'agirait d'un parallélisme des formes".

    Une hypothèse totalement rejetée par sa collègue du NFP Sandrine Rousseau. "Nous respecterons l'Assemblée nationale dans sa souveraineté, et dans sa capacité à faire des amendements", a-t-elle souligné sur BFMTV.

    Dans le programme du NFP, "abroger le 49.3", un outil de "la monarchie présidentielle dans la pratique des institutions", figure en bonne place. Plus d'infos dans cet article

  • Pour Biden, la France a "rejeté l'extrémisme"

    Les élections législatives étaient très scrutées à l'étranger. Joe Biden, président américain candidat à sa réélection, a affirmé lundi que la France avait "rejeté l'extrémisme" durant ces élections législatives et que "les démocrates le rejetteront aussi" aux États-Unis lors de l'élection présidentielle, prévue en novembre prochain.

    Autre réaction, en Allemagne, où le chancelier Olaf Scholz a partagé son soulagement. "Tout le gouvernement allemand et moi sommes soulagés. Cela aurait été un grand défi si le président français avait dû accepter une cohabitation avec un parti populiste de droite", a déclaré le dirigeant social-démocrate devant la presse.

    "Cela a été évité et maintenant nous espérons que le président mais aussi les députés élus réussiront à former un gouvernement constructif", a-t-il ajouté, affirmant que le résultat était "une bonne nouvelle pour l’amitié franco-allemande". Le Premier ministre polonais s'est dit "heureux" de la défaite annoncée de l'extrême droite française.

  • Manuel Bompard : "les choses avancent bien et à un bon rythme"

    Les réunions se poursuivent, à gauche, pour tenter de faire émerger un nom comme candidat du Nouveau Front Populaire. Pour LFI, c'est Manuel Bompard qui est venu s'exprimer. Après avoir saluer la "victoire, et l'espoir immense qui s'est levé" après le second tour des législatives qui a porté le NFP comme première force politique, il a estimé qu'"il ne peut pas être question que le maintien de Gabriel Attal (à Matignon) vienne effacer le vote des Français, c'est un enjeu démocratique", a-t-il mis en garde, après que le chef de l'État a demandé à Gabriel Attal de rester en poste "pour le moment" pour "assurer la stabilité du pays".

    Concernant le nom du candidat du NFP au poste de Premier ministre, Manuel Bompard a assuré que "les choses avancent bien et à un bon rythme", évoquant une "réunion en fin d'après-midi avec les autres formations membres du Nouveau Front Populaire", restant toutefois secret sur l'heure et le lieu.

  • Pourquoi un tel écart entre les sondages et les résultats du second tour?

    De la dernière enquête publiée vendredi aux résultats dimanche à 20h, les sondages ont été totalement contredits par la vérité des urnes. D'une fourchette donnant 200 à 230 sièges, le RN et ses alliés sont passés à 143 sièges. De 120 à 140 députés, Ensemble est passé à 163 sièges, et le Nouveau Front Populaire est devenu le premier bloc politique, avec 180 sièges, contre 165 à 190 élus, selon les dernières estimations.

    Les explications sur ces écarts entre les sondages et le verdict des urnes dans cet article.

  • Bardella "assume" sa "part de responsabilité" dans la "défaite" du RN

    Jordan Bardella a pris la parole pour la première fois depuis dimanche soir. Le président du Rassemblement national a reconnu "des erreurs" du parti et "assume" sa "part de responsabilité" dans la "défaite" du RN, estimant que c'est "une victoire qui est aujourd'hui différée".

    "Le RN est la première force politique en terme de voix", a tenu à souligner Jordan Bardella, rejetant l'analyse de Bruno Bilde, proche de Marine Le Pen qui appelle dans Le Monde le RN "à faire son examen de conscience" : "On ne peut plus continuer comme ça", dit-il au sujet de l'organisation du parti, qui a désigné des dizaines de candidats problématiques.

  • Les circonscriptions les plus serrées

    Si les projections des sondages ont été démenties par les urnes, c'est notamment parce que dans de nombreuses circonscriptions, le vote a été très serré, se jouant à quelques dizaines de voix à peine. 22 circonscriptions se sont jouées à moins de 500 voix, dont six à moins de 100 voix près.

    L'élection la plus serrée a eu lieu dans la 3e circonscription de l'Ardèche, où Fabrice Brun, le député sortant, est réélu avec 34,65 % devant Cyrille Grangier 34,59 % et Florence Pallot, 30,76 %. Il y a seulement 37 voix d'écart entre le député sortant et le candidat du Rassemblement National. Cyrille Grangier a annoncé qu'il allait déposer un recours "dès lundi matin", selon Hebdo Ardèche.

    Autre résultat très serré, dans la cinquième circonscription de Côte-d'Or, où René Lioret (RN) l'emporte avec 50,04% des suffrages, soit 42 voix le séparant du député sortant de la majorité présidentielle, Didier Paris, qui a obtenu 49,96% des voix..

  • Les nouveaux députés arrivent à l'Assemblée

    Les députés élus dès le premier tour avaient fait leur entrée à l'Assemblée dès lundi dernier. Ceux élus depuis hier soir commencent à arriver à l'Assemblée nationale, pour prendre leurs repères et réaliser différentes tâches administratives.

  • Ces départements où le RN fait le grand chelem

    Si le Rassemblement national apparaît comme le grand perdant du second tour des législatives, notamment eu égard aux résultats du premier tour, le parti de Jordan Bardella a tout de même obtenu 54 sièges de députés supplémentaires.

    Un succès particulièrement retentissant dans neuf départements où le RN a remporté l'ensemble des circonscriptions en jeu. Plus d'infos dans cet article

  • Les 577 députés sont-ils vraiment représentatifs des Français ?

    Les 577 députés sont-ils vraiment représentatifs des Français ? Selon un chercheur du Cevipof, on dénombre trois fois plus de députés parmi les professions cadres supérieurs, professions intellectuelles supérieurs que dans la population active.

    Les députés issus de cette CSP représentent 41% de ceux du NFP, 52% de ceux élus sous l'étiquette Ensemble, 48% de ceux élus à droite, 50% de ceux du RN ou encore 60% des élus régionalistes et divers. Selon l'Insee, ils ne représentent pourtant que 21% de la population française.

    Parmi les catégories les moins bien représentées, les ouvriers, 1% chez le RN et alliés ou 2% au sein du NFP alors qu'ils représentent 19% de la population française.

    La situation n'est guère plus reluisante pour les employés, qui représentent 2% des députés Ensemble, 7% de ceux du NFP, 10% des régionalistes et divers et jusqu'à 11% des élus RN. Ils représentent pourtant plus d'un Français sur quatre (26,2%) selon l'Insee.

  • La parité en recul chez les députés

    577 députés viennent d'être élus pour la XVIIe législature de la Ve République. On compte désormais 208 députées, soit 36% de femmes élues. Un nouveau recul, amorcé en 2022. Dans le détail, une disparité entre les trois blocs : au sein du Nouveau Front Populaire, on dénombre 41% de députées, 38% chez Ensemble et 32% au sein du Rassemblement national.

    En 2022, on dénombrait 215 femmes élues lors des élections législatives (soit 37,3 %), en recul par rapport au pic de parité atteint en 2017 avec 38,7% de députées, soit 224 sur 577. En 2012, seuls 26,9% (155 sur 577) des élus étaient des femmes en 2012.

  • "Déni de démocratie", "curieux concept démocratique", le maintien d'Attal critiqué à gauche

    Sans surprise, Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester Premier ministre "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays", notamment en vue des Jeux olympiques qui débutent le 26 juillet. Une décision critiquée par les membres du Nouveau Front Populaire, nouvelle majorité relative à l'Assemblée.

    Bastien Lachaud dénonce un "déni de démocratie ! Macron ne respecte pas les résultats du scrutin. Un nouveau passage en force insupportable ! Le Nouveau Front Populaire a gagné les législatives, il doit constituer le gouvernement !".

    "Curieux concept démocratique de faire comme si l’élection n’avait pas donné un verdict : Mr Attal est minoritaire. La seule stabilité possible, c’est donc de laisser la majorité gouverner soit le NFP", écrit le député LFI Éric Coquerel.

  • Sans surprise, Macron demande à Attal de rester Premier ministre "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays"

    Gabriel Attal était à l'Élysée ce lundi matin, au lendemain de la majorité relative obtenue par le NFP aux élections législatives, pour remettre sa démission au chef de l'État. L'Élysée indique qu'Emmanuel Macron demande à Gabriel Attal de rester Premier ministre "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays".

    Rappelons que le président n'a aucune date limite pour nommer un nouveau Premier ministre. Gabriel Attal et son gouvernement peuvent en revanche être renversés par une motion de censure. Les nouveaux députés siégeront le 18 juillet pour la première fois. D'ici à cette date, il est peu probable que le nouveau Premier ministre soit nommé.

  • Quel avenir pour Gérald Darmanin au gouvernement ?

    Le ministre de l'Intérieur réélu député du Nord a été aperçu en train d'arriver à l'Élysée, pour rencontrer Emmanuel Macron à l'issue de son rendez-vous avec le Premier ministre Gabriel Attal.

    Gérald Darmanin recevra ensuite 30 députés de la majorité à déjeuner, rapporte BFMTV, tandis que le chef de l'État va recevoir les "responsables" de Renaissance, dont quelques ministres.

    "S'il y a une majorité, le président de la République choisira son gouvernement, et si l'ultra-gauche ou l'ultra-droite gagne, il est évident que dès le lundi matin, je ne serai plus ministre", expliquait Gérald Darmanin avant les élections législatives. Emmanuel Macron a pu rencontrer le ministre pour tenter de le convaincre de rester au gouvernement le temps des Jeux olympiques.

  • Les résultats des "brebis galeuses" du RN

    Les derniers jours de campagne avant le second tour des élections législatives ont été marqués par les révélations autour de différents candidats du RN. Déclarations racistes, homophobes, candidat repris de justice ou sous curatelle… "Il peut bien y avoir quatre ou cinq brebis galeuses", expliquait Jordan Bardella après ces révélations. Selon un décompte de Mediapart, au moins 23 candidats sulfureux ont été élus.

    Plus d'infos dans cet article

  • Chez LR, certains croient à Matignon

    Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête, avec une faible majorité relative. Si LR, avec 39 députés, ainsi que les 25 divers droite sont loin des premières forces politiques à l'issue de ces élections législatives, ils pourraient avoir un rôle clé, espèrent certains d'entre eux.

    Dans un communiqué, la sénatrice LR de Paris Marie-Claire Carrere-Gee écrit que : "Seuls les LR peuvent désormais prétendre à Matignon et constituer le pivot d'une majorité plus vaste, incluant toutes celles et ceux qui se revendiquent de la droite, du centre et des valeurs républicaines", relève la journaliste Sophie de Ravinel.

  • Chez LR, on se moque (gentiment) de Ciotti et de son alliance avec le RN

    Depuis l'échec du Rassemblement national et de ses alliés à obtenir une majorité même relative, l'alliance menée par Éric Ciotti avec le RN est moquée, avec humour, sur X par le compte des Républicains. Premier acte dimanche soir, peu avant 23 heures, en publiant une vidéo détournée.

    Second acte ce lundi matin, en publiant un photo montage issu d'une photo publiée dimanche soir par Cédric Doumbe, le combattant français de MMA, qui brandit un matelas, une inscription "Bonne nuit Jordan" "& Éric" ont rajouté les Républicains, pour tacler leur président Éric Ciotti, qui pourrait être destitué de ce poste dans les prochains jours.

  • Attal, Ruffin, Kéké... les résultats des principales personnalités politiques en vidéo

    Parmi les 577 nouveaux députés, certaines personnalités étaient particulièrement scrutées, que ce soit l'ancien président François Hollande, le Premier ministre Gabriel Attal ou encore l'emblématique députée Rachel Keke. Visualisez dans cette vidéo les résultats des principales personnalités politiques.

  • Pourquoi la victoire du NFP est à relativiser

    Si le Nouveau Front Populaire a remporté la majorité relative à l'Assemblée et que l'alliance menée par le Rassemblement national n'est que la troisième force politique du pays, ces résultats sont à relativiser.

    Plus d'infos dans cet article

    Comme vous pouvez le voir ci-dessous, le RN est en tête du second tour si l'on regarde les résultats à l'échelle nationale, avec 32,05% des voix, devant le NFP (25,68%) des voix, soit plus de 1,7 million de voix d'avance.

  • La composition de l'Assemblée par parti politique

    Si le Nouveau Front Populaire a obtenu la majorité, relative, à l'Assemblée nationale, la répartition des députés par parti politique a une importance majeure. Si LFI a le plus gros groupe avec 71 élus, le PS (64 élus) pourrait, au jeu des ralliements de certains élus divers gauche, devenir le plus gros groupe au sein du NFP, renversant ainsi le rapport de force, notamment pour le choix du candidat pour Matignon.

    Le RN, avec 126 députés, est le parti le plus important à l'Assemblée nationale, devant Renaissance, avec 98 élus.

  • Choix du Premier ministre, coalition... Quel agenda pour Emmanuel Macron après les résultats des législatives?

    Alors que le Nouveau Front Populaire tente de trouver un nom qui fasse consensus pour proposer un candidat au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron temporise et pourrait prendre son temps pour nommer le futur chef de gouvernement. D'autant que son calendrier est chargé.

    Déplacement aux États-Unis, Jeux olympiques, cérémonies du 14 juillet, Emmanuel Macron pourrait faire le choix du statu quo pour cet été. Plus d'infos dans cet article

  • Le portrait robot du futur Premier ministre du NFP

    Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'EELV, a dressé un portrait robot très large du futur candidat du NFP pour Matignon, sur TF1. "Être aligné avec notre programme, une figure qui doit apaiser et réparer le pays, faire consensus et avoir compétence et expérience." Des critères qui semblent correspondre à de nombreux membres du Nouveau Front Populaire.

    "Cela avance, on progresse, de nouvelles négociations auront lieu dans la journée", a estimé de son côté la députée Sandrine Rousseau sur BFMTV, alors que le nom du candidat du NFP devrait être connu dans la semaine.

    De son côté, l'entourage du chef de l'État indique à BFMTV que l'Élysée "laisse l'Assemblée nationale se constituer" avant d'évoquer le scénario du futur Premier ministre.

  • Attal remet sa lettre de démission dans la matinée

    Le Premier ministre Gabriel Attal doit remettre sa lettre de démission à Emmanuel Macron à 11h15, selon BFMTV. Une fois cette démission actée, le chef de l'État a la possibilité de nommer de nouveau Gabriel Attal comme Premier ministre et maintenir le gouvernement en place, au moins pour "expédier les affaires courantes".

    Un scénario auquel Gabriel Attal s'est dit prêt dimanche soir, affirmant qu'il "assumera(i) (ses) fonctions aussi longtemps que le devoir l'exigera, il ne peut en être autrement à la veille d'échéances si importantes pour notre pays", en référence aux Jeux olympiques qui doivent débuter le 26 juillet prochain.

    S'il est de nouveau nommé, Gabriel Attal et son gouvernement ne peuvent pas être renversés avant le 18 juillet, date de la première session dans l'hémicycle pour les nouveaux députés.

  • Qui comme candidat à Matignon à gauche ?

    Alors que le Nouveau Front Populaire a remporté la majorité, très relative, à l'Assemblée nationale, se pose désormais la question de leur candidat au poste de Premier ministre, qui sera proposé à Emmanuel Macron.

    La question, autour de la figure de Jean-Luc Mélenchon, avait déjà agité la campagne des élections législatives, mais cette fois, la question est concrète. Pour Mathilde Panot, Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour Matignon, a-t-elle affirmé sur RTL. Toutefois, sa candidature jugée trop clivante avait été écartée par certains membres du NFP.

    Olivier Faure pour le Parti socialiste affirme que le Nouveau Front populaire doit présenter, "dans la semaine", "une candidature" au poste de Premier ministre.

    Tour d'horizons des possibles candidatures à gauche pour Matignon dans cet article

  • "Le Nouveau Front populaire va faire preuve de beaucoup de modestie", tempère Marine Tondelier

    "Contrairement à d'autres, le Nouveau Front populaire va faire preuve de beaucoup de modestie", a expliqué la patronne des Écologistes sur France inter, ce matin. "Si nous devons faire preuve de modestie, vous ne pouvez pas non plus faire preuve de déni sur les résultats d'hier soir", a-t-elle ajouté à l'encontre de François Bayrou, le président du Modem présent sur le plateau au même moment, et qui estime qu'il faut "attendre les chiffres" et le verdict final de cette élection.

  • "Au chef de l'Étatde tenir compte des résultats et d'appeler l'un d'entre nous à Matignon", assure Olivier Faure, secrétaire du PS

    "Il faut que dans la semaine nous puissions être en mesure de présenter une candidature pour Matignon" a assuré Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur Franceinfo ce matin, au lendemain du second tour des législatives. "Au chef de l'État de tenir compte des résultats et d'appeler l'un d'entre nous à Matignon (...) Il faut changer complètement de méthode. Il ne peut pas y avoir un pouvoir jupitérien qui s'installe à Matignon."

  • Clémentine Autain "ne siégera pas dans le groupe LFI à l'Assemblée"

    Réelue en Seine-Saint-Denis au premier tour, Clémentine Autain rappelle ce matin sur BFM TV qu'elle ne siégera pas dans le groupe LFI à l'Assemblée nationale, et qu'elle fait partie des "purgés" au même titre qu'Alexis Corbière, Raquel Garrido ou Danielle Simonnet. Comme le député François Ruffin il y a deux jours, elle acte ainsi sa rupture avec la France Insoumise. "On a décidé de rester nous-mêmes, de dire qu'il faut qu'il y ait une gauche franche et démocratique", lance-t-elle.

  • Vers un Premier ministre LFI ? Pas sûr

    La question du Premier ministre est au coeur des questions des différentes matinales. Le député LFI Éric Coquerel y est allé de son commentaire sur TF1. S'il pense qu'un Premier ministre insoumis serait "la logique", il reste globalement confiant sur l'issue des discussions : "si vous voulez mon avis, ce n'est pas là-dessus qu'on va échouer".

  • "Je pense que les chemins existent" déclare François Bayrou, président du Modem

    "Il reste des dizaines de sièges qui ne sont pas encore affectés" tempère François Bayrou, président du Modem, interrogé ce matin sur France Inter. "Cette élection n'a pas livré numériquement son verdict. (...) L'union de la gauche a des attitudes et des choix politiques qui onst incompatibles entre eux. Raphaël Glucksmann dit à peu près le contraire de Jean-Luc Mélenchon. Ce programme qu'ils ont signé est incompatible avec ce qu'un très grand nombre de français pense de la France et il est incompatible avec l'Union européenne".

    "Je pense que les chemins existent (...) Donnons nous trois jours pour voir qui rassemble le plus de sièges de parlementaires", ajoute François Bayrou, rappelant également que l'Assemblée nationale ne pourra pas être de nouveau dissoute avant le 8 juillet 2025. Le président du Modem confirme également trouver que le NFP est une "alliance contre-nature".

  • Emmanuel Macron devrait appeler le NFP "à lui transmettre un nom de Premier ministre" estime Marine Tondelier

    "Nous n'avons pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale" rappelle Marine Tondelier, secrétaire d'Europe Écologie Les Verts, ce matin sur RTL. "Dans la logique institutionnelle, Emmanuel Macron devrait appeler aujourd'hui le NFP à lui transmettre un nom de Premier ministre. Le fera-t-il ? Ne le fera-t-il pas ? Ce président est toujours plein de surprises, nous verrons".

  • Le RN est "une vague qui monte, qui ne s'arrête pas de monter" déclare Sébastien Chenu

    "C'est une vague qui monte, qui ne s'arrête pas de monter mais qui n'a pas franchi l'obstacle" a assuré Sébastien Chenu, le porte-parole du Rassemblement national, au sujet de son parti, ce matin sur France Inter. "C'est le premier groupe de l'Assemblée nationale, le reste ce sont des coalitions", ajoutant qu'un tel score (143 sièges avec leurs alliés) ne pouvait pas être qualifié de "défaite" et que le RN "est victime d'un mode de scrutin".

    Concernant les candidats qui ont posé problème au RN, "on les a débranchés" assure Sébastien Chenu, "ce qui n'est pas le cas de la France insoumise".

  • "Nous proposerons un gouvernement cette semaine" assure le sénateur parisien Yannick Jadot

    Invité de Franceinfo ce matin, le sénateur de Paris Yannick Jadot estime que, pour avoir une majorité, il faudra "des alliances autour d'un projet (...) ça se fera forcément autour de notre projet". "On verra comment celles et ceux qui ne sont pas au sein du Nouveau Front Populaire se situent par rapport à l'abrogation de la réforme sur les retraites" cite l'ex député européen EELV comme exemple. "Nous proposerons un gouvernement cette semaine",

    "Ce gouvernement a démontré, trop souvent avec des 49.3, qu'il pouvait gouverner avecune majorité relative" ajoute-t-il. "Il va falloir laisser quelques jours à l'Assemblée nationale pour s'organiser".

  • Vers une coalition Ensemble - LR ?

    Invité de BFM TV, le député Renaissance des Yvelines Karl Olive donne quelques détails sur les prochaines heures. Selon lui, un Premier ministre sera connu "vraisemblablement" dans la journée. "Ça peut être Gabriel Attal, à qui le président de la République demande de recomposer un nouveau gouvernement, ou alors de lui dire 'je n'accepte pas votre démission et je vous demande d'expédier les affaires courantes'".

    La question d'une éventuelle coalition entre Ensemble et les LR se pose également. Karl Olive considère que la majorité aurait par le passé dû trouver des accords pour trouver une majorité, et tend la main à "la droite républicaine", mais également à ce qu'il nomme "la gauche républicaine".

  • Le point sur les résultats définitifs

    Au lendemain, les résultats définitifs confirme la courte majorité pour le Nouveau Front populaire. Dans le détail, la coalition de gauche obtient 182 sièges. Ensemble (163 sièges) et le Rassemblement national (143 sièges) complètent le podium. Un score surprise pour la coalition de gauche qui ne lui permettra néanmoins pas d'appliquer son programme sans nouer des accords, a minima texte par texte.

    Retrouvez également notre carte interactive pour retrouver les résultats dans votre circonscription.

  • Les résultats du second tour par circonscription et en carte à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône

    13 des 16 circonscriptions de Marseille et des Bouches-du-Rhône restaient à pourvoir. Un candidat RN et deux candidats NFP ont été élus dès le premier tour des élections législatives. Visualisez les résultats par circonscription dans notre carte ci-dessous mise à jour en temps réel.

    Plus d'infos dans cet article

  • Les résultats du second tour par circonscription et en carte à Lyon et dans le Rhône

    13 des 14 circonscriptions de Lyon et du département du Rhône restaient à pouvoir à l'occasion du second tour des élections législatives. Seule une candidate NFP a été élue dès le premier tour. Visualisez les résultats par circonscription dans notre carte ci-dessous mise à jour en temps réel.

    Plus d'infos dans cet article

  • Les résultats du second tour par circonscription et en carte à Paris et dans toute l'Ile-de-France

    Neuf circonscriptions étaient à pourvoir à Paris, 10 en Seine-et-Marne, 12 dans les Yvelines, 10 en Essonne, 9 dans les Hauts-de-Seine, 6 en Seine-Saint-Denis, 7 dans le Val-de-Marne et 8 dans le Val-d'Oise. Visualisez les résultats par circonscription dans notre carte ci-dessous mise à jour en temps réel.

    Plus d'infos dans cet article

  • De la surprise NFP à la poussée RN... Les quatre enseignements à retenir du second tour

    Alors que les résultats officiels tombent les uns après les autres, que retenir du deuxième tour des élections législatives anticipées ? Une participation importante, une surprise avec la majorité relative du Nouveau Front Populaire, mais pas que.

    Plus d'infos dans cet article

  • "L'espoir renaît", "C'est ouf", "Retour de flamme", les Unes consacrées aux législatives

    Sans surprise, les Unes de la presse sont consacrées à ces résultats des élections législatives. Pour le journal communiste L'Humanité, "l'espoir renaît", après la victoire du Nouveau Front Populaire aux législatives.

    "C'est ouf!", écrit de son côté Libération, tandis que L'Écho Républicain titre sur le "retournement national" alors que le RN était arrivé en tête au premier tour, et donné en tête dans les sondages.

  • Cyril Hanouna avait promis de quitter la France en cas de victoire de LFI, ces électeurs n’ont pas oublié

    Place de la République à Paris, où de nombreux électeurs de gauche se sont rassemblés après la victoire du Nouveau Front Populaire au second tour, la foule scande "Hanouna casse toi !". Car ces électeurs n'ont pas oublié la promesse de l'animateur qui, lançait le 12 juin : "Moi je te le dis : LFI au pouvoir, je pars, c’est sûr !".

    De son côté, le média parodique Le Gorafi titre "Cyril Hanouna demande l’asile politique en Corée du Nord". ⁠Plus d'infos dans cet article

  • Les résultats à Toulouse et en Haute-Garonne

    Les résultats sont officiels dans le département de Haute-Garonne et dans les 10 circonscriptions qui composent le département. Aucun député du RN n'est parvenu à l'emporter, comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous.

    Plus d'infos dans cet article

  • Quel résultat pour les candidats Ensemble qui ont refusé de se désister ?

    Mauvais calcul pour les candidats de la majorité qui ont décidé de se maintenir malgré les appels au désistement, qui font élire des députés du RN.

    Anne-Laurence Petel, qui s'est maintenue malgré sa troisième place au premier tour, provoquant une triangulaire dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, termine troisième et voit le RN l'emporter d'une courte tête face à la gauche.

    Émilie Chandler, dans la 1ère circonscription du Val-d'Oise, arrive troisième et voit la candidate RN Anne Sicard s'imposer avec 37,5% des voix devant le NFP.

  • Les résultats à Lille et dans le Nord

    Les résultats sont officiels dans le département du Nord et dans les 21 circonscriptions qui composent le département. Parmi les élus, Ugo Bernalicis (NFP), Violette Spillebout (Ensemble) ou encore Gérald Darmanin (Ensemble), qui rejoignent les élus du premier tour dont Sébastien Chenu (RN) faisait partie.

    Visualisez, circonscription par circonscription, les résultats du Nord.

    Plus d'infos dans cet article

  • El Haïry, Véran, Guérini... Ces (ex-) membres du gouvernement battus

    Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, a été battue dans la cinquième circonscription de Loire-Atlantique, par un candidat NFP, Fabrice Roussel.

    Autre défaite symbolique, celle de Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique et candidat dans la 3ème circonscription de Paris, qui a été battu par Léa Balage El Mariky, candidate écologiste du Nouveau Front populaire.

    Olivier Véran, candidat de la majorité en Isère et ancien porte-parole du gouvernement et ministre de la Santé, a annoncé sa défaite sur X, face au candidat du NFP Hugo Prévost.

    D'autres membres du gouvernement comme Gabriel Attal, Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) ou Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l'Assemblée, ont eux été réélus.

  • Meyer Habib annoncé battu

    C'était l'un des députés les plus en vues ces derniers mois. Meyer Habib, député des Français de l'étranger, notamment à Israël, en Italie et en Turquie, est annoncé battu par la candidate du NFP qui s'est désistée à l'issue du premier tour.

    Meyer Habib s'est notamment distingué par ses accrochages à l'Assemblée nationale sur fond de conflit israélo palestinien. Il était élu député depuis 2013.

  • Un Premier ministre issu du NFP, mais qui ?

    Les différents leaders des partis de gauche l'ont répété ce soir sur les plateaux de télévision : c'est un Premier ministre NFP qui doit être désigné. Mais qui ? François Hollande a d'ores et déjà rejeté une telle éventualité, tandis que plusieurs leaders comme Marine Tondelier, Olivier Faure ou Manuel Bompard se sont dits "prêts" à gouverner.

    Tour d'horizon des possibles candidats dans cet article.

  • La carte des circonscriptions en temps réel

    Visualisez en temps réel l'élection des 577 députés, circonscription par circonscription, sur notre carte interactive mise à jour en temps réel. Plus de 440 circonscriptions sont déjà attribuées.

  • L'incroyable écart entre les dernières projections et les premiers résultats

    Surprise générale ce soir avec l'arrivée en tête du Nouveau Front Populaire, devant Ensemble et le Rassemblement national. Un scénario bien loin de celui esquissé par les sondages depuis le soir du premier tour des élections législatives, le 30 juin dernier, qui donnaient une majorité relative voire absolue au RN.

    Un grand écart relevé par plusieurs internautes.

  • François Patriat (Renaissance) espère que "le gouvernement va rester en place, le temps des Jeux Olympiques"

    Le sénateur Renaissance François Patriat, très proche d'Emmanuel Macron, estime que "le gouvernement va rester en place, "j'espère le temps des Jeux Olympiques". Quant à la démission annoncée par Gabriel Attal lui-même, pour lundi matin, "je pense qu'il le renommera Premier ministre et conservera le gouvernement et que pendant ce temps-là, on pourra continuer à travailler".

    Il n'existe aucun délai légal pour le chef de l'État pour nommer un nouveau Premier ministre. Ce dernier peut en revanche être renversé, avec le gouvernement, par une motion de censure, qui ne peut pas être déposée avant la première séance, prévue jeudi 18 juillet.