Au tour d'Olivier Faure de s'exprimer pour les socialistes. Une prise de parole attendue alors que la prise de décision concernant la motion de censure n'est pas tranchée chez les socialistes. Il évoque la réforme des retraites, "terriblement injuste".
"Vous avez annoncé, c'est un premier pas, une conférence sociale, qui doit être sincère, où tout doit être mis sur la table : pénibilité, âge légal, durée de cotisation, source de financement..." elle ne peut pas se clore par un accord ou le retour à la réforme de 2023. Le statu quo n'est pas possible. Même dans le cas ou syndicat et patronat ne trouvent pas d'accord, il reviendra a la démocratie parlementaire de s'exprimer, le parlement doit avoir le dernier mot. Cette question conditionne notre réponse à la motion de censure déposée", lance Olivier Faure.
François Bayrou répond lui-même : "Nous avons décide de demander aux partenaires sociaux, au gouvernement, de se réunir pour examiner les voies de progression identifiées. La réunion de cette conférence sociale va permettre de déboucher sur un accord, nous le croyons. Les partenaires sociaux y sont déterminés.
"Il y aura trois possibilités :
- "Un accord se dégage et fera l'objet d'un texte soumis à l'assemblée et au Sénat".
- "S'il n'y a aucun accord, la réforme précédente continuera de s'imposer".
- Il peut y avoir une situation dans laquelle des marges de progression auront été identifiées sans qu'il y ait un accord général. Dans ce cas nous proposerons un texte qui reprendra ces progrès et nous le soumettrons à l'Assemblée. Si nous identifions des changements possibles et positifs nous les présenterons au parlement dans un projet de loi", assure François Bayrou.