La motion de censure contre François Bayrou rejetée, le torchon brûle entre Olivier Faure et les Insoumis, suivez notre direct politique

Suite aux nouvelles concessions de François Bayrou, les députés socialistes n'ont pas voté la censure du gouvernement Bayrou. De quoi remettre en question l'avenir du NFP ?

Olivier Faure a haussé le ton face à ses alliés insoumis. Le début de la fin pour le NFP ? (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Olivier Faure a haussé le ton face à ses alliés insoumis. Le début de la fin pour le NFP ? (Photo Thibaud MORITZ / AFP)

Un premier obstacle de passé. Menacé de censure, le gouvernement de François Bayrou s'est maintenu ce jeudi, au prix notamment de concessions faites aux députés socialistes, notamment sur la question de la réforme des retraites, ou encore de la suppression de postes dans l'éducation nationale.

Après une énième réunion ce jeudi, les députés PS ont en effet décidé de ne pas censurer le gouvernement. Une décision qui a déclenché l'ire des Insoumis, à l'origine de la motion de censure.

Une situation qui pourrait mettre en péril l'unité du Nouveau Front Populaire, alors que les écologistes et les communistes ont pour leur part voté le texte.

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  • À la une

    Tensions entre Olivier Faure et les députés insoumis

    Alors que les cris émanent de la part des bancs des députés insoumis pendant sa prise de parole, Olivier Faure lance à leur adresse: "Si vous êtes gênés, prenez la parole après moi, vous l'avez prise avant moi, mais si vous pensez que ce que je dis là n'a aucun intérêt pour les Français qui ne sont pas heureux de voir une gauche qui propose, une gauche qui avance, alors dites-le !", lance le premier secrétaire du PS à l'égard de ses alliés au sein du Nouveau Front Populaire. Le torchon brûle.

  • LFI remercie les 8 socialistes qui ont voté la motion de censure

    Huit députés sur les 66 du groupe socialiste n'ont pas suivi le vote du bureau national et ont voté la motion de censure. Des "dissidents" qui sont remerciés par les députés insoumis ce soir.

  • Communiste qui ne vote pas, socialiste qui censure... Ces votes dissonants au sein du NFP

    Dans le détail des votes de la motion de censure, disponibles sur le site de l'Assemblée nationale, l'intégralité des députés insoumis a voté la censure.

    Côté socialiste, huit députés ont malgré tout voté la censure : Paul Christophe, Pierrick Coubron, Alain David, Peio Dufau, Inaki Echaniz, Fatiha Keloua Hachi, Philippe Naillet et Claudia Rouaux.

    Côté écologistes, deux députés n'ont pas voté la motion de censure : Delphine Batho et Sandrine Rousseau. Une décision que cette dernière explique par un retard d'"une minute", alors qu'elle était retenue en commission. Elle étonnante pour cette dernière, qui avait fait savoir son choix de censurer le gouvernement ces derniers jours.

    Quant à Delphine Batho, elle expliquait à La Nouvelle République ne pas voter la motion car "je ne suis pas pour le chaos institutionnel permanent. Il aggraverait la situation du pays et des plus vulnérables", commente-t-elle, ajoutant qu’à ses yeux, ce chaos "fait le lit du trumpisme en France".

    Enfin, dans le groupe GDR, Yannick Monnet n'a pas voté la motion de censure. Un choix qu'il avait expliqué sur X. "Je ne voterai pas cette motion de censure qui risque d’abîmer davantage le pays. Nous ne pouvons pas nous hisser au même niveau d’irresponsabilité que le président de la République qui s’obstine à ne pas écouter les français", écrivait le député de l'Allier.

  • 131 députés votent pour la motion, elle est rejetée

    Sans surprise, la motion de censure a été rejetée par l'Assemblée nationale. Seuls 131 députés ont voté pour la motion sur les 288 voix requises, annonce la présidente de l'Assemblée nationale.

    François Bayrou et son gouvernement restent donc en poste.

  • 7 députés censurent le gouvernement, malgré le choix du bureau national

    Selon l'Opinion, sept députés socialistes ont décidé de censurer le gouvernement, malgré la décision du bureau national : Fatiha Keloua-Hachi, Pierrick Courbon, Paul Christophe, Claudia Rouaux, Iñaki Echaniz, Peio Dufau, Philippe Naillet

  • Le vote ouvre à 17h38

    Le vote de la motion de censure aura lieu à partir de 17h38, et pour 20 minutes. Certains députés sont déjà prêts à aller voter. Pour rappel, seuls les députés pour la motion de censure votent.

  • "Qui peut croire que l'instabilité serait la réponse aux défis considérables qui s'avancent devant nous", interroge une députée macroniste

    C'est la députée macroniste Annaïg Le Meur qui conclut ces prises de parole, en annonçant sans surprise que les députés de son groupe ne voteront pas la censure. "Qui, parmi nous, peut réellement prétendre que les Français nous ont élus pour faire tomber des gouvernements les uns après les autres ?" a-t-elle interrogé.

    "Qui peut croire que l'instabilité serait la réponse aux défis considérables qui s'avancent devant nous", a-t-elle poursuivi.

  • "Seul le respect sincère de nos électeurs vous préservera d'une censure", lance Sébastien Chenu

    Au tour de Sébastien Chenu pour le Rassemblement national de s'exprimer. "Nous ne croyons rien dans vos discours nous n'attendons rien de vos politiques nous ne vous menaçons de rien, mais nous vous attendons sur des actes. Seuls la sécurité, le pouvoir d'achat, l'industrie, la santé et le quotidien des français nous mobilisent. Seule l'action menée en ce sens retiendra notre doigt. Seul le respect sincère de nos électeurs vous préservera d'une censure" a-t-il notamment affirmé à destination du Premier ministre François Bayrou.

  • Ce député PS explique pourquoi il ne votera pas la censure

    Alors que le PS a décidé en bureau national de ne pas voter la motion de censure, certains députés s'expliquent. C'est le cas de Guillaume Garot, élu en Mayenne.

    Il justifie son choix "pour ne pas rajouter la crise à la crise" et "parce que nous avons obtenu des avancées pour les Français sur les retraites, l’hôpital, le pouvoir d’achat", avant de vanter "une gauche responsable et une opposition utile aux Français".

  • Pour les Démocrates, "censurer le gouvernement, c’est renforcer l’ampleur de la crise politique"

    À l'Assemblée, les groupes politiques poursuivent leurs prises de parole sur la motion de censure. Pour le MoDem, dont est issu François Bayrou, le député Bruno Fuchs juge que "censurer le gouvernement, c’est renforcer l’ampleur de la crise politique, l’ampleur de la crise économique, l’ampleur de la crise sociale. C’est renoncer à un budget rapide, c’est aussi abandonner à court terme tout effort en matière de justice fiscale".

    "Nous souffrons en France, aujourd'hui plus que jamais, de la volonté de certains de tordre, de dévoyer la démocratie", a également déploré le député MoDem.

  • Les députés LFI en colère contre les socialistes, mais confiant sur l'avenir du NFP

    La décision des socialistes de ne pas censurer suscite la colère de leurs alliés du Nouveau Front Populaire et notamment des Insoumis. "Les socialistes choisissent de s'isoler du Nouveau Front Populaire et de sauver Macron. Ils ne s'honorent pas, ni n'honorent-ils les combats dont ils prétendent se prévaloir", tacle Claire Lejeune. "Ceux qui ne la votent pas, sont de facto dans une majorité sans participation au gouvernement", juge de son côté Éric Coquerel (LFI).

    "Le PS est seul dans la forfaiture. Aujourd'hui le NFP uni ce sont les insoumis•es, les écologistes et les communistes. Les voix du peuple se retrouvent dans la censure", écrit de son côté Aurélien Le Coq.

    "Les socialistes viennent d'exprimer leur confiance dans le gouvernement Bayrou. Dans un budget d'austérité. Dans le maintien de la retraite à 64 ans. Ils trahissent leurs engagements vis à vis des électeurs du Nouveau front populaire. Ils se trompent lourdement", tacle de son côté Aurélie Trouvé.

  • Bayrou fâche des macronistes avec ses concessions

    Au sein de la macronie, les concessions de François Bayrou ne plaisent pas à certains députés. Mathieu Lefèvre met en garde contre les "coûts pour les finances et l'action publique" de la non-censure.

    De son côté, l'éphémère ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian dénonce les concessions. "Pas le début du commencement d’une économie. Des dépenses supplémentaires. Des hausses d’impôts", écrit-il sur X.

  • Les concessions de Bayrou, "une inflexion bien timide" pour les Écologistes

    Au tour de Cyrielle Chatelain de prendre la parole pour les Écologistes. Comme prévu, elle annonce que son groupe votera la censure. "Les Français réclament" l'abrogation de la réforme des retraites, rappelle-t-elle au Premier ministre. "Est-ce vraiment responsable de continuer la même politique ?".

    Elle regrette ensuite les refus du Premier ministre d'"augmenter substantiellement le budget de l’écologie", ainsi que de renoncer au 49.3 ou d'augmenter le Smic, évoquant une "inflexion bien timide", au sujet des concessions du Premier ministre.

  • Cette député PS, opposée à la non-censure, s'explique

    Parmi les 10 membres du bureau national à avoir voté contre la non-censure, Dieynaba Diop. Porte-parole du PS, la députée des Yvelines affirme qu'elle est loyale à (s)on parti et à ses instances démocratiques" et suivra "la position arrêtée en bureau national". Elle ne devrait donc pas voter la censure.

    "Mais je redis fermement que nous sommes et resterons dans l'opposition, vigilants et constructifs à l'approche du débat budgétaire. Notre boussole : l'intérêt des Français", prévient-elle.

  • Michèle Tabarot : "nous ne voterons jamais une motion de censure portée par La France Insoumise"

    Pour Les Républicains, Michèle Tabarot annonce d'emblée la couleur : "Nous ne trahirons pas nos valeurs, nous ne trahirons pas nos électeurs, donc nous ne voterons jamais une motion de censure portée par La France Insoumise", affirme la députée.

    "Votre choix du conflit permanent, ce n'est pas le noter. Selon elle, voter une motion de censure privant notre pays d'un budget c'est mettre la France en danger," lance-t-elle à l'égard des Insoumis.

  • Olivier Faure : "En ne censurant pas (...) nous ne vous accordons pas notre confiance"

    Olivier Faure conclut sa prise de parole : "Ce qui se joue est maintenant est proprement historique et suppose une hauteur de vue. En ne censurant pas dès vos premiers pas votre gouvernement, nous ne vous accordons pas notre confiance, mais nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire car elle peut conduire à la pire des politiques, l'arrivée de l'extreme droite au pouvoir C'est la raison pour laquelle nous ne vous censurons pas", finit le premier secrétaire du Parti socialiste.

  • Olivier Faure : "Nous sommes dans l'opposition mais nous avons aussi signifié notre ouverture au compromis"

    Au tour d'Olivier Faure de parler. Une prise de parole très attendue après la décision des socialistes de ne pas voter la censure.

    "Nous sommes dans l'opposition et nous y resterons. "Aaaah" lancent des députés insoumis. "Nous sommes dans l'opposition mais nous avons aussi signifié notre ouverture au compromis", poursuit Olivier Faure.

    Il affirme qu'il n'est plus question de pacte de non-censure, après le refus des trois conditions posées au préalable : changement de cap, non usage du 49.3, "respect du front républicain en refusant de vous placer dans les mains de l'extrême droite".

    "Depuis 10 jours, nous sommes entrés en négociation, non pour négocier une place ou un ministère, mais pour vous arracher des concessions qui n'auraient pas vu le jour sans ces discussions. Nous n'avons pas la négociation honteuse", affirme Olivier Faure.

    "Grâce à la négociation, il n'y aura pas du retour du gel des pensions de retraite, pas de déremboursement des consultations chez le médecin...", égraine le premier secrétaire du PS, après avoir regretté que ces avancées n'aient pas été annoncées par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale.

  • Hémicycle quasi vide pour la motion de censure

    L'hémicycle de l'Assemblée nationale est presque vide, au début de la séance. Le Parisien compte une cinquantaine de députés présents sur 577 élus. Alors que Manuel Bompard (LFI) présente la motion devant ses troupes, plusieurs élus LFI montrent l'absence des élus du RN et de leurs alliés.

    À noter toutefois que ces derniers devraient être davantage présents lorsque leur orateur prendra la parole.

  • Bayrou aux Insoumis : "vous voulez que l'affrontement soit la loi"

    Bayrou répond en lisant une lettre publiée le 17 décembre par les organisations des entreprises et la grande majorité des organisations syndicales. "Un document sans précédent qui s'adresse aux élus et aux responsables politiques". "L'instabilité dans laquelle a basculé le pays fait peser sur nous les risques d'une crise économique aux conséquences sociales dramatiques", lit le Premier ministre.

    François Bayrou s'adresse aux Insoumis : "la motion de censure que vous présentez a une signification : nous voulons rester dans l'affrontement au sein de notre peuple pour entrer dans la pratique du dialogue, de la négociation de la construction de l'avenir que nous voulons ensemble. Vous voulez que l'affrontement soit la loi".

    La présidente de l'Assemblée nationale demande aux députés insoumis de se taire, "ce n'est pas un débat", les met-elle en garde.

  • "Les socialistes s'excluent" du NFP, lance Clémence Guetté

    Pendant que Manuel Bompard continue de défendre sa motion de censure, qui ne sera pas votée par les socialistes, LFI continue de réagir. "C'est une déception politique," affirme Clémence Guetté, estimant que le PS a « décidé de permettre à Macron de continuer de mener sa confiscation du pouvoir et le déni démocratique, qui a cours depuis juin".

    Les concessions de François Bayrou ne sont pas à ses yeux "des victoires, pas même des concessions accordées aux socialistes", juge-t-elle. "Les socialistes s'excluent du (NFP), (…) ils décident de soutenir aujourd'hui la Macronie", conclut la députée du Val-de-Marne. Un post illustré par une photo de François Hollande discutant avec Olivier Faure.

  • Bompard à Bayrou : "vous gouvernez par la peur"

    La motion de censure est maintenant débattue à l'Assemblée. Elle est présentée par Manuel Bompard, pour La France Insoumise. "Vous gouvernez par la peur et braquez sur la tempe des oppositions le revolver de la paralysie du pays", lance-t-il au Premier ministre, appelant une nouvelle fois à la démission du président et à un retour aux urnes.

    "Je mets en garde contre vos manipulations. Non, il n'y aura pas de changement de politique budgétaire. En décidant de repartir du budget austéritaire et injuste du gouvernement précédent vous rendez impossible l'ajout de nouvelles recettes par la contribution des plus hauts patrimoines et des plus hauts revenus", lance le coordinateur national de LFI.

  • Les 10 socialistes qui ont refusé de voter contre la censure

    Au sein du bureau national du Parti socialiste, 10 élus ont refusé de voter pour la non-censure du gouvernement.

    On y retrouve Laurent Baumel, Emma Rafowicz, Charlotte Picard, Clovis Cassan, Dieynaba Diop, Rémi Cardon, Alexandre Ouizille, Benoît Arrivé, Sarah Kerrich et Mathieu Monnot

  • Les députés socialistes ne voteront pas la censure du gouvernement

    Après les dernières concessions réalisées par François Bayrou aux socialistes, ces derniers ne voteront pas la censure du gouvernement, a confié à l'AFP un participant au bureau national, réuni depuis 12h30 ce midi. 53 ont voté pour, 10 contre et 2 se sont abstenus.

    L'alliance du Nouveau Front Populaire risque d'être fragilisée alors que communistes, écologistes et insoumis voteront eux la censure.

    Parmi les concessions du Premier ministre, l'abandon de la hausse du nombre de jours de carence, qui devait passer de un à trois pour les fonctionnaires, le maintien projet de taxe sur les hauts revenus, le renoncement à la suppression de 4 000 postes dans l'Éducation nationale, une hausse de l'Ondam, l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie, qui devrait augmenter de 3,3 %, contre 2,8 % prévus dans le projet budget de la Sécurité sociale présenté par le prédécesseur de François Bayrou, Michel Barnier et enfin un nouveau projet de loi sur les retraites soumis au Parlement en cas de "progrès" dans les négociations entre les partenaires sociaux, et même "sans accord général".

  • Tondelier refuse de présenter les concessions "comme des avancées" mais salue les négociations avec l'exécutif

    Du côté des écologistes, Marine Tondelier salue des concessions issues "en grande partie le résultat du travail parlementaire mené cet automne par le nouveau front populaire".

    Si elle refuse de "les présenter comme des avancées", elle estime que ce sont "les discussions de ces dernières semaines avec l'exécutif" qui "ont permis de les sanctuariser. Elle assure que les écologistes censureront le gouvernement.

  • Aurélien Rousseau salue "des avancées tangibles" de la part de Bayrou

    Du côté des socialistes, Aurélien Rousseau salue "des avancées tangibles, notamment pour nos services publics". "Ce n’est pas notre programme, mais ce sont des progrès concrets. C’est ça notre rôle", poursuit l'élu de Place publique, qui siège dans le groupe socialiste.

    Suffisant pour éloigner les socialistes de la censure ?

  • Mélenchon dénonce une "offre de soutien sans participation"

    Jean-Luc Mélenchon est l'un des premiers à réagir à la lettre de François Bayrou, sur ses nouvelles concessions. Il y voit un accord de non censure sur la confiance, le PLFSS et le budget en recettes et en dépenses. C'est une offre de soutien sans participation. Il faut censurer puisqu'il n'y a pas de confiance"

  • Réforme des retraites : le Parlement aura "le dernier mot" assure Bayrou

    Dans son courrier au PS, François Bayrou précise un peu plus les choses concernant la réformes des retraites. Le Premier ministre maintient aussi sa volonté que les discussions des partenaires sociaux sur les retraites se déroulent "dans des délais brefs".

    Il précise que même si aucun "accord global" n'est trouvé, "nous présenterons néanmoins les avancées issues des travaux des partenaires sociaux, sous réserve d'un accord politique et d'un équilibre financier global maintenu, (…) sur cette base un nouveau projet de loi". "Ainsi, l'impératif de réforme pourra être satisfait dans une démarche de justice", assure-t-il, promettant que le Parlement aura "le dernier mot". Les socialistes seront-ils convaincus ?

  • Nouvelles concessions de Bayrou au PS

    Nouvelle concession de la part du Premier ministre aux socialistes. Alors que ces derniers n'ont pas encore acté de position sur la motion de censure, François Bayrou confirme dans un courrier envoyé au PS l'abandon de la hausse du nombre de jours de carence, qui devait passer de un à trois pour les fonctionnaires.

    Toujours dans ce courrier, François Bayrou confirme que le projet de taxe sur les hauts revenus est maintenu dans le budget. Suffisant pour convaincre les socialistes ?

  • Yaël Braun-Pivet dément tout conflit avec François Bayrou (malgré plusieurs désaccords majeurs)

    Retour du cumul des mandats, escapade à Pau pour le conseil municipal... La présidente de l'Assemblée nationale n'a pas mâché ses mots pour critiquer les premiers pas de François Bayrou comme Premier ministre.

    Pourtant, elle rassure, elle n'a aucun conflit avec le chef du gouvernement, a-t-elle tenu à préciser, tout en ajoutant qu'elle ne "change pas de convictions au gré des gouvernements".

    Plus d'infos dans cet article

  • Bayrou face à la 150e motion de censure de la Ve République

    Comme le remarque Libération, il s'agit de la 150e motion de censure déposée sous la Ve République, soit depuis 1958. Et surtout, relève le quotidien, on note une inflation importante du nombre de motions de censure depuis la réélection d'Emmanuel Macron, en 2022.

    Depuis cette date, 38 motions de censure ont été déposées contre le gouvernement en place. Et dans le détail, il y a eu 66 motions de censure spontanées (article 49.2 de la Constitution) depuis 1958, et 84 en réponse à l’utilisation du 49.3 par l’exécutif.

    La Première ministre la plus exposée a été Élisabeth Borne qui en a affronté au total 31 dont 28 suite à l'utilisation de l'article 49.3. Seules deux motions de censure sur 149 ont abouti.

  • Les principales concessions de François Bayrou aux socialistes

    Dans le cadre des négociations avec le Parti socialiste, le Premier ministre a concédé du terrain sur quelques sujets, pour tenter de les convaincre de ne pas censurer son gouvernement.

    - François Bayrou a annoncé renoncer à la suppression de 4 000 postes dans l'Éducation nationale, une annonce confirmée par la ministre Élisabeth Borne.

    - Après avoir annoncé une concertation entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites, le Premier ministre a accepté de soumettre un nouveau projet de loi sur les retraites au Parlement en cas de "progrès" dans les négociations entre les partenaires sociaux, et même "sans accord général".

    - Sur la santé, le Premier ministre a aussi annoncé une hausse de l'Ondam, l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie, qui devrait augmenter de 3,3 %, contre 2,8 % prévus dans le projet budget de la Sécurité sociale présenté par le prédécesseur de François Bayrou, Michel Barnier

  • Quel avenir pour le Nouveau Front Populaire ?

    L'alliance du Nouveau Front Populaire, qui comprend les insoumis, les socialistes, les communistes et les écologistes vit-elle ses dernières heures ? Si les 66 députés socialistes ne votent pas la motion de censure déposée par leurs alliés, les relations risquent de se tendre un peu plus.

    D'autant que les insoumis dont Jean-Luc Mélenchon mettent la pression aux socialistes, prévoyant notamment d'investir des candidats dans les circonscriptions réservées aux socialistes dans le cadre de leur accord.

    La cheffe des Écologistes Marine Tondelier a reproché l’utilisation d’un "vocabulaire soit viriliste soit humiliant" de la part de Jean-Luc Mélenchon. Franchement, quand Jean-Luc Mélenchon dit Rentrez tous à la niche, tous à la maison (...), ça n’aide pas les gens à se prononcer sereinement", s’est agacé Marine Tondelier sur France Info. "En plus, c’est un vocabulaire à chaque fois, soit viriliste, soit humiliant", a-t-elle tancé.

  • Pour Marine Tondelier, "la plupart" des socialistes ne vont pas voter la censure

    Le suspens demeure sur le vote des 66 députés socialistes sur la motion de censure déposée par les insoumis. Alors que l'incertitude est totale, la cheffe de file des Écologistes, Marine Tondelier, alliée des socialistes au sein du Nouveau Front Populaire, a livré son sentiment sur France Info.

    Les socialistes devraient, pour la plupart d'entre eux", ne "pas voter" la motion de censure déposée par LFI, ajoutant "qu'ils sont divisés". Elle leur concède un choix "difficile". "Les socialistes estiment qu'en ne votant pas la censure, (…), ils ont plus de poids", compare-t-elle alors que les écologistes la voteront "On estime qu'en votant la censure, on dit stop, et on voit si (le gouvernement) se remet dans le bon sens. Les socialistes estiment qu'en ne votant pas la censure, (…), ils ont plus de poids", compare-t-elle.

  • Le Medef en position de force, comme le disent la CGT et le PS ?

    La méfiance de la gauche et d'une partie des syndicats sur la méthode de négociations autour de la réforme des retraites semble peu-à-peu se justifier. François Bayrou a annoncé que faute d'accord entre les partenaires sociaux (syndicats et patronat), la réforme actuelle s'appliquera. Il a également évoqué la possibilité d'un texte au Parlement en cas de "progrès" entre partenaires sociaux mais pas d'"accord général" sur la réforme des retraites.

    D'emblée, cette méthode inquiétait la numéro 1 de la CGT, Sophie Binet : "Dans les discussions annoncées, la forme, le Premier ministre met le patronat en positon de force alors que le patronnat tient aux 64 ans", regrettait-elle sur RTL, en ajoutant : "le problème c’est qu’il dit que s’il n’y a pas d’accord, c’est la réforme actuelle qui s’applique. Or, le patronat ne veut pas détricoter la réforme".

    "Le Medef n'a aucun intérêt à bouger sur rien" et "les règles du jeu sont pipées", a enchainé Marine Tondelier, la leader écologiste. Une inquiétude partagée par les socialistes. "Sur les retraites, la façon dont François Bayrou a présenté les choses est compliquée. Il vient de donner un droit de veto au Medef, et ça ne va pas. En gros, si le Medef dit non durant la consultation, on revient à la réforme Borne", s’inquiète le député socialiste Laurent Baumel auprès de France info.

    Une prise de position qui semble se confirmer après les propos du patron du Medef, Patrick Martin, ce jeudi matin sur France Inter, qui affirme qu'il faut "être lucide sur la situation de l'économie", même s'il se dit "pas dogmatique" sur la question de l'âge.

  • Le flou règne autour du vote socialiste

    Que vont faire les 66 députés socialistes vers 17h30 ce jeudi quand la motion de censure des insoumis sera mise au vote à l'Assemblée ? L'incertitude plane toujours sur leur décision, alors que les réunions internes se multiplient.

    Au Sénat mercredi après-midi, Patrick Kanner a affirmé que "le compte n'y est pas" pour les socialistes. Ce matin sur France Info, il affirme que les socialistes négocieront "jusqu'au bout avec le gouvernement pour obtenir des avancées". "Tous les jours on ramène des victoires pour les Français, ce qui montre que la négociation a été utile", poursuit-il. Il s'est dit optimiste sur l'abandon de la hausse des jours de carence dans la fonction publique, et salue l'abandon de la suppression de postes dans l'Éducation nationale.

    Pendant deux heures hier, les députés socialistes se sont réunis sans toutefois parvenir à un accord. Une nouvelle réunion est prévue ce jeudi à la mi-journée pour acter une position. Celle-ci devrait être dévoilée par le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, lors de sa prise de parole à l'Assemblée à l'occasion du vote de la motion de censure.

  • Les socialistes ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord sur la censure

    Plus de deux heures de réunion, mais toujours pas d'accord. Les députés socialistes ne parviennent pas à définir s'ils voteront ou non la censure du gouvernement Bayrou, jeudi. Selon France Info, ils se réuniront jeudi à midi.

    Une nouvelle réunion de groupe avant l'examen dans l'après-midi de la motion de censure du gouvernement Bayrou, déposée par leurs alliés du Nouveau Front populaire. Le PS doit se mettre d'accord sur un vote, ou non, de cette motion.

    Au Sénat ce mercredi après-midi, Patrick Kanner a affirmé que "le compte n'y est pas" pour les socialistes. Quelques minutes plus tard, François Bayrou acceptait de renoncer à la suppression de 4 000 postes dans l'enseignement. Suffisant pour convaincre les socialistes ?

  • Les négociations voulues par Bayrou sur la réforme des retraites déjà empoisonnées à cause de ce point précis

    À peine annoncées que les négociations voulues par le Premier ministre sur la réforme des retraites déjà empoisonnées à cause d'un point annoncé par François Bayrou. Il a annoncé mardi demander aux partenaires sociaux de se mettre autour d’une table pour aboutir, en trois mois, à une nouvelle réforme qui respecte les équilibres budgétaires. En revanche, si les syndicats et les organisations patronales échouent, c’est bien la réforme d’Élisabeth Borne qui s’appliquera.

    "Dans la forme de ces discussions, le Premier ministre met le patronat en position de force, alors que le patronat tient aux 64 ans et qu’il veut même aller plus loin en confiant nos retraites aux fonds de pension", a rappelé ce mercredi sur RTL Sophie Binet, numéro 1 de la CGT. Avec ces conditions, François Bayrou "sait déjà", selon elle, que les discussions échoueront.

    Plus d'infos dans cet article

  • Bayrou "prêt à renoncer" à la suppression de 4 000 postes dans l'Education nationale

    Le Premier ministre continue de tenter de faire bouger les lignes et de convaincre les socialistes de ne pas censurer son gouvernement. Devant les sénateurs, François Bayrou se dit "prêt à renoncer" à la suppression de 4.000 postes dans l'Education nationale

    Autre sujet, celui du jour de carence dans la fonction publique, le Premier ministre affirme que "peut-être il y a d'autres solutions que simplement le nombre de jours de carences, des solutions que le gouvernement pourra présenter devant vous". Un "bougé" qui pourrait ne pas suffire à convaincre les socialistes.

  • Le gouvernement Bayrou peut-il tomber demain ?

    Première menace pour le gouvernement Bayrou, jeudi, à partir de 15h à l'Assemblée avec l'examen d'une motion de censure déposée par les Insoumis, et également signée par des communistes et des écologistes. Une motion qui devrait, a priori, ne pas réunir les 289 voix suffisantes pour renverser le gouvernement.

    Car l'incertitude est importante sur le vote des socialistes, tandis que le RN ne devrait pas la voter. Le point sur les partis qui vont voter ou pas cette censure dans cet article.

  • "Le compte n'y est pas" pour les socialistes, même après les nouvelles propositions, assure Patrick Kanner

    La partie semble mal engagée pour le Premier ministre François Bayrou, qui échoue visiblement à conclure un accord de non-censure avec les socialistes. Après ses nouvelles propositions, plus détaillées, envers les socialistes et notamment cette "troisième voie", la possibilité d'un texte au Parlement en cas de "progrès" entre partenaires sociaux mais pas d'"accord général" sur la réforme des retraites, "le compte n'y est pas", assure le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, au Sénat.

    Il appelle le Premier ministre à "revaloriser les salaires en repartant du SMIC” et à l'abandon de l’augmentation du délai de carence dans la fonction publique.

    Une motion de censure doit être débattue demain à l'Assemblée, et l'incertitude règne sur le vote ou non des socialistes, alors que leurs alliés du NFP vont la voter.

  • Bayrou reprend les grandes lignes de sa DPG au Sénat

    Sans reprendre mot pour mot sa déclaration de politique générale, François Bayrou évoque devant les sénateurs "ses grandes lignes", puisqu'Elisabeth Borne a prononcé la DPG devant les sénateurs mardi après-midi.

    Il revient notamment sur l'épineuse question de la réforme des retraites, et évoque de nouveau cette "troisième voie", la possibilité d'un texte au Parlement en cas de "progrès" entre partenaires sociaux mais pas d'"accord général".

  • Bayrou attendu au Sénat

    La séance de questions au gouvernement à l'Assemblée est terminée, mais le Premier ministre est attendu de pied ferme par les socialistes au Sénat, où il doit s'exprimer. Selon la porte-parole du gouvernement, il doit y "rassurer" les socialistes. Parmi les sujets sur lequel François Bayrou doit s'exprimer, les jours de carence dans la Fonction publique, les postes supprimés dans l'Éducation ou encore la réforme des retraites.

    Le Premier ministre est attendu à partir de 15h devant les Sénateurs.

  • Retailleau dénonce "une fuite en avant antifrançaise de l'Algérie

    La question des relations avec l'Algérie est encore au coeur de cette séance de QAG, avec cette fois une question venue de l'UDR d'Éric Ciotti. Le député Gérault Verny demande la révocation des accords de 1968 avec l'Algérie, et dénonce le refus de l'Algérie d'accueillir un de ses ressortissants expulsé de France. "De quel droit un état étranger ose-t-il humilier la République française sur son sol ?", interroge le député d'extrême droite, qui cite également le cas de l'influenceur bi-national, expulsé du territoire, mais que l'Algérie a refusé d'accueillir.

    "Il y a une fuite en avant antifrançaise de l'Algérie. Depuis l'été dernier et la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidnetal, mais cette hostilité avait débuté avant. Cette hostilité a pris une forme très agressive avec la détention inacceptable et inhumaine de Boualem Sansal", répond Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.

  • "Enfumage", "miettes"... Bayrou ne convainc pas sur les retraites

    Les précisions de François Bayrou à Olivier Faure sur les retraites étaient très attendues. Après avoir évoqué la possibilité d'un texte au Parlement en cas de "progrès" entre partenaires sociaux mais pas d'"accord général".

    Auprès de LCI, la député LFI Danièle Obono dénonçait "de l'enfumage" tandis que l'écologiste Sandrine Rousseau dénonçait "des miettes données à des pigeons".

    Du côté du PS, on trouve le Premier ministre "flou". "Je ne sais pas ce que c'est. Il faut une séance collective de décryptage, il faut parler le Bayrou. J'ai pas compris. C'est quoi des progrès identifiés", s'interroge Laurent Baumel.

  • L'ambition écologique du Premier ministre interrogée

    Benjamin Lucas-Lundy (NFP) interroge le Premier ministre sur ses ambitions écologiques "Vous avez parlé de la dette, annoncé vos intentions austéritaires qui mettront à mal nos services publics, vous avez épousé les thèmes et termes du RN sur l'immigration, baragouiné des propositions incompréhensibles sur l'avenir de nos retraites pour faire comprendre à tous que ça sera rien que le bilan et tout le bilan d'Emmanuel Macron.... Mais vous n'avez trouvé qu'une minute et trois banalités pour évoquer le plus grand défi de l'histoire de l'humanité (...) nos ne nous satisferons pas sur le climat, de digressions sur les bicylettes à Pau ou de poncifs éculés (...) vous ne semblez pas être en capacité politique et personnelle de répondre au grand défi de l 'avenir de la nation, nous vous censurerons".

    Agnès Pannier Runacher, ministre de la Transition écologique, répond au député. "Nous sommes au rendez-vous de la baisse de nos émissions de gaz à effet de serre, nous avons une planification qui fonctionne et sommes parmi les 5 pays les plus en avance sur ces sujets", répond la ministre.

  • Bayrou assure à Faure que s'il y a des "progrès" entre partenaires sociaux mais pas d'"accord général", un texte sera soumis au Parlement

    Au tour d'Olivier Faure de s'exprimer pour les socialistes. Une prise de parole attendue alors que la prise de décision concernant la motion de censure n'est pas tranchée chez les socialistes. Il évoque la réforme des retraites, "terriblement injuste".

    "Vous avez annoncé, c'est un premier pas, une conférence sociale, qui doit être sincère, où tout doit être mis sur la table : pénibilité, âge légal, durée de cotisation, source de financement..." elle ne peut pas se clore par un accord ou le retour à la réforme de 2023. Le statu quo n'est pas possible. Même dans le cas ou syndicat et patronat ne trouvent pas d'accord, il reviendra a la démocratie parlementaire de s'exprimer, le parlement doit avoir le dernier mot. Cette question conditionne notre réponse à la motion de censure déposée", lance Olivier Faure.

    François Bayrou répond lui-même : "Nous avons décide de demander aux partenaires sociaux, au gouvernement, de se réunir pour examiner les voies de progression identifiées. La réunion de cette conférence sociale va permettre de déboucher sur un accord, nous le croyons. Les partenaires sociaux y sont déterminés.

    "Il y aura trois possibilités :

    - "Un accord se dégage et fera l'objet d'un texte soumis à l'assemblée et au Sénat".

    - "S'il n'y a aucun accord, la réforme précédente continuera de s'imposer".

    - Il peut y avoir une situation dans laquelle des marges de progression auront été identifiées sans qu'il y ait un accord général. Dans ce cas nous proposerons un texte qui reprendra ces progrès et nous le soumettrons à l'Assemblée. Si nous identifions des changements possibles et positifs nous les présenterons au parlement dans un projet de loi", assure François Bayrou.

  • Lachaud accuse le gouvernement de vouloir "raviver la guerre d'Algérie"

    Bastien Lachaud pour la France insoumise est le premier député à poser une question au gouvernement Bayrou. Elle s'adresse à François Bayrou, accusé de vouloir "raviver la guerre d'Algérie" sur fond du renvoi d'influenceurs binationaux ainsi qu'en raison des prises de position sur le Sahara Occidental. "C'est l'algérophobie qui est votre rente politique", dénonce le député de Seine-Saint-Denis.

    Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot répond en dénonçant une "posture d'hostilité" de l'Algérie, et évoque la détention de l'écrivain Baoualem Sansal dont les conditions de détention sont jugées "parfaitement infondées" par la France. "Ni l'Algérie ni la France n'ont intérêt à ce que s'installe une tension durable entre deux grands pays de la Méditerranée", conclut le ministre.

  • "Questions au gouvernement provisoire" : LFI met en doute la longévité du gouvernement

    À quelques minutes de la première séance de question au gouvernement pour François Bayrou et ses ministres, le groupe LFI à l'Assemblée a renommé la séance en "questions au gouvernement provisoire". Manière de marquer selon eux la future chute du gouvernement, alors qu'une première motion de censure doit être débattue demain à l'Assemblée.

  • Des chercheurs concluent à la "transformation progressive de l'hémicycle en scène de spectacle"

    À partir de 15 heures, le gouvernement Bayrou sera pour la première fois depuis sa nomination soumis aux questions au gouvernement. Des séances de QAG parfois mouvementées, qui donnent une impression de chahut.

    Comme le rapporte France Info, des chercheurs ont étudié l'évolution du comportement et des prises de parole des députés dans l'hémicycle depuis 2007. Ils concluent à la "transformation progressive de l'hémicycle en scène de spectacle", avec des échanges de plus en plus axés sur la critique plutôt que sur le débat argumenté et sur l'émotion plutôt que sur la raison.

  • Réunion décisive pour les socialistes

    Journée chargée pour les socialistes. À partir de 14h, ils seront à l'Assemblée pour les questions au gouvernement, les premières pour le gouvernement Bayrou. Puis, ensuite, les 66 députés se réuniront à huis clos pour acter une position sur la motion de censure débattue jeudi à l'Assemblée.

    Les 66 députés apparaissent divisés sur le fait de voter ou non le texte présenté par leurs alliés insoumis, également signé par des communistes et des écologistes.