Gouvernement : une déclaration de Gérald Darmanin crée la polémique, suivez notre direct politique

Le premier conseil des ministres du gouvernement de Michel Barnier a eu lieu ce lundi. Suivez notre direct politique.

Gérald Darmanin lors de sa passation de pouvoir avec son successeur au ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau. (Photo by Antoine Gyori - Corbis/Corbis via Getty Images)

Après 16 jours d'attente, le gouvernement de Michel Barnier, composé de 39 ministres et secrétaires d'État, a été dévoilé samedi soir. Les ministres prennent leur poste ce lundi pour la majorité, avant un premier conseil des ministres qui s'est déroulé à 15 heures autour d'Emmanuel Macron.

Dimanche soir, Michel Barnier a donné sa première interview depuis la nomination de son équipe : s'il a écarté une hausse d'impôts "sur l’ensemble des Français", il n'a pas écarté une contribution des "Français les plus riches". Il a également tenté de rassurer après la nomination dans son gouvernement de personnalités à la ligne très conservatrices sur des sujets sociétaux : "Qu’il s’agisse du Mariage pour tous ou de la PMA", ces lois "seront intégralement" conservées, a affirmé Michel Barnier sur France 2.

Des interrogations alors que les profils conservateurs de certains ministres continuent d'animer les débats : Bruno Retailleau, Othman Nasrou, Laurence Garnier et Patrick Hetzel notamment ont pris position notamment contre le mariage homosexuel ou la loi sur la fin de vie.

INFOS EN DIRECT TERMINÉES23 mises à jour
  • À la une

    "Si je m'étais appelé Moussa, je n'aurais pas été élu maire" : mais qu'a vraiment voulu dire Gérald Darmanin ?

    Lors de la passation de pouvoirs au ministère de l'Intérieur avec son successeur Bruno Retailleau, Gérald Darmanin a évoqué son patronyme : "Si je m'étais appelé Moussa Darmanin, je n'aurais pas été élu maire et député et sans doute n'aurais-je pas été ministre de l'Intérieur" a-t-il notamment déclaré, lui qui évoque fréquemment Moussa, l'un de ses prénoms, ainsi que ses origines modestes.

    Une déclaration qui fait vivement réagir, à gauche comme à l'extrême droite, et qui mérite d'être explicitée, lui demande le président du Rassemblement national Jordan Bardella. "Qui considère-t-il comme raciste : les habitants de Tourcoing, les membres de l’institution policière, les Français en général ? Cette déclaration est une injure à la France qui lui a tout donné et qui donne leur chance à tous ceux qui la respectent", écrit-il sur X.

    "Après avoir servi de rampe de lancement au RN c’est maintenant qu’il découvre qu’il y a du racisme en France ? Il s’est fâché avec Emmanuel Macron ? On est en droit d’avoir de plus amples explications", réclame de son côté le député NFP du Vaucluse Raphaël Arnault.

    "C'est émouvant un ministre de l'Intérieur qui reconnaît que le racisme aurait pu priver la France de son talent de "réprimeur" en chef des luttes sociales et écologiques, et de "négateur" du racisme systémique", renchérit Sophia Chikirou, députée NFP de Paris.

    Plus d'infos dans cet article

  • Retailleau, "pas là pour faire semblant mais là pour faire vraiment"

    C'est l'un des ministres les plus scrutés du gouvernement Barnier. Bruno Retailleau, au profil conservateur et aux sorties polémiques, a donné sa première interview depuis son entrée à Beauvau au Figaro. Il y poursuit sa ligne évoquée lors de la passation de pouvoirs.

    Parmi les phrases à retenir de son entretien, "Un policier n’est pas une assistante sociale, un délinquant n’est pas une victime, un pays n’est pas un hall de gare", affirme-t-il, expliquant ne pas être "là pour faire semblant, mais pour faire vraiment".

    "Je n’aurai qu’un seul mort d’ordre : rétablir l’ordre. L’ordre dans les rues, l’ordre aux frontières", a-t-il répété, comme il l'avait fait lors de la passation de pouvoirs, en détaillant notamment le volet immigration. "Mon objectif est de mettre un coup d’arrêt aux entrées illégales, et d’augmenter les sorties, notamment pour les clandestins", a-t-il ajouté.

  • Famille, sécurité du quotidien... Les nouveaux intitulés très politiques des ministères du gouvernement Barnier

    Il y a les profils politique des ministres. Mais il y a aussi les intitulés des différents ministères, qui traduisent la ligne politique d'un gouvernement. Entre le ministère de LA Famille ou la secrétariat d'État de la Sécurité au quotidien, les mots ont un sens politique.

    Comme par le passé le ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, le Redressement productif ou encore le ministère de la Solidarité entre les Générations.

    Plus d'infos dans cet article

  • Grève, manifestation, déclaration de politique générale... le 1er octobre, premier grand rendez-vous du gouvernement

    C'est la première date critique à passer pour le gouvernement de Michel Barnier. Dans une semaine, mardi 1er octobre, les travaux de l'Assemblée nationale vont reprendre. À cette occasion, le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale (DPG), durant laquelle il devrait définir la ligne politique de son gouvernement. Une DPG qui sera préparée lors d'un séminaire gouvernemental vendredi prochain, de 15 heures à 18 heures, annonce Matignon.

    À l'occasion de cette DPG, s'il ne demandera pas le vote de confiance des députés, il devrait faire l'objet d'une motion de censure, déposée par le Nouveau Front Populaire. La rentrée s'annonce donc mouvementée à l'Assemblée.

    D'autant que ce même jour, la CGT appelle à la mobilisation contre la réforme des retraites. Sophie Binet, la patronne de la CGT, a appelé ce lundi sur France Info à la grève et à la mobilisation dans la rue pour obtenir l'abrogation de la réforme, estimant que "le rapport de force est de notre côté". Michel Barnier s'est dit ouvert à des "améliorations".

  • Salima Saa, secrétaire d’État à l’égalité, trouvait l’existence de ce ministère "ridicule" en 2012

    En politique plus qu'ailleurs, les archives sont impitoyables. La nouvelle secrétaire d'État à l'égalité, Salima Saa, en est le dernier exemple. À peine son nom dévoilé par Alexis Kohler samedi soir, que plusieurs internautes ont exhumé des archives de 2012.

    À l'époque présidente de l’Acsé (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) et porte-parole adjointe de la campagne de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2012, elle avait déclaré, selon un article de Slate paru à l’époque : "On est à l’écoute des femmes plus que des militantes. Un ministère des droits des femmes, je trouve ça ridicule en 2012, pas moderne !". De quoi mettre d'emblée ses interlocuteurs en confiance.

    Plus d'infos dans cet article

  • Agnès Pannier-Runacher, la nouvelle ministre de l'Écologie, est liée par sa famille au deuxième plus important groupe pétrolier français

    Agnès Pannier-Runacher est l'une des figures de la macronie, présente dans les gouvernements depuis 2018 sans discontinuer. Elle poursuit son ascension en étant nommé ministre de l'Écologie. Mais des révélations passées la concernant la rattrapent.

    En 2022, le média Disclose révélait des liens entre Agnès Pannier-Runacher et la multinationale Perenco, qui avaient fait l'objet d'une enquête de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

    Plus d'infos dans cet article

  • L’absence du mot "handicap" en titre de ministère critiquée

    Paul Christophe est le nouveau ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes. À ses côtés, les secrétaires d'État Agnès Canayer (LR), chargée de la Famille et de la Petite Enfance, et Salima Saa, à l'Égalité entre les femmes et les hommes.

    Changement majeur par rapport au portefeuille précédemment détenu par Catherine Vautrin ? L'absence du mot "handicap" de l'intitulé du ministère, qui inquiète des acteurs du secteur.

    "Malgré les inquiétudes soulevées par certains acteurs, je peux vous assurer que le handicap sera un point absolument central de mon engagement au sein de ce ministère", a tenté de rassurer le nouveau ministre chargé de l'Autonomie, Paul Christophe.

    Plus d'infos dans cet article

  • Le gouvernement Barnier "ne reflète pas le résultat des législatives", estime Roland Lescure

    Chez les anciens ministres, la composition du gouvernement Barnier ne fait pas non plus l'unanimité. Roland Lescure, ancien ministre délégué à l'Industrie qui a laissé sa place à Marc Ferracci, a déploré sur France Info une composition qui ne "représente pas les résultats de l’élection législative".

    Pour autant, le vice-président de l'Assemblée nationale, député Ensemble des Français établis hors de France estime que ce gouvernement est "démocratique" et "légitime tant que l’Assemblée nationale lui permet de continuer de faire son travail".

    Plus d'infos dans cet article

  • Le premier conseil des ministres est (déjà) terminé

    À peine une demie-heure. Le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement s'est achevé, peu avant 15h30 à l'Élysée, autour d'Emmanuel Macron. Une première réunion qui est traditionnellement suivi d'un compte-rendu, animé par la porte-parole du gouvernement.

    Durant cette réunion, rapporte BFMTV, Le président d'Emmanuel Macron a assuré à son nouvel exécutif que "chacun (était) dépositaire de l’exigence au service des Français", selon un participant auprès de la chaine d'informations en continu.

    C'est Maud Bregeon, qui a succédé à Prisca Thevenot à ce poste qui pourrait s'en charger. Sauf si les quelque 30 minutes de réunion n'en valent pas la peine.

  • Quel avenir pour la réforme de l'assurance chômage ?

    C'était l'un des chantiers du gouvernement Attal avant la dissolution de l'Assemblée le 9 juin dernier, et plus globalement d'Emmanuel Macron depuis 2017 : l'assurance chômage. Une réforme avait été adoptée, puis suspendue en juin, par Gabriel Attal. Elle prévoyait le durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage tout en réduisant la durée d’indemnisation maximale à 15 mois au lieu de 18.

    Alors députée de Paris, la nouvelle ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, s'était prononcée contre en mars dernier, jugeant que "l’urgence n’est pas de réformer l’assurance chômage, mais de rendre attractifs les métiers qui ne le sont pas […] et lever les freins centraux à l’emploi – formation, transport, logement, garde d’enfants…"

    Désormais en première ligne sur cette question comme ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet devra rapidement trancher : les règles entourant l'indemnisation chômage ont été prolongées uniquement jusqu'au 31 octobre.

  • Hausses d'impôts : à partir de quand est-on riche ?

    C'est l'une des pistes de Michel Barnier pour rétablir en partie les comptes publics : des hausses d'impôts. S'il a assuré sur France 2 qu'il n'allait "pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français (...) ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes", en revanche, il a indiqué "ne pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l’effort national", via des " prélèvements ciblés" qui toucheraient aussi "certaines grandes entreprises".

    Reste à connaître la définition que Michel Barnier a des "plus fortunés". Quelques éléments de réponses objectifs. Pour l'Observatoire des inégalités, une personne seule est riche à partir de 3 860 euros par mois après impôts

    Plus d'infos dans cet article

  • Dans le gouvernement de Michel Barnier, ces ministres héritent de cinq dossiers chauds

    Les ministres viennent officiellement de tous prendre leurs fonctions, à l'occasion des passations de pouvoir ce lundi matin. Un saut dans le grand bain qui s'annonce particulièrement mouvementé pour ces cinq ministres qui héritent des dossiers chauds du moment.

    De l'Agriculture à l'Outre-mer en passant par le Budget, le Travail ou la Recherche, ces ministres vont être attendus dès les premières semaines.

    Plus d'infos dans cet article

  • Pour Amélie Oudéa-Castera, le sport apporte une contribution inestimable au PIB du bonheur"

    Au gouvernement depuis plus de deux ans, Amélie Oudéa-Castera passe la main. En charge notamment des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, elle a salué "le sport (qui) apporte une contribution inestimable au PIB du bonheur".

    Mais elle est aussi revenue sur son expérience plus personnelle au gouvernement, et notamment lorsqu'en charge de l'Éducation, elle a été ciblée pour ses choix de scolariser ses enfants dans le privé. Elle a d'ailleurs remercié "ses trois garçons pour leur force de résistance quand [sa] famille a été injustement prise pour cible", a-t-elle affirmé.

  • "Santé, sport et culture", priorités de la nouvelle ministre de l'Éducation

    Au ministère de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet a passé la main à Anne Genetet, lui demandant que ses priorités soient "l'attractivité de la profession d'enseignant", "répondre à la diversité des besoins des élèves" et une réflexion "sur le temps de l'enfant". "L'Éducation nationale, les élèves, leurs parents, nos enseignants méritent de la stabilité et du temps long" a déploré la ministre sortante, qui n'est restée que sept mois en poste, sa prédécesseure Amélie Oudéa-Castéra à peine un mois, et avant elle Gabriel Attal à peine six mois.

    Anne Genetet a, à son tour, évoqué son objectif de "préserver l'école, protéger nos élèves et bâtir un espace de sérénité et de stabilité. "L'école doit être le lieu de tous les bonheurs (...) L'école réussira pleinement quand l'enfant y sera épanoui, par son corps et par sa tête. C'est pourquoi j'insisterai tant sur les enjeux de santé, de sport et de culture"

  • Des nombreux dossiers sur la table d'Annie Genevard

    Plus tôt dans la matinée, la passation de pouvoir a eu lieu au ministère de l'Agriculture entre Marc Fesneau et Annie Genevard. La nouvelle ministre de l'Agriculture aura fort à faire, alors que la crise du monde agricole à l'hiver dernier n'a pas été résolue par une loi, cette dernière n'ayant pas abouti en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin dernier.

    Autres dossiers sur la table pour la ministre : le Pacte vert, les produits ukrainiens, la hausse du GNR, le gazole non routier, sans oublier les inondations dans certains départements et la sécheresse dans d'autres qui ont fortement impacté les récoltes de céréales cette année. "Je veux et je dois avancer vite", a reconnu Annie Genevard.

  • Geneviève Darrieusecq, ministre de la Santé : "Je ne ferai pas de miracles"

    Lors de sa passation de pouvoir avec sa précédesseure Catherine Vautrin, la nouvelle ministre de la Santé a été cash : "Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), je vais m'y atteler mais je vous le dis tout de suite, je ne ferai pas de miracle", a-t-elle déclaré dans un contexte global de recherche d'économies tous azimuts.

    Une déclaration qui n'a pas manqué de faire réagir l'opposition. Le député NFP de Haute-Vienne demande "juste un financement du système de santé à la hauteur des besoins", et interroge la nouvelle ministre : "Comptez-vous réparer, ou continuer à casser ?".

  • Bruno Retailleau : "J’ai 3 priorités, la première, rétablir l’ordre, la seconde rétablir l’ordre et la troisième rétablir l’ordre"

    En juillet 2023, après les émeutes consécutives à la mort de Nahel, Emmanuel Macron réclamait "l'ordre, l'ordre, l'ordre". Une trilogie répétée par Bruno Retailleau lors de sa passation de pouvoirs avec Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur : "J’ai 3 priorités, la première, rétablir l’ordre, la seconde rétablir l’ordre et la troisième rétablir l’ordre", a affirmé le nouveau locataire de la place Beauvau, dans un discours très ferme. "Je ne tolérerai aucune atteinte physique ou verbale (...) ni la haine vis-à-vis de nos forces de l'ordre", mettait-il en garde. Plus d'infos dans cet article

    Auparavant, son prédécesseur Gérald Darmanin est revenu sur son action et son accession à Beauvau. "Si je m'étais appelé Moussa Darmanin, je n'aurais pas été élu maire et député et sans doute n'aurais-je pas été ministre de l'Intérieur", en référence au prénom que son père voulait lui donner à sa naissance.

  • Jean-Noël Barrot en direct sur BFMTV après que Michel Barnier demande "plus d’action, moins de communication"

    Lors du petit-déjeuner gouvernemental ce matin, Michel Barnier demandait à ses ministres d’appliquer sa méthode : "plus d’action, moins de communication" selon l’entourage du Premier ministre, et les enjoignait à "être irréprochables et modestes".

    Quelques minutes plus tard, Jean-Noël Barrot, nouveau ministre des Affaires étrangères, était en direct sur BFMTV.

    Un contraste entre les propos du Premier ministre et l'action du ministre des Affaires étrangères soulignée par des journalistes.

  • Éric Dupont-Moretti met la pression à Michel Barnier et à Didier Migaud

    Éric Dupont-Moretti quitte le ministère de la Justice après plus de quatre ans comme garde des Sceaux, remplacé par Didier Migaud. Dans sa passation de pouvoir, il a regretté avoir "été trop souvent seul à défendre la justice", et en a profité pour remercier un ex-ministre lui aussi, Gérald Darmanin, estimant que "le couple police-justice a parfaitement fonctionné".

    "La justice est sur la bonne voie et je suis confiant", a t-il notamment affirmé, mettant toutefois en garde son successeur et Michel Barnier sur l'application de la loi de programmation de la justice : "trahir" la loi augmentant les moyens de la justice serait un "signal dévastateur". Plus d'infos dans cet article

  • Michel Barnier demande à ses ministres d’être "irréprochables et modestes"

    Michel Barnier réunissait ses troupes pour la première fois ce matin, autour d'un petit-déjeuner à Matignon. "Pas d’esbroufe s’il vous plaît !". Il leur a demandé d’être "irréprochables et modestes (...) d’agir plus que de communiquer, et d’agir avant de communiquer", rapportent plusieurs journalistes.

    Autres mots prononcés par le Premier ministre, il a réclamé à ses équipes "du respect pour tous nos concitoyens et pour tous les partis politiques et d'écouter tout le monde". "Ce gouvernement sera républicain, progressif et européen", a également promis le chef du gouvernement.

    >> Plus d'infos dans cet article

  • Le programme des passations

    Après un petit-déjeuner à Matignon autour du Premier ministre, les 39 membres de l'équipe gouvernementale de Michel Barnier vont prendre leurs quartiers dans leurs ministères respectifs.

    Si la passation de pouvoir a déjà eu lieu dimanche soir à Bercy, la plupart sont prévues d'ici au conseil des ministres, prévu à 15 heures : la passation de pouvoir entre Gérald Darmanin et Bruno Retailleau est prévue à 10h au ministère de l'Intérieur, celle au Quai d'Orsay entre Stéphane Séjourné et Jean-Noël Barrot à 10h30, et à 11h pour le ministère de l'Enseignement supérieur et le ministère de l'Agriculture. Enfin, rendez-vous à 12h pour le porte-parolat.

  • Hausse d'impôts, droit à l'IVG, PMA, présidentielle 2027... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Barnier sur France 2

    Le Premier ministre était invité du JT de France 2 dimanche soir, 24 heures après l'annonce de son gouvernement. L'occasion pour Michel Barnier d'évoquer l'un des sujets qui a crispé les membres de la coalition présidentielle lors des 16 jours qu'il lui a fallu pour composer son gouvernement : le sujet d'une éventuelle hausse d'impôts.

    Michel Barnier a assuré qu'il n'allait "pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français qui payent déjà le plus d’impôts de tous les partenaires européens, ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent et ni sur les classes moyennes", a répondu le Premier ministre, avant de préciser qu’il ne fermait pas la porte à taxer les personnes les plus riches. Plus d'infos dans cet article

    Autre sujet de tension, apparu depuis l'annonce de la composition de son gouvernement et la présence de personnalités au profil très conservateur, l'avenir d'avancées sociétales. Au point que son prédécesseur Gabriel Attal lui a demandé plus tôt dans la journée "d’affirmer clairement dans sa déclaration de politique générale qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l’IVG, les droits LGBT". Michel Barnier a tenté de rassurer sur ce point, malgré la présence au gouvernement de ministres s'étant opposés par exemple au mariage pour tous. Plus d'infos dans cet article

    Enfin, Michel Barnier a également évoqué la situation politique, et reconnu qu'il sait son mandat "fragile". Il a notamment affirmé ne pas avoir "de plan de carrière" , et ne sera "pas candidat en 2027". Plus d'infos dans cet article

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux premiers pas du gouvernement Barnier, avec un premier conseil des ministres à 15h à l'Élysée.