Gaza/Liban : Israël "veut la paix" affirme Benjamin Netanyahou devant l'ONU, des diplomates ont quitté l'assemblée, suivez notre direct

Alors que les bombardements israéliens se poursuivent sur le Liban et, pour la première fois, sur la Syrie, le Premier ministre israélien a prononcé un discours devant l'ONU.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu prononçant un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU le 27 septembre 2024. (Photo by Charly TRIBALLEAU / AFP) (Photo by CHARLY TRIBALLEAU/AFP via Getty Images)

Les frappes menées par Israël contre le Hezbollah, au Liban, ont tué le chef de l'unité de drones, Mohamed Srour, jeudi. Au total, 92 personnes ont été tuées au Liban durant cette journée. Ce vendredi, la Syrie annonce la mort de cinq militaires, tués dans une frappe israélienne près de la frontière avec le Liban. C'est la première fois que la Syrie est frappée sur son sol par une frappe israélienne depuis l'intensification des combats.

En déplacement au Canada, Emmanuel Macron a été pris à partie sur la situation au Liban mais aussi à Gaza. "Honte à vous", "vous avez du sang sur les mains", "vous tuez des bébés en Palestine", ont lancé des manifestants au président de la République française qui sortait d'une conférence de presse avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

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  • À la une

    Le point sur la situation :

    - "Israël veut la paix" a déclaré cet après-midi Benyamin Netanyahou à l'ONU, dénonçant des "mensonges et calomnies" à l'encontre de son pays. "Si vous nous frappez, nous vous frapperons" assène le premier Ministre israélien à l'intention de l'Iran qu'il définit comme "les réels criminels de guerre" avec "Gaza, la Syrie, le Liban et au Yémen". Il assure avoir "détruit près de la totalité des bataillons du Hamas" (23 sur 24) et qu'il souhaite "la démilitarisation, la déradicalisation de Gaza" ainsi que la libération des otages.

    - Israël se battra à Gaza jusqu’à la "victoire intégrale", garantit-il, tout en dénonçant la "volée d'antisémitisme" présente au sein de l'ONU, qu'il définit comme "une farce méprisante". Selon lui, les membres des Nations unies sont victimes de "confusion" et présentent "le bien comme le mal et le mal comme le bien". D'après le chef d'État, Israël est "accusée à tort de génocide" .

    - Ce vendredi, cinq militaires syriens ont été tués dans une frappe israélienne près de la frontière avec le Liban. "L'ennemi israélien a mené une agression aérienne (..) sur l'une de nos positions militaires près de Kfar Yabous à la frontière syro-libanaise", a indique l'agence Sana qui cite une source militaire. Le Hezbollah libanais affirme lui avoir tiré une salve de roquettes sur Tibériade dans le nord d'Israël, tandis qu'Israël affirme que des drones et des projectiles ont franchi son territoire depuis le Liban.

    - En déplacement au Canada, Emmanuel Macron a été pris à partie par des manifestants à la sortie d'une conférence de presse, lui reprochant son inaction au Proche-Orient. "Honte à vous", "vous avez du sang sur les mains", "vous tuez des bébés en Palestine", ont lancé des manifestants au président de la République française. Plus d'infos dans cet article

    - Sur le plan diplomatique, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou devrait s'exprimer vers 15h30 heure française, devant l'Assemblée générale de l'ONU. Il s'est engagé à tenir des pourparlers sur cette proposition d'un cessez-le-feu de 21 jours, pourtant soutenue par de nombreux pays dont les États-Unis, l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.

    - Depuis lundi, les bombardements menés par Israël ont fait plus de 700 morts au Liban, dont de nombreux civils. Les frappes israéliennes de jeudi ont fait 92 morts et 153 blessés, selon les autorités libanaises. Les bombardements israéliens ont jeté plus de 90 000 personnes sur les routes au Liban, selon les Nations unies. Plus de 31 000 d’entre elles sont entrées en Syrie, selon Beyrouth.

  • Peu après le discours de Benyamin Netanyahou, l'armée israélienne frappe de nouveau au sud-Liban et à Beyrouth

    L'armée israélienne annonce de nouvelles frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, dans un communiqué rapporte BFM TV, quelques minutes après le discours de Benyamin Netanyahou à l'ONU. De "fortes explosions" ont également été entendues à Beyrouth, la capitale libanaise, indique l'agence officielle libanaise de l'AFP.

  • "Israël se battra à Gaza jusqu’à la victoire intégrale" et "est accusée à tort de génocide", déclare le Premier ministre israélien

    Devant la tribune new-yorkaise de l'Onu, Benyamin Netanyahou assure avoir "détruit près de la totalité des bataillons du Hamas". "Le Hamas doit disparaître (...) nous voulons la démilitarisation, la déradicalisation de Gaza." Cette guerre peut s'arrêter dès maintenant "si le Hamas rend les armes (...) et les otages" garantit le Premier ministre d'Israël, ajoutant que son armée se battra à Gaza jusqu’à la "victoire intégrale".

    Benyamin Netanyahou estime dans son discours, qu'au sein des Nations Unies, "le bien est présenté comme le mal" et inversement et qu'Israël est "accusée à tort de génocide alors que nous ne faisons que nous défendre contre des ennemis qui essaient de commettre un génocide à l'encontre de notre peuple". Il évoque une "confusion" de la part des membres de l'ONU. "Tant que cette volée d'antisémitisme ne cessera pas (...) l'ONU sera considérée ni plus ni moins que comme une farce méprisante".

  • "Israël veut la paix" assure Benyamin Netanyahou à l'ONU

    "Mon pays est en guerre, se bat pour sa vie mais après avoir entendu les mensonges et calomnies proférés à l'encontre de mon pays, ici-même, j'ai décidé de venir pour (...) parler au nom de mon pays, au nom de la vérité". Ainsi a commencé son discours Benyamin Netanyahou, ce vendredi 27 septembre à l'ONU, après que des diplomates aient quitté l'assemblée.

    Le Premier ministre israélien assure que son pays "veut la paix, (...) a déjà fait la paix et refera la paix. Il évoque des "ennemis sauvages qui ne souhaitent que détruire notre civilisation et à [nous] renvoyer à l'âge sombre de la terreur".

  • "Si vous nous attaquez, nous répondrons", a lancé Benyamin Netanyahou aux autorités iraniennes

    Lors de son dicours ce vendredi après-midi à la tribune de l'ONU, à New York, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré à l'attention des autorités iraniennes : "Si vous nous frappez, nous vous frapperons. (...) Il n’y a aucun endroit en Iran que le long bras d’Israël ne peut atteindre grâce à nos armes de longue portée, et il en va de même du reste du Moyen-Orient".

    "Nous sommes en train de gagner, assure le chef d'État, qui a ensuite demandé aux pays de l'ONU de tout faire pour que l'Iran n'accède pas à l'arme nucléaire. "L'Iran veut transformer en arme ses capacités nucléaires. Pour la sécurité de vos pays, de toute la planète, nous ne devons pas les laisser faire".

  • 25 personnes ont été tuées aujourd'hui par des frappes israéliennes, selon le ministère de la santé libanais

    À la suite des frappes israéliennes qui ont commencé ce matin, 25 personnes seraient mortes au Liban aujourd'hui, et plus de 600 personnes ont été tuées depuis lundi, rapporte le ministre libanais de la Santé, cité par BFM TV.

    Une attaque aurait tué neuf membres d'une famille, dont quatre enfants, dans la ville frontalière de Shebaa, selon son maire.

  • Les rebelles houthis du Yémen revendiquent une attaque de missile contre Israël

    Les Houthis du Yémen revendiquent une attaque de missile et de drone dans le centre d'Israël, selon leur porte-parole Yahya Saree, cité par l'AFP. L'armée a affirmé avoir intercepté un missile tiré cette nuit.

    Soutenus par l'Iran, les rebelles houthis ont visé une cible militaire "dans la zone occupée de Yafa (Tel-Aviv) à l'aide d'un missile balistique (...) et une cible vitale dans la région occupée d'Ashkelon avec un drone". Yahya Saree a ajouté que ces opérations se poursuivraient "dans les prochains jours".

  • L’aviation israélienne bombarde Haddatha, au sud du Liban et plusieurs autres localités

    L'aviation israélienne a bombardé plusieurs lance-roquettes cachés dans la ville de Haddatha au sud du Liban, affirme l'armée israélienne dans un communiqué. Ces armes auraient été utilisées dans une attaque du Hezbollah aujourd’hui contre la ville israélienne de Tibériade.

    L’armée affirme par ailleurs que des dizaines de dépôts d’armes du Hezbollah, des lance-roquettes et des bâtiments utilisés par le Hezbollah ont été bombardés à Sidon, Nabatieh et d’autres zones du sud du Liban.

  • Le Liban connaît sa période la plus meurtrière en "une génération" estime l'ONU

    L'ONU estime que le Liban connaît sa période "la plus meurtrière en une génération" et que le secteur de santé est "complètement débordé". "Nombreux sont ceux qui craignent que ce ne soit que le début" a déclaré Imran Riza, coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Liban.

    Sous couvert d'anonymat, un responsable israélien de la sécurité a déclaré auprès de l'AFP qu'une éventuelle opération au sol contre le mouvement islamiste Hezbollah au Liban serait "aussi courte" que possible. "Je pense que nous nous y préparons tous les jours, et il est certain que nous disposons de ce moyen", a-t-il ajouté.

  • Plus de 30 000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie affirme l’ONU

    Au cours des 72 dernières heures, plus de 30 000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie, a annoncé vendredi Gonzalo Vargas Llosa, représentant du Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies (HCR) en Syrie. Il s'agit à 80 % de Syriens et à 20 % de Libanais. La moitié sont des enfants et des adolescents et plus du quart sont des femmes.

    "Ils passent d’un pays en guerre à un pays plongé dans un conflit depuis 13 ans, un choix extrêmement difficile », a-t-il ajouté.

  • Des Palestiniens d’Israël expriment leurs doutes sur l’offensive militaire au Liban

    L'offensive menée par Israël contre le Hezbollah au Liban est dénoncée par la communauté internationale. Alors que la perspective d'un cessez-le-feu semble éloignée, chez les Palestiniens d’Israël, qui vivent dans le nord du pays, le discours est tout autre que celui de Benyamin Netanyahou.

    "Le gouvernement israélien dit que l’opération au Liban vise à protéger la population israélienne, ici en Galilée, dans le nord d’Israël. Si seulement c’était vrai. Il faut faire la paix", dénonce l'un d'eux.

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  • Philippines, Australie, Royaume-Uni... Les évacuations se préparent

    Plusieurs pays ont commencé à se préparer à évacuer leurs ressortissants si la situation venait à s'aggraver au Liban, où les bombardements menés par Israël ont fait plus de 700 morts au Liban, dont de nombreux civils.

    En cas d'opération terrestre au Liban, les Philippines prévoient d'évacuer immédiatement 11 000 de leurs citoyens basés dans le pays, selon le ministère des Affaires étrangères du pays, alors que de nombreux Philippins vivent au Proche Orient où ils travaillent essentiellement pour l'agriculture.

    De son côté, l'Australie a exhorté ses près de 15 000 citoyens vivant au Liban à partir, en signalant un risque de fermeture de l'aéroport de Beyrouth et la difficulté d'évacuer un grand nombre de personnes si la situation se détériore, rapporte l'agence Reuters jeudi.

    Le Royaume-Uni a lui déployé des militaires à Chypre en cas de nécessité rapide d'évacuer ses ressortissants au Liban. Mardi, le Premier ministre Keir Starmer a lancé un appel urgent, demandant aux citoyens britanniques de partir "immédiatement".

  • Retenue ou répliques ? L'Iran face à un dilemme après les frappes d'Israël contre le Hezbollah au Liban

    L'Iran, allié historique du Hezbollah et ennemi juré d'Israël, reste discret dans ce conflit, hormis quelques mises en garde en cas de propagation du conflit à d'autres pays. Sauf qu'entrer frontalement en guerre avec Israël refroidit l'Iran.

    Entre des capacités militaires qui pourraient être considérablement réduites en cas d'affrontement prolongé et les sanctions économiques actuelles qui plombent son économie, l'Iran a plusieurs raisons de rester discret.

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  • Cessez-le-feu : la mise au point de Nétanyahou

    Imbroglio autour de la proposition d'un cessez-le-feu de 21 jours, initiée par les États-Unis et soutenue par de nombreux pays dont l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.

    Alors qu'un rejet de la part du gouvernement Nétanyahou semblait avoir été acté, le Premier ministre israélien déclarant que l’armée poursuivrait son combat contre le Hezbollah "avec toute la force nécessaire", son bureau s'est engagé à tenir des pourparlers sur cette proposition, dans un fil de messages publié sur X.

    "En raison de nombreuses informations erronées concernant l’initiative de cessez-le-feu menée par les États-Unis, il est important de clarifier quelques points. Plus tôt cette semaine, les États-Unis ont fait part à Israël de leur intention de proposer, avec d’autres partenaires internationaux et régionaux, un plan de cessez-le-feu au Liban. Israël partage les objectifs de l’initiative menée par les États-Unis visant à permettre aux habitants le long de notre frontière nord de retourner chez eux en toute sécurité. Israël apprécie les efforts des États-Unis à cet égard, car le rôle américain est indispensable pour faire progresser la stabilité et la sécurité dans la région. Nos équipes se sont réunies pour discuter de l’initiative américaine et de la manière dont nous pouvons faire avancer l’objectif commun de permettre aux gens de rentrer chez eux en toute sécurité. Nous poursuivrons ces discussions dans les jours à venir."

    Benjamin Nétanyahou doit prendre la parole aux Nations Unies à partir de 15h30 heure française. Trois membres de son gouvernement ont publiquement rejeté l'hypothèse d'un cessez-le-feu avec le Hezbollah.

  • La Syrie touchée par une frappe israélienne, 5 morts

    C'est la première fois que la Syrie est touchée par une frappe israélienne depuis le début des bombardements. Vendredi, cinq militaires syriens ont été tués dans une frappe israélienne qui a visé une position proche de la frontière avec le Liban, rapporte l'agence officielle Sana.

    "L'ennemi israélien a mené une agression aérienne (...) sur l'une de nos positions militaires près de Kfar Yabous à la frontière syro-libanaise", a indique l'agence qui cite une source militaire. Elle fait état de cinq tués et un blessé parmi les soldats syriens.

  • Qui sont les cadres du Hezbollah tués ou visés par les frappes israéliennes ?

    Mohammed Srour, le chef de l'unité de drones du Hezbollah, fait partie des 92 victimes de la journée de jeudi. Il a été ciblé par une frappe d'Israël sur Beyrouth. Avant lui, d'autres cadres du Hezbollah ont été visés, parfois tués, par des frappes de Tsahal.

    Des cadres qui occupent parfois des postes stratégiques, comme chargé du système de missiles et de roquettes, ou encore numéro 3 de l'organisation.

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  • Comment les alliés d’extrême droite de Netanyahu ont torpillé le projet de cessez-le-feu

    Initié par les États-Unis, un projet de cessez-le-feu a été soutenu par de nombreux pays dont les États-Unis, l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.

    Mais celui-ci a été refusé par Israël, sous pression notamment de ses alliés d'extrême droite au sein de sa coalition, dont le ministre des Finances Bezalel Smotrich.

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  • "Honte à vous" : Macron interpellé sur Gaza et le Liban par des manifestants à Montréal

    Le bain de foule d'Emmanuel Macron au Canada, à la sortie d'une conférence de presse avec Justin Trudeau, ne s'est pas tout à fait déroulé comme prévu. "Honte à vous", "vous avez du sang sur les mains", "vous tuez des bébés en Palestine", ont lancé des manifestants au président de la République française qui sortait d'une conférence de presse avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

    Plus d'infos dans cet article

  • Israël affirme avoir un soutien financier de 8,7 milliards de dollars des États-Unis pour appuyer ses efforts militaires en cours

    Alors que Mahmoud Abbas a exhorté à arrêter d'envoyer des armes à Israël, Reuters rapporte qu'Israël a annoncé avoir sécurisé un soutien financier de 8,7 milliards de dollars des États-Unis pour appuyer ses efforts militaires en cours.

    Ce soutien prévoit 3,5 milliards de dollars destinés à des acquisitions militaires essentielles, déjà reçus et alloués à des achats critiques. De plus, 5,2 milliards de dollars sont réservés aux systèmes de défense aérienne, incluant le système antimissile dome de fer et un système laser avancé.

  • "Arrêtez d'envoyer des armes à Israël", plaide Abbas à la tribune de l'ONU

    En parallèle de l'offensive d'Israël contre le Hezbollah au Liban, le conflit se poursuit contre le Hamas à Gaza. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a exhorté les pays membres de l'ONU à "arrêter d'envoyer des armes à Israël".

    "Cette folie doit s'arrêter. Le monde entier est responsable de ce que subit notre population à Gaza et en Cisjordanie", a-t-il ajouté, près d'un an après le début de la campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

    "Israël, qui refuse d'appliquer les résolutions des Nations unies, ne mérite pas d'être membre de cette organisation internationale", a dit Mahmoud Abbas, qui avait déclaré quelques mois plus tôt que l'État de Palestine méritait d'être membre à part entière.

  • Deux morts dans des frappes en banlieue de Beyrouth, Israël évoqué "quarante tirs de roquette" depuis le Liban

    Dans l'après-midi, Israël annonçait des frappes ciblées sur la banlieue de Beyrouth, et notamment le fief du Hezbollah. Selon le ministère libanais de la Défense, "la frappe de l’ennemi israélien sur la banlieue sud de Beyrouth a tué deux personnes et blessé quinze autres, dont une femme qui se trouve dans une condition critique".

    De son côté, Israël évoque dans un communiqué "environ 40 tirs de roquettes détectés" depuis le territoire du Liban, précisant que "certaines ont été interceptées".

  • Israël affirme avoir tué le chef de l'unité de drones du Hezbollah

    L'armée israélienne affirme que ses frappes "ciblées" sur Beyrouth ont touché leur cible : le chef de l'unité de drones du Hezbollah.

    Jeudi matin, le cabinet de Netanyahu a rejeté l'idée d'un cessez-le-feu, souhaité par plusieurs pays dont les États-Unis, l'UE et plusieurs pays arabes.

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  • "Nos maisons sont détruites", "on a peur": les craintes des réfugiés fuyant le sud du Liban face aux frappes d'Israël

    Sous les bombes, des milliers de Libanais fuient, par crainte pour leur sécurité. Le ministre des Affaires étrangères libanais a recensé près d'un demi million de déplacés au Liban en raison des frappes israéliennes. La Syrie indique que plus de 22 000 personnes entrées dans le pays depuis le Liban, fuyant les frappes israéliennes, dont la plupart sont des Syriens qui avaient fui la guerre civile.

    "Nous sommes partis juste parce que nos maisons, celles de nos voisins et de nos parents ont été détruites par les Israéliens. On ne quitte pas notre terre, c'est notre honneur et notre dignité", déclare Zara, une réfugiée du sud du pays à BFMTV. Plus de témoignages dans cet article

  • Une Française de 87 ans parmi les victimes

    Lundi, 558 personnes sont décédées au Liban dans les bombardements de l'armée israélienne, ce qui constitue le plus lourd bilan en une journée depuis la guerre civile (1975-1990). Le quai d'Orsay annonce qu'une Française fait partie de ce lourd bilan. Âgée de 87 ans elle résidait "dans un village proche de la ville de Tyr", au sud du Liban, selon un communiqué.

    L’immeuble dans lequel elle résidait "s’est effondré à la suite d’une forte explosion survenue à proximité", précise le quai d'Orsay, qui n'a, à ce stade, "pas connaissance d’autres victimes françaises".

    Les bombardements se poursuivent ce jeudi, l’armée israélienne annonçant que des avions de chasse avaient attaqué "des infrastructures situées à la frontière entre la Syrie et le Liban, utilisées par l’organisation terroriste Hezbollah pour transférer des armes du territoire syrien vers le Hezbollah au Liban".

  • Des rassemblements de solidarité avec le Liban en France

    Alors que l'offensive israélienne contre le Hezbollah au Liban se poursuit, plusieurs rassemblements de soutien au Liban sont organisés en France.

    Après ceux organisés à Lille ou Toulouse ces derniers jours, d'autres sont prévus vendredi à 18h30 place de la République à Paris, et dimanche place du Trocadéro à Paris à 15 heures.

  • Pourquoi le Hezbollah est devenu la nouvelle cible prioritaire de Tsahal

    Après des mois de frappes militaires concentrées sur la bande de Gaza, Israël a multiplié ces dernières semaines les opérations contre le Liban, et plus précisément contre le Hezbollah : explosions simultanées de bipeurs des combattants du Hezbollah, puis de talkies-walkies, éliminations de chefs militaires, frappes aériennes…

    Car Israël craint le mouvement chiite qui domine au sud du pays, né au début des années 1980 comme une organisation militaire clandestine vouée à repousser l’envahisseur israélien et aujourd’hui devenu un acteur cardinal au Liban, sur le plan politique et surtout militaire.

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  • Israël annonce de nouvelles frappes, au moins 23 morts dans la nuit

    Ce jeudi, l'armée israélienne annonce de nouvelles frappes contre le Hezbollah au Liban.

    L'armée israélienne assure qu'"environ 45 roquettes détectées depuis le Liban ont pénétré le territoire israélien" ce jeudi matin. "Certaines ont été interceptées et les autres sont tombées dans des zones dégagées", précise le communiqué.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi au moins 23 travailleurs syriens habitant au Liban ont été tués dans une frappe contre un immeuble de la ville libanaise de Younine, dans la nuit de mercredi à jeudi, a fait savoir le maire de la ville.

    Mercredi, 72 personnes ont trouvé la mort dans ces frappes, selon le ministère de la Santé libanais. Depuis lundi, les frappes israéliennes ont fait plus de 600 morts au Liban, dont de nombreux civils.

  • Netanyahu ignore la proposition de cessez-le-feu et ordonne de "poursuivre les combats à plein régime"

    Dans la nuit, les États-Unis, l'UE et plusieurs pays arabes ont appelé à un cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah, dans un communiqué. L'idée a rapidement été rejetée par le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    Sur le réseau social X, il affirme que "les nouvelles concernant un cessez-le-feu ne sont pas vraies. Il s’agit d’une proposition américano-française à laquelle le Premier ministre n’a même pas répondu", précisant que "le Premier ministre a ordonné à Tsahal de poursuivre les combats à plein régime", dit-il.

    Plus tôt dans la matinée, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, allié d’extrême droite clé pour la coalition de Netanyahu, avait rejeté l'idée d'un cessez-le-feu alors que l'opposition a appelé à un cessez-le-feu de sept jours.

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  • Macron appelle "Israël à cesser l'escalade au Liban et le Hezbollah à cesser les tirs vers Israël"

    Dans la nuit, Emmanuel Macron était à New York à l'occasion d'un conseil de sécurité des Nations unies, notamment en raison de la situation au Liban. Lors de sa prise de parole, il a appelé "Israël à cesser l'escalade au Liban et le Hezbollah à cesser les tirs vers Israël".

    Retrouvez la prise de parole du chef de l'État sur la situation au Liban. Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, doit par ailleurs se rendre au Liban en fin de semaine.

  • En Israël, l'opposition appelle à un cessez-le-feu de sept jours

    Alors que le ministre des Finances israélien, allié d'extrême droite du gouvernement Nétanyahou, a publiquement rejeté l'idée d'un cessez-le-feu émise par États-Unis, l'UE et plusieurs pays arabes, le leader de l'opposition Yaïr Lapid a appelé le gouvernement a accepté un cessez-le-feu, mais réduit à sept jours.

    "L’État d’Israël devrait annoncer qu’il accepte la proposition de cessez-le-feu de Biden-Macron, mais seulement pour sept jours, afin de ne pas permettre au Hezbollah de restaurer ses systèmes de commandement et de contrôle", détaille-t-il sur X.

    "Toute proposition qui sera présentée doit permettre aux habitants du nord de rentrer immédiatement chez eux en toute sécurité et conduire à la reprise des négociations sur l’accord sur les otages", ajoute-t-il.

  • À peine émise, l'idée d'un cessez-le-feu Israël / Hezbollah déjà enterrée ?

    Dans la nuit, les États-Unis, l'UE et plusieurs pays arabes ont appelé à un cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah, dans un communiqué. Une idée rejetée ce jeudi par un ministre israélien d'extrême droite.

    Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, allié d’extrême droite clé pour la coalition de Benyamin Nétanyahou, a rejeté l'idée sur X. "La campagne dans le Nord doit se terminer par un seul scénario : l’écrasement du Hezbollah et la neutralisation de ses capacités à nuire aux habitants du Nord", écrit le ministre sur X. "Il ne faut pas laisser à l’ennemi le temps de se remettre des coups durs qu’il a reçus et de se réorganiser pour continuer la guerre après 21 jours. La reddition du Hezbollah ou la guerre, c’est la seule façon de ramener les habitants et la sécurité dans le Nord", ajoute-t-il.

  • Le point sur la situation :

    - Jeudi, Israël affirme avoir tué le chef de l'unité de drones du Hezbollah, dans une frappe sur Beyrouth. Dans la nuit, Tsahal annonce avoir frappé 75 objectifs militaires du Hezbollah. Une "frappe israélienne" sur le village de Younine, une localité proche de Baalbeck, a "tué 20 personnes, dont 19 Syriens", d'après le ministère de la Santé. Mercredi, les frappes au Liban ont fait 72 morts, selon un dernier bilan du ministère de la Santé.

    - À la tribune de l'ONU, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a exhorté les pays membres de l'ONU à "arrêter d'envoyer des armes à Israël".

    - Jeudi, le Quai d'Orsay annonce qu'une Française de 87 ans figure parmi les victimes, tuée dans l'effondrement de son immeuble "en raison d'une explosion survenue à proximité". Plus d'infos dans cet article

    - L'appel à un cessez-le-feu émis par les États-Unis, l'UE et plusieurs pays arabes n'aura pas été entendu. "Il s’agit d’une proposition américano-française à laquelle le Premier ministre n’a même pas répondu", écrit son cabinet sur X, précisant que "le Premier ministre a ordonné à Tsahal de poursuivre les combats à plein régime".

    - L'Iran, allié du Hezbollah, soutiendra le Liban "par tous les moyens" en cas d'escalade militaire, annonce son ministre des Affaires étrangères. Le Proche-Orient est "au bord d'une catastrophe totale", met en garde l'Iran.

  • La situation au Liban s'invite dans le débat politique français

    Les travaux de l'Assemblée nationale ne reprennent que mardi 1er octobre, mais plusieurs parlementaires n'ont pas attendu pour interpeller les autorités françaises sur la situation actuelle au Liban. Le député LFI Manuel Bompard a dénoncé sur X "la fuite en avant de Netanyahu vers une guerre totale au Liban", qu'il estime être "le résultat de l’impunité et de la complicité dont il bénéficie dans son agression contre le peuple palestinien". Il en appelle le gouvernement à un "embargo sur les armes, des sanctions économiques, la reconnaissance de l’état de Palestine et la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël".

    De son côté, la députée NFP de Paris Sandrine Rousseau a alerté sur un nouveau "cauchamer de Gaza". "La communauté internationale ne peut rester passive face à cette escalade dangereuse qui fait périr nombre de civils libanais innocents".

    Une situation qui sera abordée par Emmanuel Macron, qui va rencontrer Joe Biden, mercredi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies pour évoquer la situation au Proche-Orient et en Ukraine, a annoncé l’Elysée. Il s’entretiendra au préalable avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

    A la demande de la France, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher en urgence mercredi soir sur la menace de déflagration générale au Proche-Orient avec l’extension du conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, qui s’étend désormais au Liban.

    Mardi, le chef de l'État s'est entretenu mardi soir avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, a appelé l’Iran à "soutenir une désescalade générale" au Proche-Orient. L'Iran est un soutien historique du Hezbollah.

  • 558 morts en un jour, le plus lourd bilan depuis la guerre civile

    Lundi, 558 personnes sont décédées au Liban dans les bombardements de l'armée israélienne, ce qui constitue le plus lourd bilan en une journée depuis la guerre civile (1975-1990). Alors que les bombardements se poursuivent et on fait au moins 51 morts ce mercredi, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a mis en garde mercredi contre le "grave risque" que font peser les frappes israéliennes sur les civils au Liban.

    "Plus de 1 000 frappes israéliennes à travers le Liban" cette semaine "ont tué des centaines de personnes et blessé des milliers (...), mettant les civils en grave danger", a alerté l'ONG de défense des droits humains dans un communiqué. Les États membres de l'ONU "doivent agir de toute urgence en lançant une enquête indépendante sur les violations commises pendant les violences en cours", a appelé Lama Fakih, directrice Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW.

  • Vers "une possible entrée" de l'armée israélienne au Liban

    La guerre entre Israël et le Hezbollah va-t-elle prendre une autre tournure ? Dans un communiqué, le chef de l'armée israélienne dit à des soldats de se préparer à "une possible entrée" au Liban. "Vous pouvez entendre les avions ici, nous attaquons toute la journée, à la fois pour préparer la zone à la possibilité de votre entrée, mais aussi pour continuer à frapper le Hezbollah", a déclaré le général Herzi Halevi à des soldats d’une unité de blindés, selon un communiqué de l’armée.

    Dans une vidéo diffusée par l’armée, le général Halevi a annoncé aux soldats l'objectif : "ramener les habitants du Nord en toute sécurité. Pour ce faire, nous préparons le déroulement de la manœuvre (…), votre entrée là-bas avec de la puissance, la confrontation avec les hommes du Hezbollah qui verront ce que c’est que des combattants professionnels, très compétents et expérimentés".

    "Vous êtes beaucoup plus forts qu’eux, beaucoup plus expérimentés qu’eux, vous pénétrez à l’intérieur et détruisez l’ennemi là-bas", a encore affirmé le chef de l’armée à ses troupes.

  • Israël mobilise deux brigades de réserve face au Hezbollah

    Signe que l'offensive israélienne contre le Hezbollah au Liban ne fait que débuter, Israël annonce mercredi le rappel de deux brigades de réserve sur le front Nord face au Hezbollah. Leur objectif : mener "des missions opérationnelles" dans le nord du pays, à la frontière avec le Liban. "Cela permettra de continuer à combattre le Hezbollah, protéger les citoyens israéliens et créer des conditions propices à un retour des habitants du Nord", selon l'armée, citée par le Haaretz.

    Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré qu’Israël ne comptait pas s’arrêter là. "Nous continuerons à frapper le Hezbollah. Et je dis au peuple libanais : notre guerre n’est pas contre vous, notre guerre est contre le Hezbollah", a déclaré Benjamin Netanyahu dans une vidéo diffusée par ses services.

  • Missiles, drones, roquettes... L'arsenal considérable du Hezbollah

    Cible déclarée des frappes israéliennes, le Hezbollah aurait d'importants moyens militaires en sa possession. Selon l'Institute for Nationale Security Studies (INSS) de l'université de Tel-Aviv (Israël) il possède "entre 150 000 et 200 000 roquettes, mortiers et missiles, dont des centaines de missiles […] de haute précision", en plus d'environ 60 000 combattants entraînés.

    En près d'un an, depuis les attaques du 7 octobre, le Hezbollah a tiré environ 8 500 roquettes. Un décompte qui ne tient pas compte des tirs de ces derniers jours et notamment d'un missile sur le QG du Mossad, près de Tel-Aviv.

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  • "Cela ne nous mettra pas à genoux" : l'Iran répond à l'assassinat de commandants du Hezbollah par Israël

    Parmi les alliés du Hezbollah, l'Iran. Lors d'une réunion avec des militaires et des vétérans de la guerre Iran-Irak, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que l'assassinat récent au Liban de commandants du Hezbollah par Israël ne pouvait pas mettre "à genoux".

    "Certaines des forces efficaces et précieuses du Hezbollah sont tombées en martyrs, ce qui a sans aucun doute causé des dommages au Hezbollah, mais ce n'est pas cela qui pourrait mettre le groupe à genoux", a-t-il affirmé.

    "La force organisationnelle et humaine du Hezbollah vaut bien plus que cela. Son autorité, ses capacités, sa puissance (...) ne peuvent pas être sérieusement affectées par la perte de ces martyrs", a poursuivi Ali Khamenei.

    Sur X, l’ayatollah Ali Khamenei a estimé que le Hezbollah avait "protégé" Gaza depuis le début du conflit. "Jusqu’à aujourd’hui, la victoire a été du côté de la résistance palestinienne et du Hezbollah", a-t-il lancé. "La victoire finale dans cette bataille appartiendra au front de la résistance et au Hezbollah", a-t-il également affirmé.

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  • Entre Israël et le Hezbollah, 40 ans de haine et d'affrontements

    L'escalade de violences entre Le Hezbollah et l'état hébreu ces derniers jours a ravivé la crainte d'un conflit à grande échelle au Proche-Orient. "Israël pousse la région vers une guerre totale", accusent l'Irak, l'Égypte et la Jordanie dans un communiqué.

    Si les deux parties sont en conflit plus ou moins intense depuis 40 ans, jamais depuis 2006, le conflit entre le mouvement islamiste chiite libanais et l'État hébreu n'avait atteint une telle intensité, avec plus de 500 morts en une semaine.

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  • Le Royaume-Uni se prépare à une possible évacuation de ses ressortissants

    Alors que la situation se dégrade au Liban et que l''Unrwa, l'agence de l'ONU spécialement dédiée aux réfugiés palestiniens, s'inquiète d'une nouvelle "tragédie", le Royaume-Uni se prépare à une possible évacuation de ses ressortissants.

    Des militaires britanniques ont été envoyés à Chypre pour préparer une possible évacuation de ses ressortissants du Liban. "Les événements des dernières heures et des derniers jours ont montré à quel point la situation est volatile, c'est pourquoi notre message est clair: les ressortissants britanniques doivent partir maintenant", a détaillé mardi dans un communiqué le ministre de la Défense John Healey. Le ministre des Affaires étrangères libanais a recensé près d'un demi million de déplacés au Liban en raison des frappes israéliennes.

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  • Au moins 15 morts mercredi au Liban

    Alors qu'Israël poursuit ses bombardements sur le Liban ce mercredi, le ministère de la Santé indique à la mi-journée qu'au moins 15 personnes sont mortes dans les frappes israéliennes menées ce mercredi sur cinq villages, dont deux situés dans des zones montagneuses hors des bastions du Hezbollah. Mardi, un bilan faisait état de 558 morts et 1 835 blessés.

    Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré qu’Israël ne comptait pas s’arrêter là. "Nous continuerons à frapper le Hezbollah. Et je dis au peuple libanais : notre guerre n’est pas contre vous, notre guerre est contre le Hezbollah", a déclaré Benjamin Netanyahu dans une vidéo diffusée par ses services.

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  • Tel-Aviv dit avoir tué un responsable du Hezbollah libanais, et ne compte pas s’arrêter là

    Dans un communiqué, l’armée d'Israël indique que "des avions de chasse de l’armée de l’air ont éliminé mardi à Beyrouth Ibrahim Mohammed Kobeissi, le commandant du système de missiles et de roquettes de l’organisation terroriste Hezbollah". D’autres officiers supérieurs de la division des roquettes et missiles du Hezbollah se trouvaient aussi dans l’appartement ciblé par l’armée israélienne, selon la communication de Tsahal.

    Une mort confirmée par le Hezbollah, son commandant est "tombé en martyr sur la route de Jérusalem", expression que le mouvement utilise pour désigner les combattants tués par des tirs israéliens.

    Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré qu’Israël ne comptait pas s’arrête là. "Nous continuerons à frapper le Hezbollah. Et je dis au peuple libanais : notre guerre n’est pas contre vous, notre guerre est contre le Hezbollah", a déclaré Benjamin Netanyahu dans une vidéo diffusée par ses services.

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  • Qu'est-ce que le Hezbollah, mouvement ciblé par Israël lors de frappes qui ont fait des centaines de morts ?

    Le Hezbollah est la cible déclarée des frappes menées par Israël au Liban et qui ont fait des centaines de morts. À la fois groupe paramilitaire et parti politique, le Hezbollah a été fondé en 1982 à la suite de l'invasion par Israël du sud du Liban.

    L'un de ses commandants a été tué dans la frappe au sud de Beyrouth, a annoncé le Hezbollah mercredi.

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  • Le point sur la situation :

    - Le Liban annonce que 558 personnes ont été tuées en une journée, lundi, soit le plus lourd bilan en une journée depuis la guerre civile (1975-1990). Mercredi, au moins 51 morts et plus de 220 blessés ont été recensés par le ministère de la Santé.

    - Dans un communiqué ce mercredi, le chef de l'armée israélienne dit à des soldats de se préparer à "une possible entrée" au Liban.

    - Des opérations militaires d'Israël qui se sont intensifiées depuis l'explosion coordonnée de bipeurs puis de talkies walkies, moyen de communication privilégiée du Hezbollah, dans une opération attribuée à Israël qui a fait plusieurs centaines de blessés. Israël affirme avoir touché plus de 280 cibles du Hezbollah au Liban ce mercredi.

    - La situation diplomatique inquiète particulièrement les voisins du Liban. "Israël pousse la région vers une guerre totale", accusent l'Irak, l'Égypte et la Jordanie dans un communiqué. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue ce mercredi. Aux Nations unies, Joe Biden a mis en garde contre une "guerre généralisée" au Liban. De son côté, Israël accuse le chef de l'ONU António Guterres de ne pas "empêcher les attaques du Hezbollah".

    - Sur le plan humanitaire, l''Unrwa, l'agence de l'ONU spécialement dédiée aux réfugiés palestiniens. s'inquiète d'une nouvelle "tragédie" au Liban, alors que le ministre des Affaires étrangères recense près d'un demi million de déplacés au Liban et 90 000 nouveaux déplacés depuis lundi selon l'ONU.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la situation au Liban, où Israël multiplie les bombardements ciblant le Hezbollah.