François Bayrou : "Je n'ignore rien de l'Himalaya qui se dresse devant nous", reconnait le nouveau Premier ministre lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier, suivez notre direct

François Bayrou a finalement été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron ce vendredi, après un entretien tendu à l'Élysée dans la matinée. La passation de pouvoir avec Michel Barnier a eu lieu en fin d'après-midi.

Michel Barnier a accueilli François Bayrou à Matignon, dans le cadre de la traditionnelle passation de pouvoir entre Premiers ministres. (Photo Bertrand GUAY / POOL / AFP)
Michel Barnier a accueilli François Bayrou à Matignon, dans le cadre de la traditionnelle passation de pouvoir entre Premiers ministres. (Photo Bertrand GUAY / POOL / AFP)

Au bout du suspense. 9 jours après le vote de la motion de censure qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, le nom du nouveau Premier ministre a enfin été annoncé. François Bayrou a finalement été nommé par Emmanuel Macron, annonce un communiqué de l’Élysée en ce début d’après-midi.

Une nomination qui intervient dans un contexte on ne peut plus tendu, alors qu’une réunion entre le président de la République et François Bayrou s’était mal passée ce vendredi matin à l’Élysée, et que plusieurs noms ont été évoqués jusque dans les dernières minutes. La passation de pouvoir avec Michel Barnier a eu lieu en fin d'après-midi.

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  • Long entretien avec Macron, confirmation tardive... les coulisses de la nomination de Bayrou à Matignon

    Donné éliminé de la course à Matignon en fin de matinée après un entretien qui se serait "mal passé" avec le chef de l'État, François Bayrou a finalement été nommé Premier ministre, peu avant 13 heures. Un revirement inattendu pour de nombreux observateurs.

    Car la partie était très mal engagé pour le président du MoDem, qui, selon plusieurs médias, se serait vu offrir le poste de numéro 2 du futur gouvernement par Emmanuel Macron. Une proposition qui est très mal passé auprès de François Bayrou, ce dernier menaçant même de quitter le "socle commun". Récit des coulisses de cette nomination dans cet article.

  • Bayrou et Barnier, les Premiers ministres les plus âgés de la Ve République

    Michel Barnier, 73 ans a passé le relais à François Bayrou, 73 ans. À leur entrée en poste, ils sont les deux Premier ministres les plus âgés de la Ve République. À noter toutefois que Michel Barnier est légèrement plus âgé que François Bayrou, étant né en janvier 1951 alors que le nouveau Premier ministre est né en mai de la même année.

    À l'opposé, Gabriel Attal était le plus jeune, du haut de ses 34 ans lorsqu'il a été nommé à Matignon.

    Plus d'infos dans cet article

  • Qui est Élisabeth Perlant, l’épouse de François Bayrou depuis plus de 50 ans ?

    Aux côtés de François Bayrou depuis plus de 50 ans, son épouse Élisabeth Perlant, ancienne enseignante qui l'a rencontré bien avant que le nouveau Premier ministre ne soit ministre de l'Éducation. Le couple, qui n'aime pas étaler sa vie privée au grand public, a aujourd'hui 6 enfants et 21 petits-enfants.

    Une personnalité qu'on ne risque pas d'apercevoir dans la lumière de Matignon ces prochaines semaines. "Elle considère souvent le monde politique comme léger et manquant de profondeur. Elle pense que cela ressemble trop souvent à la cour de récré", confiait à Gala en 2012 celui qui était alors candidat à l'élection présidentielle.

    Son portrait dans cet article

  • De Raymond Barre à Emmanuel Macron... Le long parcours politique de François Bayrou avant Matignon

    En préambule de son discours lors de la passation de pouvoirs, François Bayrou, 73 ans, rappelait qu'il connaissait Michel Barnier depuis longtemps. "Notre premier engagement, c'était dans un mouvement qu'on appelait 'les Rénovateurs', confiait-il.

    Preuve du long parcours en politique du nouveau Premier ministre, qui l'a mené de Raymond Barre à Emmanuel Macron pour, enfin, entrer à Matignon. Plus d'infos dans cet article

  • L'avenir de Retailleau au coeur des interrogations

    Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, est l'une des figures du gouvernement démissionnaire de Michel Barnier. La figure issue de la droite très conservatrice se verrait bien rempiler à à Beauvau sous le patronage de François Bayrou.

    Mais avant cela, il sera reçu par le nouveau Premier ministre, auquel il va demander des "garanties" notamment sur l’immigration, pour participer au futur gouvernement, a fait savoir son entourage à l’Agence France-Presse (AFP).

    Concernant l’immigration, il y a des "choses non négociables", a précisé la même source, en évoquant "la lutte drastique contre l’immigration illégale" et la "réduction de l’immigration légale au strict nécessaire".

    Bruno Retailleau souhaite aussi avoir les "moyens" pour continuer à "lutter contre l’insécurité et notamment le narcotrafic", a encore dit son entourage à l’AFP.

    "On sait qu’on ne peut pas tout faire dans un gouvernement de coalition, mais il y a des choses qui ne sont pas digérables", a encore expliqué l’entourage, citant par exemple "les retraites" ou la "justice des mineurs ". Un départ du gouvernement de Bruno Retailleau pourrait être mal vécu par LR, voire par le RN.

  • "Slogans creux", Discours "sans souffle, sans idées", la gauche étrille le discours de Bayrou

    Le discours de François Bayrou lors de la passation de pouvoir était scruté par les oppositions et notamment à gauche. Le député NFP Benjamin Lucas a tiqué sur un terme. "Nous ne voulons pas 'l’égalité des chances'. Nous ne sommes pas au casino ! Nous voulons l’égalité des droits, l’égalité réelle. Assez des slogans creux, de cette novlangue néo-libérale !", réagit-il, avant de déplorer un discours manquant "de souffle et d'idées".

    De son côté, la député LFI Nadège Abomangoli pointe la déclaration de Bayrou sur "le mur de verre entre les citoyens et le pouvoir", et "le refus du président de reconnaitre la victoire du NFP aux législatives".

  • François Bayrou : "Je n'ignore rien de l'Himalaya qui se dresse devant nous"

    "Je sais que les chances de difficulté sont beaucoup plus importantes que les chances de succès. Je n'ignore rien de l'Himalaya qui se dresse devant nous. (...) Je pense qu'il faut essayer. Si on essaie, peut-être trouvera-t-on un chemin inédit. Ce chemin est marqué de la volonté de réconciliation (...) Si je peux à mon tour, j'essaierai de servir cette réconciliation nécessaire, et je pense que c'est le seul chemin possible vers le succès", conclut François Bayrou, applaudi par le personnel présent dans la cour de Matignon.

    Après avoir salué quelques ministres démissionnaires, Michel Barnier est rejoint par son épouse, et quitte la cour de Matignon. Il szra resté 99 jours à Matignon.

  • Les deux "obsessions" de François Bayrou

    "J'ai deux obsessions : le mur de verre qui s'est construit entre citoyens et pouvoirs", explique François Bayrou. Une "rupture qui est un ennemi à combattre", ajoute-t-il. "Si je peux, j'essaierai de débarrasser nos débats des paroles artificielles, des mots dont on a l'impression qu'ils étaient écrits bien avant qu'on les prononce et qu'on aurait pu deviner à l'avance".

    L'autre point, "c'était l'idée portée par Emmanuel Macron en 2017, qu'on ne pouvait pas se trouver devant un destin dont on n'était plus maître et on n'avait aucune chance de progression. Je pense notamment à l'école. L'idée que parce qu'on est né dans un quartier ou un village, parce qu'on porte un nom, parce qu'on pratique une religion, l'idée que les portes ne sont pas ouvertes pour vous. Que ce sont ceux qui ont les codes qui savent comment se diriger. Sans cela, vous vous trouvez dans une situation moins ouverte qu'il y a quelques décennies. C'est pour moi insupportable", explique François Bayrou, affirmant les engagements principaux de sa nouvelle fonction.

  • "Ne rien cacher, ne rien négliger, ne rien laisser de côté", affirme François Bayrou

    À l'issue de son cours discours, Michel Barnier est longuement applaudi par ses équipes. François Bayrou prend la parole. "Tu... Vous avez dit que nous nous connaissions depuis longtemps... Notre premier engagement, c'était dans un mouvement qu'on appelait 'les Rénovateurs', c'est une tâche qui est encore devant nous", lance François Bayrou, également âgé de 73 ans.

    Il salue l'image donnée de l'engagement politique par Michel Barnier. François Bayrou parle ensuite de la situation politique.

    "Nul plus que moi ne connait la difficulté de la situation. J'ai pris des risques inconsidérés dans ma vie politique pour peser dans les élections politique la question de la dette, de la déficit, et tout le monde disait 'mais il est totalement fou, on ne fait pas campagne sur la dette. Ces questions-là, dette et déficit, posent un problème moral en plus que financier. Se débarrasser de ces charges sur nos enfants (...) c'est très mal vu".

    "Ma ligne de conduite sera de ne rien cacher, de ne rien négliger de ne rien laisser de côté", affirme le nouveau Premier ministre.

  • Michel Barnier appelle les jeunes "à s'engager"

    Après avoir évoqué les chantiers lancés au cours de ces trois mois passés à Matignon, Michel Barnier évoque le budget présenté, et qui a précipité la chute de son gouvernement. "Nous avons proposé un budget où tout était difficile, pour réduire notre déficit", rappelant que ce déficit ne disparaissait pas avec une motion de censure.

    "Je continue à croire que notre pays a besoin de vérité, d'apaisement et de justice", poursuit Michel Barnier, qui appelle les jeunes à "s"engager", dans une association, le bénévolat ou en politique.

  • Déjà 6 Premiers ministres pour Emmanuel Macron

    Avec la passation de pouvoir, François Bayrou est désormais le sixième Premier ministre nommé par Emmanuel Macron depuis son entrée à l'Élysée en 2017, il est même le quatrième de l'année 2024, symbole de l'instabilité politique actuelle. La dernière fois, c'était il y a 90 ans, en 1934.

    Seul François Mitterrand, avec sept Premiers ministres mais en quatorze ans de pouvoir, a eu recours a davantage de chefs du gouvernement qu'Emmanuel Macron, qui n'est au pouvoir que depuis 7 ans et 7 mois.

  • Michel Barnier dénonce une "alliance improbable entre des forces politiques que tout oppose"

    Michel Barnier et François Bayrou sortent sur le perron de Matignon. Le Premier ministre démissionnaire s'exprime et présente ses voeux "personnels et amicaux" pour l'action à venir de François Bayrou dont il salue la "ténacité et l'engagement" pour la France et l'Europe.

    "Notre pays est dans une situation inédite et grave. Je savais depuis le premier jour que le temps de mon gouvernement était compté", a-t-il concédé.

    Michel Barnier a de nouveau dénoncé une "alliance improbable entre des forces politiques que tout oppose mais réunies dans une volonté de blocage et de confusion".

  • Ces 15 minutes durant lesquelles Macron a changé d'avis sur Bayrou

    Le mystère demeure encore sur le contenu de la réunion de 1h45 entre François Bayrou et Emmanuel Macron, qui se serait "mal passée" selon de nombreux médias, au point que Le Monde affirme en fin de matinée que François Bayrou ne sera pas nommé Premier ministre.

    Une journaliste de RMC affirme qu'en 15 minutes, après le refus de François Bayrou d'être numéro 2 d'un gouvernement Lecornu et ses menaces de quitter la majorité présidentielle, le chef de l'État aurait changé d'avis et rappelé François Bayrou, le nommant ainsi à Matignon.

    Des informations similaires à celles du Monde, qui évoque toutefois le rôle de numéro 2 d'un gouvernement Lescure proposé à Bayrou.

    >>> Les coulisses de la nomination de François Bayrou à Matignon dans cet article

  • Toutes ces fois où François Bayrou n'était pas loin d'entrer à Matignon

    Cette fois, c'est la bonne pour François Bayrou. Le président du MoDem est enfin entré à Matignon après plusieurs approches avortées.

    D'une tentative avec Ségolène Royal à ses échecs jusqu'à présent avec l'entrée à l'Élysée d'Emmanuel Macron en 2017, retour sur ces fois où il n'était pas loin d'entrer à Matignon dans cet article.

  • La passation de pouvoirs débute

    Les ministres démissionnaires sont dans la cour de l'hôtel de Matignon pour assister à la passation de pouvoirs entre Michel Barnier et François Bayrou, tous deux âgés de 73 ans. Michel Barnier va quitter Matignon après 99 jours en poste.

    À son arrivée sur le perron, il est applaudi par les ministres de son gouvernement. Après une poignée de mains et quelques photos, les deux hommes entrent dans les bureaux de Matignon pour échanger.

  • Suivez la passation de pouvoir en direct

  • Cet épisode de la gifle en pleine campagne ne passerait plus

    La séquence est entrée dans l'histoire politique. En 2002, François Bayrou est en campagne pour l'élection présidentielle dans le quartier de la Meinau, à Strasbourg, quand, rapporte France 3, un enfant "lui fait les proches". Il lui assène alors une gifle. Il affirmera avoir réagi "en bon père de famille".

    Un épisode qui ne passerait plus aujourd'hui et dont le Modem s'est servi pour une loi : en 2018, c’est le MoDem qui a porté le projet de loi visant à interdire les châtiments corporels sur les enfants.

    Plus d'infos dans cet article

  • "Je t'aime moi non plus" : entre François Bayrou et Emmanuel Macron, une relation faite de hauts et de bas

    De leur rencontre en 2016 à ce 13 décembre marqué par la nomination de Bayrou à Matignon malgré une réunion qui s'est "mal passée", les relations entre François Bayrou, l'allié historique, et Emmanuel Macron sont marquées par des nombreux hauts, et des bas.

    De son refus d'entrer au gouvernement à leur alliance historique, retour sur ces moments forts de leur relation politique dans cet article

  • PS, PCF, Écologistes... Les premiers contours du pacte de "non-censure"

    Le pacte de "non-censure" évoqué depuis la chute du gouvernement de Michel Barnier pourrait bien voir le jour. Évoqué par LR ou encore les socialistes, les premières réactions à l'annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon esquissent un premier contour de ce pacte, visant à assurer la stabilité du futur gouvernement.

    Les socialistes ont annoncé qu'ils n'entreraient pas au gouvernement, mais ont annoncé qu'ils ne censureraient pas dans un premier temps le futur gouvernement, mais à certaines conditions, précisées dans une lettre envoyée au nouveau Premier ministre.

    Le renoncement à l'article 49.3, une hypothèse à laquelle le Premier ministre serait ouvert, un gouvernement qui ne dépendra pas du Rassemblement national et une rupture avec la politique menée par Emmanuel Macron figurent parmi les principales revendications du PS, partagées avec le PCF et EELV, et qui avaient déjà été évoquées mardi à l'Élysée lors d'une réunion des partis (sauf LFI et le RN) autour d'Emmanuel Macron.

    À ces revendications partagées avec les socialistes pour ne pas censurer le prochain gouvernement, Marine Tondelier pour EELV en a ajouté une : le départ de Bruno Retailleau du ministère de l'Intérieur. Il doit être reçu à Matignon par François Bayrou dans la soiréE.

    Une décision définitive sur la rupture avec la politique menée par Emmanuel Macron devrait donc être prise lors de la déclaration de politique générale de François Bayrou.

    Du côté de la Droite républicaine de Laurent Wauquiez, on conditionne sa participation au gouvernement au "projet" de François Bayrou, qu'il devra donc expliquer avant la composition de son gouvernement. La Droite Républicaine n'évoque toutefois pas la possibilité d'une censure.

    Le nom de François Bayrou ne déplaît pas au RN comparé à d'autres noms évoqués, Jordan Bardella annonçant une non censure "a priori". En cause notamment, l'ouverture de François Bayrou sur la proportionnelle, demande du RN et combat de longue date du président du RN, mais aussi la réaction de François Bayrou à la possible inéligibilité de Marine Le Pen, une réquisition des juges dans le procès des assistants parlementaires. Le président du MoDem avait condamné cette éventualité.

  • L'épisode de la gifle de Bayrou à un enfant, une "banalisation des violences intrafamiliales" pour LFI

    La séquence est entrée dans l'histoire politique. En 2002, François Bayrou est en campagne pour l'élection présidentielle dans le quartier de la Meinau, à Strasbourg, quand, rapporte France 3, un enfant "lui fait les proches". Il lui assène alors une gifle. Il affirmera avoir réagi "en bon père de famille".

    Une séquence ressortie aujourd'hui par plusieurs adversaires politiques. "La lutte contre les violences faites aux enfants vient de prendre une gifle", écrit Lyes Louffok, militant pour les droits des enfants et candidat du Nouveau Front Populaire à l’élection législative partielle de la 1ère circonscription de l’Isère, qui aura lieu en janvier.

    "En légitimant cet acte, il a banalisé les violences intrafamiliales", écrivait jeudi le député LFI Rodrigo Arenas, ancien président de la FCPE, qui annonçait voter sa censure s'il devait être nommé Premier ministre.

  • Moins de 100 jours à Matignon pour Michel Barnier

    Ces quelques jours de rab, marqués par d'intenses tractations concernant le nom du nouveau Premier ministre, n'auront pas permis à Michel Barnier de dépasser les 100 jours en poste. Censuré par l'Assemblée le 4 décembre, l'éphémère pensionnaire de Matignon passera la main à François Bayrou 99 jours après avoir pris le relais de Gabriel Attal.

    Il devient donc officiellement le plus éphémère Premier ministre de la Ve République, devant Bernard Cazeneuve.

  • Un quatrième Premier ministre pour 2024

    Comme nous vous l'évoquions jeudi, la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre marque un nouveau record : l'année 2024 aura vu passer quatre pensionnaires à Matignon.

    Élisabeth Borne avait en effet commencé l'année jusqu'au 9 janvier, avant de voir Gabriel Attal lui succéder, jusqu'à la dissolution de l'Assemblée et la démission du gouvernement le 15 juillet.

    C'est ensuite Michel Barnier qui a pris le relais le 5 septembre dernier, jusqu'au vote de la motion de censure, le 4 décembre. François Bayrou devient donc ce 13 décembre le 4e Premier ministre de la tumultueuse année 2024, à quelques semaines de son terme.

  • Lecornu, Lescure... Les réactions des autres prétendants

    C'est finalement François Bayrou qui a été choisi comme Premier ministre, alors que les noms de Roland Lescure ou encore Sébastien Lecornu circulaient ces dernières heures.

    Roland Lescure a adressé ses "félicitations". "Il est l’homme de la situation, dans un moment où le pays a plus que jamais besoin de courage et de dialogue. Il a tout mon soutien. Il saura faire travailler ensemble les hommes et les femmes de bonne volonté", écrit-il sur X.

    Sébastien Lecornu, ministre des Armées, est lui plus sobre : "Félicitations à François Bayrou pour sa nomination comme Premier ministre. Remerciements à Michel Barnier d'avoir œuvré avec sincérité et dignité à la tête du Gouvernement", écrit-il sur X.

    De son côté, Bernard Cazeneuve envoie ses "voeux de réussite" à François Bayrou.

  • Comment Macron a changé d'avis sur Bayrou

    En fin de matinée, plusieurs médias dont Le Monde rapportaient que la réunion matinale entre Emmanuel Macron et François Bayrou s'était "mal passée", au point d'écarter la piste Bayrou. Finalement, rebondissement peu avant 13h avec la nomination de François Bayou.

    Un revirement de situation dont Le Monde explique les coulisses. Le quotidien du soir maintient ses informations selon lesquelles Emmanuel Macron avait appelé François Bayrou ce matin pour lui annoncer qu’il ne serait pas Premier ministre, avant de le recevoir à l’Elysée pour lui proposer d’être le numéro 2 d’un gouvernement dirigé par Roland Lescure.

    "C’est parti très violemment entre les deux. François était en mode : Retiens-moi ou je fais un malheur. Il a menacé de faire exploser la majorité si ce n’était pas lui", confie même au Parisien une source au fait des tractations de la matinée.

    Mais, poursuit Le Monde, face au refus de François Bayrou d'être numéro 2 et ses menaces de quitter le "socle commun", affaiblissant de fait le chef de l'État et le futur Premier ministre, Emmanuel Macron s'est ravisé, et a nommé François Bayrou Premier ministre.

  • François Bayrou Premier ministre : cette affaire n'a pas empêché le maire de Pau d'être nommé à Matignon

    François Bayrou entre, enfin, à Matignon, après sept ans à soutenir Emmanuel Macron. En 2017, à peine nommé Garde des Sceaux, il avait dû quitter son poste après l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le MoDem sur l’emploi de ses assistants parlementaires européens.

    Sept ans plus tard, François Bayrou a été relaxé "au bénéfice du doute". Mais le parquet a fait appel. Un rebondissement qui, cette fois, n'a pas empêché François Bayrou d'entrer à Matignon.

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  • François Bayrou cite Français Mitterrand au soir de son élection : "Enfin les ennuis commencent"

    François Bayrou a prononcé ses premiers mots comme Premier ministre. "Tout le monde mesure la difficulté de la tâche, tout le monde se dit qu'il y a un chemin à trouver qui réunisse les gens au lieu de les diviser". Il cite enfin les premiers mots de François Mitterrand, ancien président socialiste, à sa première élection en mai 1981 : "enfin les ennuis commencent".

    Une phrase historique de la gauche, souvent attribuée à Léon Blum mais qui serait en réalité de Bracke-Desrousseaux, député du Front Populaire. Comme un message envoyé à la gauche, mais qui risque de faire parler...

  • Pas de censure pour l'instant, mais pas d'entrée au gouvernement du côté socialiste

    Les socialistes sont parmi les derniers à faire connaître leur position sur le futur gouvernement de François Bayrou. Ils sont réunis en bureau national pour acter une position. Mais il ne devrait pas y avoir de censure dans l'immédiat, contrairement à ce qu'ont annoncé leurs alliés insoumis.

    Toutefois, plusieurs conditions devraient être posées : un renoncement au 49-3, auquel François Bayrou semblait ouvert mardi à l'Élysée, des signes d’ouverture sur les sujets de la gauche, et une démonstration que le gouvernement n'est "pas dans la main du RN". Enfin, le casting gouvernemental sera scruté de près, et notamment la présence de Bruno Retailleau à l'intérieur. En somme, une position très proche de celle des Écologistes.

    "Il ne pourra pas y avoir de stabilité dans la continuité", avertit le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner. Pour autant, "ne pas participer à un gouvernement ne veut pas dire que nous allons cogner", ajoute-t-il, précisant donc que le PS n'entrera pas au gouvernement.

  • La mise en garde de Marine Le Pen

    À peine nommé à Matignon, François Bayrou est mis en garde par Marine Le Pen quant à son avenir à Matignon. "Toute autre politique qui ne serait que le prolongement du macronisme, rejeté par deux fois dans les urnes, ne pourrait mener qu’à l’impasse et à l’échec", prévient-elle.

    Elle rappelle ses demandes : "entendre et écouter les oppositions pour construire un budget raisonnable et réfléchi", écrit-elle.

    Jordan Bardella a annoncé plus tôt que le RN ne censurera pas "a priori" François Bayrou, attendant de juger sur pièces.

  • La passation de pouvoirs vers 17h

    Michel Barnier va passer le flambeau à François Bayrou vers 17 heures, lors de la traditionnelle passation de pouvoir, initialement prévue "en fin de matinée".

  • Qui censurera François Bayrou ?

    Nommé Premier ministre, François Bayrou pourra compter, a priori, sur les groupes du camp présidentiel : les 36 députés MoDem, les 93 élus d’Ensemble pour la République et les 34 du groupe Horizons.

    - Que fera la Droite Républicaine de Laurent Wauquiez ? Ces derniers jours, un journaliste de TF1 rapportait l'hostilité de Nicolas Sarkozy à la piste Bayrou, ajoutant que chez LR, "il y a un vrai doute sur la personnalité et les intentions du maire de Pau". Les députés sont réunis par Laurent Wauquiez cet après

    - LFI a annoncé censurer François Bayrou. C'est le seul parti à avoir annoncé une censure d'emblée.

    - Les Écologistes, par la voix de Marine Tondelier, laissent une chance au Premier ministre, et ont annoncé "regarder si François Bayrou a l'intention de ne pas utiliser le 49.3, il avait l'air plutôt ouvert" et" quelle est la teneur de la politique qui se profile : si c'est pour ne rien faire sur écologie retraites ou justice fiscale, je ne vois pas quel autre choix nous aurions que de le censurer". Pas de censure immédiate donc, sauf si Bruno Retailleau est maintenu au ministère de l'Intérieur. Ils devraient donc attendre la déclaration de politique générale du Premier ministre pour se décider.

    - Les communistes sont sur la même longueur d'ondes que les Écologistes, et rappellent leurs demandes : changement de cap politique, respect du Parlement, pas de 49.3, écrit Fabien Roussel. Pas de censure immédiate donc. Ils devraient attendre la déclaration de politique générale du Premier ministre pour se décider.

    - Les socialistes, réunis en bureau national, devraient eux aussi s'aligner sur les positions écologistes et communistes. Pas de participation, mais pas de censure pour l'instant à condition d'un renoncement au 49-3, auquel François Bayrou semblait ouvert mardi à l'Élysée, des signes d’ouverture sur les sujets de la gauche, et une démonstration que le gouvernement n'est "pas dans la main du RN". Enfin, le casting gouvernemental sera scruté de près, et notamment la présence de Bruno Retailleau à l'intérieur. Ils ont demandé un rendez-vous à François Bayrou.

    - Le RN, tout comme leur alliés de l'UDR d'Éric Ciotti, ont annoncé ne pas censurer "a priori" le nouveau Premier ministre.

  • Gabriel Attal assure François Bayrou de son soutien

    Sans surprise, la macronie annonce soutenir le nouveau Premier ministre, François Bayrou. Ancien locataire de Matignon, Gabriel Attal affirme "qu’il a les qualités pour défendre l’intérêt général et construire l’indispensable stabilité que les Français attendent".

    Ancien membre de l'"aile gauche" de la macronie, aujourd'hui non-inscrit, Sacha Houlié affirme son soutien au nouveau Premier ministre. "Je le sais fidèle à des valeurs humanistes, attaché à la justice fiscale et au soutien des services publics. Je souhaite que les discussions qui vont s’ouvrir tiennent compte des résultats des dernières élections législatives pour ne pas laisser passer une nouvelle chance pour notre pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de la gâcher."

  • François Bayrou doit "trouver les conditions de la stabilité et de l’action"

    À peine nommé, François Bayrou a du pain sur la planche avec la composition à venir d'un gouvernement. Pour cela, François Bayrou doit "dialoguer" avec les partis hors RN et LFI pour "trouver les conditions de la stabilité et de l’action", indique l'entourage du président de la République.

  • LFI annonce voter la censure de François Bayrou

    Si le RN a annoncé qu'il n'y aura pas de censure "a priori", Mathilde Panot annonce de son côté que LFI votera la censure du nouveau Premier ministre. "Deux choix clairs s'offrent au pays : la continuité des politiques de malheur avec François Bayrou ou la rupture. Deux choix s'offriront aux députés : le soutien au sauvetage de Macron ou la censure", écrit-elle.

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    Du côté du coordinateur national de La France Insoumise Manuel Bompard dénonce "un nouveau bras d’honneur à la démocratie" et estime que "faire tomber Bayrou, ce sera donc faire tomber Macron".

    Du côté de François Ruffin, qui a rejoint le groupe Écologistes après son départ du groupe de LFI, on fixe les conditions pour ne pas voter la censure : "Sauf s'il propose l’abrogation de la retraite à 64 ans, qu’il a soutenue. Sauf s'il rétablit l’ISF, lui qui a approuvé sa suppression. Mais on est là dans la politique-fiction. Ce qui l'est moins : chaque jour qui passe pose la question de la démission du Président. Que la gauche doit préparer".

  • "Pas de censure a priori", affirme Jordan Bardella

    Au bout du suspense et après plusieurs revirements, François Bayrou a été nommé Premier ministre. Le président du RN Jordan Bardella assure qu'il n'y aura "pas de censure a priori", tout en rappelant que "les lignes rouges demeurent". "La balle est désormais dans le camp de François Bayrou", a également lancé le président du RN, le mettant en garde : "La continuité de la politique du pays ne peut plus être celle d'Emmanuel Macron (...) La proportionnelle est l'une des clefs pour sortir de ce tripartisme".

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  • François Bayrou nommé Premier ministre par Emmanuel Macron

    François Bayrou est nommé Premier ministre, annonce l'Élysée dans un communiqué. Il succède donc à Michel Barnier neuf jours après le vote d'une motion de censure qui a renversé son gouvernement. Une nomination qui aura été notamment marquée par plusieurs rebondissements.

    Plusieurs médias rapportaient que le rendez-vous avec Emmanuel Macron s'était "mal passé", certains affirmant même que François Bayrou ne serait pas nommé Premier ministre. Une nomination qui ressemble à un rebondissement inattendu.

    À 73 ans, il est nommé 27e Premier ministre de la Ve République. Il est le quatrième Premier ministre de l'année 2024.

  • Le message de remerciements de Barnier à ses équipes

    Encore Premier ministre pour quelques minutes, Michel Barnier a envoyé un message de remerciements à ses équipes. Dans ce message, partagé par un journaliste de France Inter, le Premier ministre démissionnaire écrit qu'il aurait "aimer continuer, mais les circonstances politiques en ont décidé autrement".

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  • Macron aurait proposé à Bayrou d'être numéro 2 d'un gouvernement Lescure, et aurait rejeté l'idée Cazeneuve

    Selon Le Monde, c'est confirmé, François Bayrou ne sera pas Premier ministre. Le président du MoDem est décrit comme "en colère" lors de ce rendez-vous d'1h45 avec le chef de l'État, durant lequel il s'est entendu dire qu'il ne sera pas nommé à Matignon.

    Toujours selon le quotidien du soir, le chef de l’État lui aurait proposé d’être numéro deux du gouvernement, avec Roland Lescure Premier ministre. Le président du MoDem a refusé, et proposé le nom de Bernard Cazeneuve pour Matignon. Une alternative repoussée par Emmanuel Macron.

  • Bernard Cazeneuve en route vers Paris ?

    Plusieurs journalistes remarquent qu'un vol d'un avion de la République française a décollé de Cherbourg, ville de Bernard Cazeneuve en direction de Paris. Simple coïncidence ? Plusieurs journalistes y voient le signe d'une entrée de Bernard Cazeneuve à Matignon, même si l'on ignore encore qui se trouve à son bord...

  • Le retour de l'hypothèse Cazeneuve ?

    À moins de 45 minutes de l'annonce, prévue, du Premier ministre, le flou est total. Alors que la piste de François Bayrou semble s'éteindre, le nom de Bernard Cazeneuve reviendrait sur le devant de la pile, assure Le Parisien, tout comme celui de Sébastien Lecornu. Deux profils pourtant opposés.

    L'ancien Premier ministre socialiste avait déjà été évoqué comme possible successeur de Gabriel Attal, l'été dernier.

  • Une nomination "avant 13h", assure l'Élysée

    Après avoir promis un Premier ministre "dans la matinée" de ce vendredi, l'Élysée assure que la nomination du Premier ministre aura lieu avant 13 heures. Qui de François Bayrou, Sébastien Lecornu ou Bernard Cazeneuve sera nommé ?

  • La rupture entre Bayrou et Macron ?

    Alors que le chef de l'État et le président du MoDem se sont parlé durant 1h45 ce vendredi matin, et que François Bayrou semblait favori pour entrer à Matignon, il semble qu'il ne sera pas nommé. Allié de Macron depuis 2017 malgré quelques hauts et bas, sa non-nomination pourrait marquer une rupture entre les deux hommes.

    "À l'Assemblée nationale, les députés, y compris proches du MoDem et d'Ensemble pour la République (EPR), redoutent que le rendez-vous à l'Elysée entre Emmanuel Macron et François Bayrou soit un rendez-vous d'adieu et que Sébastien Lecornu soit nommé", raconte un député Liot au Parisien.

    Une rupture qui affaiblirait un peu plus le "socle commun".

  • "Macron est en train de se faire un opposant de plus", juge Coquerel si Bayrou n'est pas nommé

    L'hypothèse que ce ne soit finalement pas François Bayrou qui soit nommé Premier ministre fait vivement réagir. "Emmanuel Macron est en train de se faire un opposant de plus", juge sur BFMTV Éric Coquerel, député LFI, jugeant que "le point de blocage est à l'Élysée".

    Même analyse du côté du député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière qui juge que si l'hypothèse se confirme, "'l'approfondissement de la crise du macronisme passe un cap...

  • François Bayrou ne sera pas nommé Premier ministre, selon un ministre cité par France Télévisions

    Selon France Télévisions, un ministre démissionnaire de premier plan rapporte au service politique du groupe que le chef de l'État a appelé à 5 heures du matin le maire de Pau pour lui signifier qu'il ne le nommerait pas Premier ministre.

    BFMTV affirme que le rendez-vous "ne s'est pas bien passé" selon des proches du président du MoDem, évoquant un rendez-vous "tendu".

    François Bayrou et Emmanuel Macron ont échangé durant 1h45 ce vendredi matin.

    Jeudi soir, l'Élysée avait annoncé la nomination du Premier ministre pour ce vendredi matin.

  • Sébastien Lecornu n'est PAS à l'Élysée

    Alors que le suspense dure depuis - trop - longtemps, la rumeur Sébastien Lecornu semble avoir du plomb dans l'aile. Selon plusieurs journalistes, le ministre des Armées n'est pas à l'Élysée mais à son bureau, écrit Guillaume Daret de France Télévisions.

    BFM prolonge en affirmant que selon son entourage, il n'est pas prévu qu'il soit reçu à l'ÉLysée dans la journée, à cet instant en tout cas.

  • Un duel Bayrou / Lecornu ?

    Alors que François Bayrou a été reçu durant 1h45 par le chef de l'État à l'Élysée ce vendredi matin, le suspense se poursuit autour du nom du futur Premier ministre. Plusieurs journalistes envisagent que ce suspens pourrait révéler le retour d'une autre piste pour succéder à Michel Barnier : celle de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, venu de LR et au gouvernement depuis 2017.

    C'est ce que rapportent notamment des journalistes de BFMTV et de CNews. Jeudi soir, l'Élysée annonçait que le nom du Premier ministre sera connu dans la matinée de vendredi.

  • L'attente se poursuit...

    À une heure de la fin de la matinée, le nom du Premier ministre n'est toujours pas connu. Jeudi soir, l'Élysée annonçait que le nom du locataire de Matignon sera connu "dans la matinée". Et ce vendredi matin, la passation de pouvoir était prévue "pour la fin de matinée" selon des sources gouvernementales.

    À condition que le timing annoncé par le président soit respecté, ce qui n'est pas forcément dans ses habitudes, comme on a pu le constater ces derniers jours.

  • François Bayrou quitte l'Élysée, qui sera nommé ?

    Après 1h45 d'entretien avec le chef de l'État, François Bayrou a quitté le palais de l'Élysée. Le président du MoDem est désigné comme l'un des favoris depuis plusieurs jours pour succéder à Michel Barnier.

    Pour autant, rien n'assure que François Bayrou sera nommé. Plusieurs journalistes rapportent que le suspense perdure sur l'identité du futur Premier ministre. Seule certitude, le tapis rouge est déroulé à Matignon et une cérémonie de passation de pouvoir est annoncée en fin de matinée.

  • Le tapis rouge déroulé à Matignon

    Alors qu'une passation de pouvoir est annoncée pour la fin de matinée, une journaliste de l'AFP rapporte que le tapis rouge a commencé à être déroulé dans la cour de Matignon, signe de l'imminence d'une nomination du Premier ministre.

    François Bayrou est à l'Élysée depuis 1h30, où il est reçu par Emmanuel Macron.

  • Nomination imminente ? Une passation de pouvoirs en fin de matinée

    Selon BFMTV et TF1, la passation de pouvoir à Matignon est prévue pour la fin de matinée. Une information confirmée par l'AFP. De quoi laisser imaginer à une nomination imminente du nom du nouveau Premier ministre.

    Les ministres du gouvernement Barnier viennent d'être conviés par Matignon pour une passation de pouvoir "en fin de matinée", selon plusieurs sources gouvernementales, écrit un journaliste de TF1.

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  • La mise en garde des socialistes contre l'hypothèse Bayrou

    Alors que François Bayrou est actuellement reçu à l'Élysée par Emmanuel Macron, Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes à l'Assemblée, met en garde contre l'hypothèse du président du MoDem.

    "Si le président nomme une figure de son camp comme François Bayrou, il prendrait le risque d'aggraver la crise politique et institutionnelle qu'il a lui-même créée avec la dissolution", explique-t-il sur RTL. Membre de la macronie depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron en 2017, François Bayrou pourrait être vu comme une continuité de la macronie malgré la défaite de ce camp aux élections législatives de juin dernier.