France-Israël : des échauffourées en tribune, des journalistes refusés par la police à l'entrée du Stade de France... Suivez notre live

Le match de football entre la France et Israël, prévu ce jeudi à 20h45, sera particulièrement scruté plus en raison du contexte politique que pour l'enjeu sportif.

Des échauffourées ont eu lieu en première mi-temps du match à tension entre la France et Israël. (Photo FRANCK FIFE / AFP)
Des échauffourées ont eu lieu en première mi-temps du match à tension entre la France et Israël. (Photo FRANCK FIFE / AFP)

Sur le terrain, l'enjeu est faible, mais en dehors... Ce jeudi soir, l'équipe de France n'a besoin que d'un match nul pour se qualifier pour la suite de la Ligue des Nations, une compétition secondaire, face à un adversaire, Israël, qui n'a pas marqué le moindre point en quatre matchs.

Mais dans les coulisses, l'enjeu est énorme, surtout d'un point de vue politique. Au-delà du contexte international avec le conflit au Proche-Orient, ces dernières semaines ont été marquées par des évènements lors de matchs de football en lien avec Israël.

Des incidents ont ainsi eu lieu à Amsterdam après un match de l'Ajax contre le Maccabi Tel-Aviv. À Paris, une banderole "Free Palestine" déployée lors d'un match du PSG a vivement fait réagir la classe politique. Autant de raisons qui expliquent l'intérêt autour de ce match.

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  • À la une

    Des échauffourées en tribune

    Selon plusieurs supporters et journalistes présents sur place, un mouvement de foule a eu lieu dans les tribunes, pourtant clairsemées.

    Il semblerait que des personnes se revendiquant supporters d'Israël, cagoulées et vêtues de noir, s'en soient pris à des supporters français. Les stadiers sont intervenus.

  • Fin du match 0-0, les Bleus qualifiés en quarts

    Fin du match, 0-0, malgré une très nette domination de l'équipe de France et une dernière occasion de Nkunka, repoussée par le gardien israélien.

    Grâce à la victoire de l'Italie en Belgique, la France est assurée d'être qualifiée en quarts de finale. Mais le dernier match, dimanche en Italie, pourrait permettre de finir à la première place. Il faudra pour cela l'emporter largement en Italie, en marquant au moins trois buts.

  • 7 minutes de temps additionnel

    Alors que les Bleus n'y arrivent toujours pas, ils auront 7 minutes de temps additionnel pour tenter de percer le verrou israélien.

  • "Libérez les otages", "Hamas, Hamas, on t'enc...", les chants des supporters d'Israël

    Seule une grosse centaine de supporters d'Israël a pris place dans les travées du Stade de France. Ils ont entonné des chants qui risquent de faire réagir.

    "Libérez les otages", en référence aux Israéliens encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, après les attaques du 7-octobre. Pour rappel, la réplique israélienne a fait depuis plus de 43 000 morts dans l’enclave palestinienne, selon un dernier bilan.

    Autre chant entonné, selon un journaliste sur place, "Hamas on t’encule"

  • Zaïre-Emery à deux doigts d'ouvrir le score

    Warren Zaïre Emery avait l'ouverture au bout du pied mais le gardien israélien dévie en corner cette frappe un petit peu trop molle du milieu parisien, bien servi en retrait par Kolo Muani. Le milieu parisien est remplacé par Marcus Thuram pour les 12 dernières minutes du temps réglementaire.

    L'Équipe de France parviendra-t-elle à faire sauter le verrou israélien ?

  • C'est l'heure des changements !

    Triple changement chez les Bleus, avec l'entrée de Kinglsey Coman, qui remplace Michael Olise, de Christopher Nkunku qui remplace Bradley Barcola. Enfin, l'ancien parisien, désormais à Marseille, Adrien Rabiot, rentre sous les huées à la place d'Edouardo Camavinga.

    Israël effectue deux changements à l'arrêt de jeu suivant. Il reste moins de 20 minutes à jouer, et toujours 0-0.

  • Un spectateur brandit un drapeau de la Palestine dans le stade

    Malgré l'interdiction, un spectateur est parvenu à introduire un drapeau de la Palestine dans le Stade de France. Sur X, il a publié une photo de lui brandissant l'étendard, accompagné d'un message.

    "Pas une seule mesure de restriction de la liberté d’expression ne peut faire oublier le massacre de civils en cours à Gaza Bruno Retailleau. Même au Stade de France, FreePalestine !".

    On ignore si c'est cette action qui a entraîné les tensions en première période.

  • Les Bleus n'y arrivent toujours pas

    Toujours pas de but pour les Bleus, qui tournent autour de la cage israélienne, sans trouver la faille. En face, Israël semble se contenter de tenter de conserver le 0-0. Pour le moment, l'équipe de France est qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des Nations. Encore 30 minutes de jeu.

  • Kolo Muani au sol dans la surface, pas de penalty

    Les Bleus poussent ! Kolo Muani s'effondre dans la surface, mais toujours pas de penalty pour l'équipe de France, qui fait face à une défense très regroupée. Au tour de Kanté de montrer l'exemple comme capitaine, mais il est finalement repris à droite de la surface de réparation.

    Camavinga s'essaie de l'extérieur de la surface, ça finit en corner. C'est clairement un attaque-défense.

  • C'est reparti, Israël frappe le premier

    Après 15 minutes de pause, l'arbitre donne le coup d'envoi de la seconde mi-temps, qu'on peut difficilement imaginer moins enthousiasmante que la première.

    Israël a une occasion, mais la frappe cadrée est captée sans problème par Mike Maignan.

  • Sarkozy, Macron, Hollande et Barnier en tribune, LFI s'en donne à coeur joie

    Le match France - Israël, peu inspirant pour les supporters, a donné des idées à plusieurs députés insoumis. Mais surtout en raison de la présence, en tribune, d'Emmanuel Macron, François Hollande, Nicolas Sarkozy ou encore Michel Barnier. "Macron, Hollande et Sarkozy seuls dans un stade vide. Vive le peuple français qui refuse le génocide", écrit le député Paul Vannier.

    "Quand les dégoûtés ne sont plus là, il ne reste plus que les dégoûtants", ajoute le député du Val-de-Marne Louis Boyard, qui illustre son tweet avec une photo du stade vide, et celle de Sarkozy, Hollande ou encore Macron.

    "Je crois qu'ils ont essayé de mettre les gens que tout le monde déteste sur une seule photo. Il y a même Manuel Valls, c'est dire", ajoute Antoine Léaument.

  • 0-0 à la mi-temps

    Dernière occasion avec cette tête en retrait de Kolo Muani pour Barcola, mais le gardien israélien réagit bien et s'empare du ballon. C'est la mi-temps sur le score de 0-0. Les Bleus dominent mais ne se créent pas de franche occasion.

  • Triple occasion, mais les Bleus ne concrétisent pas

    Kolo Muani, Olise et Barcola ne parviennent pas à conclure alors qu'ils se trouvaient en bonne position. Camavinga est au sol dans la surface de réparation, mais il n'y a pas de faute. La France est clairement dans un temps fort juste avant la mi-temps.

    Une timide Marseillaise résonne dans un Stade de France qui sonne creux. La France a tiré 7 fois, contre 2 tirs pour Israël.

  • Les Bleus dominent mais peinent à se créer des occasions franches

    Avec plus de 66% de possession de balle, les Bleus dominent mais peinent à se montrer réellement dangereux. La frappe de N'Golo Kanté, déviée par le gardien, est l'occasion la plus franche pour l'équipe de France, après 35 minute de jeu.

    Israël tente d'opérer en contre, et obtient un bon coup franc après une faute d'Edouardo Camavinga, qui sera suspendu pour le match en Italie dimanche. Le ballon traine dans la surface, mais les Bleus obtiennent le 6 mètres.

  • Les Bleus poussent !

    Nouvelle occasion pour les Bleus avec cette tête de Randal Kolo Muani sur un service de Edouardo Camavinga, mais c'est dévié en corner par le gardien. Tiré rentrant, il ne donne rien, et Israël peut se dégager, mais perd immédiatement le ballon au milieu de terrain.

    Dans la foulée, N'Golo Kanté frappe, c'est dévié en corner par le gardien, et ça ne donne rien. Les Bleus poussent après 20 minutes de jeu !

  • Première incursion franche de l'équipe d'Israël aux abords de la surface de réparation de l'équipe de France, stoppée par Edouardo Camavinga. L'équipe de France reprend sa main mise sur le match, avec une tentative d'ouverture vers Barcola, qui termine en 6 mètres.

    À noter que l'Italie mène en Belgique, ce qui qualifierait l'équipe de France si le score en reste là.

  • Les Bleus asphyxient leur adversaire

    L'équipe de France s'est clairement installée dans le camp israélien et monopolise le ballon. Un nouveau débordement de Warren Zaïre-Emery puis de Michael Olise auraient pu amener à l'ouverture du score, mais la défense israélienne s'est dégagée.

    L'équipe israélienne reste arc-boutée dans sa moitié de terrain et peine à passer la ligne médiane sous la pression des Bleus.

  • Première occasion, mais Kolo Muani était hors-jeu

    Première grosse occasion pour l'équipe de France avec une passe en retrait de Randal Kolo Muani pour Michael Olise, à six mètres du but, mais il est contré de justesse par un défenseur israélien. L'attaquant du PSG Kolo Muani était de toute façon en position de hors-jeu.

    L'équipe de France a le pied sur le ballon dans ces premières minutes de jeu.

  • Coup d'envoi du match !

    L'équipe de France a donné le coup d'envoi du match. Il suffit d'un match nul pour se qualifier. En cas de défaite, il faudra avoir un oeil sur le match entre la Belgique et l'Italie.

  • Bâche, gradins avec des piques... Voici la vue des supporters au stade

    Les autorités ont prévenu, le dispositif sera particulièrement renforcé pour éviter notamment tout envahissement de terrain. Ainsi des barrières métalliques surmontées de piques, en place lors des finales de Coupe de France, ont été installées en bas de chaque tribune.

    Autre particularité, due tant à la faible affluence qu'à la sécurité du match, les sept premières rangées de sièges ont été recouvertes d'une bâche, afin de créer une zone "tampon" et de compliquer un peu plus un possible envahissement de terrain.

    Ce qui donne une vue plutôt triste pour les rares supporters présents sur place.

  • La composition des équipes :

    Parlons un peu de sport avec la composition de l'équipe de France qui a été dévoilée, avant le coup d'envoi prévu à 20h45.

    Sans surprise, Mike Maignan sera le gardien de but.

    En défense, le quatuor classique, avec Théo Hernandez à gauche, Jules Koundé à droite, et Ibrahima Konaté et Dayot Upamecano dans l'axe.

    Au milieu, le capitaine d'un soir, N'Golo Kanté, avec à ses côtés Edouardo Camavinga et Waren Zaïre- Emery.

    En attaque, Randal Kolo Muani occupera la pointe, avec à sa gauche Bradley Barcola et à sa droite Michael Olise.

    Pour Israël : Peretz – Goldberg, Shlomo, Nachmias – Abada, Jehezkel, Abu Fani, Jaber – Gloukh, Solomon – Turgeman.

  • Les supporters d'Israël arrivent sous haute sécurité

    Leur arrivée était particulièrement scrutée, notamment en raison des débordements autour du match entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, il y a une semaine, après lequel des supporters israéliens avaient été violentés.

    Pas d'incident pour l'arrivée des supporters d'Israël au Stade de France, arrivés sous escorte policière. Entre 150 et 200 personnes sont prévues dans le parcage dédié aux supporters de l'équipe visiteuse.

  • Opération communication au stade pour Retailleau et Nunez

    L'enjeu sécuritaire a largement pris les devants sur l'enjeu sportif autour de ce match. Présent au Stade de France, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau visite le PC sécurité du stade devant les caméras de BFMTV. Il est accompagné du préfet de police, Laurent Nunez.

    Quelques instants plus tôt, Laurent Nunez affichait sa présence devant les effectifs mobilisés devant l'enceinte dionysienne.

  • Des journalistes refusés par la police à l'entrée du stade pour raisons de "sécurité" ?

    Selon un journaliste de l'Équipe, "la préfecture de police refuse l’entrée de certains journalistes ce soir pour France-Israël pour des raisons de 'sécurité' sans donner plus d’explications", écrit-il sur X. "On est où là en fait ?", s'indigne Loïc Tanzi.

    Il ne précise toutefois pas si ces journalistes sont accrédités ou non, procédure indispensable pour les journalistes pour entrer dans une enceinte sportive où se déroule un match professionnel.

  • Les abords du stade déserts

    Les portes du Stade de France ont ouvert aux spectateurs il y a 30 minutes. Avec une très faible affluence prévue, sans surprise, les alentours de l'enceinte sportive sont déserts, avec davantage de forces de l'ordre que de spectateurs pour le moment.

    Entre 15 000 et 20 000 personnes sont attendues, ce qui constituerait la plus faible affluence de l'histoire de l'équipe de France de football au Stade de France.

  • Éric Coquerel : "la France doit dire stop, pas seulement avec des mots, car si on se contente des mots on est complice"

    "Il y a un premier boycott avec moins de 20 000 spectateurs. Les supporters de l'équipe de France ont boycotté ce match, à l'image de cette magnifique banderole affichée par les supporters du PSG (...) Nous avons l'opinion publique française avec nous pour dire que ce qui se passe sous l'égide d'un gouvernement raciste, suprémaciste, d'extrême droite, fasciste qui est celui de Nethanyahu, la France doit dire stop, pas seulement avec des mots, car si on se contente des mots on est complice, et arrêter toute vente d'armement, boycotter les produits israéliens... c'est la seule solution" affirme le député LFI Éric Coquerel à l'occasion du rassemblement contre la tenue du match France - Israël.

    Lors du match de coupe d'Europe de football PSG - Atletico Madrid, les supporters parisiens ont déployé une immense banderole affichant "Free Palestine", suscitant une vive polémique au sommet de l'État.

    Sur Yahoo, le très médiatique médecin Michel Cymes, qui était au stade, a fait part de sa colère en voyant cette banderole.

  • Ces matchs au Stade de France qui ont fait polémique

    Si le match France - Israël cristallise l'attention, c'est avant tout en raison du contexte extra-sportif qui entoure la rencontre, essentiellement le confit au Proche-Orient. Mais avant ce France-Israël au Stade de France, d'autres matchs ont été particulièrement tendus dans l'enceinte dyonisienne.

    France - Algérie 2001. C'est la première rencontre de football entre les deux pays depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962. La Marseillaise est conspuée, et les Bleus hués à chaque toucher de balle. En seconde mi-temps, la pelouse est envahie, la ministre des Sports Marie-George Buffet touchée par un projectile, et le match définitivement interrompu à 4-1 pour la France.

    Lorient - Bastia, finale de Coupe de France, mai 2002. Des supporters, majoritairement corses, couvrent de sifflets La Marseillaise. Jacques Chirac, alors président, quitte le stade. "Quelques irresponsables ont cru devoir siffler La Marseillaise, ce soir, au début de ce match. C'est inadmissible et inacceptable, a déclaré Jacques Chirac, au micro de TF1. Je ne tolérerai pas et je n'accepterai pas que soit porté atteinte aux valeurs de la République et à ceux qui les expriment."

    Une dizaine de minutes plus tard, le président reprend sa place, mais ne se fait pas présenter les équipes sur la pelouse, comme le veut la tradition.

    2007 et 2008, contre le Maroc et la Tunisie. Contre ces deux équipes, le Stade de France est largement acquis à la causes des visiteurs plutôt qu'à celle des Bleus. Et la Marseillaise largement sifflée.

    Président de la République, Nicolas Sarkozy juge le second incident "honteux". Le parquet de Bobigny ouvre une enquête préliminaire pour "outrage à l'hymne national", François Fillon, Premier ministre estime qu'"Il aurait fallu arrêter le match", et le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, recommande de ne plus disputer à Paris de matchs avec les ex-colonies ou protectorats du Maghreb. Sa proposition ? Les jouer "chez eux ou alors en province".

    Finale de Ligue des Champions 2022, Real Madrid - Liverpool La finale de la coupe d'Europe est organisée cette année-là au Stade de France. Elle est émaillée d'incidents et de scènes de violence : resquilleurs en pagaille, faux billets et interventions musclées de la police marque les esprits, notamment des fans anglais. L'organisation est pointée du doigt pour ses manquements.

  • Le rassemblement contre le match France-Israël a débuté

    "On ne joue pas avec le génocide". C'est le mot d'ordre des opposants à la tenue du match entre la France Israël, qui se tient ce jeudi soir au Stade de France. Ils ont commencé à se réunir, dans le calme.

    Plusieurs drapeaux palestiniens sont visibles dans ce rassemblement qui regroupe quelques dizaines de personnes pour le moment.

  • Pas d'autre drapeau que ceux de la France et d'Israël, pas de gourde, pas de sac... Les restrictions pour les supporters

    Entre 15 000 et 20 000 spectateurs devraient prendre place dans les gradins du Stade de France, où le coup d'envoi du match entre la France et Israël sera donné à 20h45. Mais pour entrer dans le stade, de nombreuses restrictions s'imposent pour des raisons de sécurité.

    Il sera interdit d'être muni d'un autre drapeau que ceux des deux pays représentés sur la pelouse, impossible également de venir avec sa gourde ou sa bouteille. Et pour vérifier que chacun des spectateurs respecte bien la règle : un double contrôle est prévu au niveau de l’entrée du périmètre de protection, puis à l’entrée du stade. Mieux vaut donc anticiper son arrivée au stade pour les supporters qui veulent être en place au coup d'envoi.

  • Les images de l'impressionnant dispositif policier autour du Stade de France

    Laurent Nunez, préfet de police de Paris, l'avait annoncé. Pour sécuriser le match France - Israël et notamment après les incidents survenus à Amsterdam, le dispositif pour sécuriser le Stade de France et ses alentours sera conséquent.

    4000 membres des forces de l'ordre dont 2 500 autour du Stade de France, ainsi que 1 500 dans Paris et les transports en commun. La Fédération Française de Football a également mobilisé 1 600 stadiers contre 1 100 environ pour un tel match.

    Sur place, un journaliste montre des dizaines de cars de CRS stationnés aux abords de l'enceinte, ainsi que la présence de la police montée et d'un canon à eau, pour disperser une éventuelle foule hostile. Un blindé du Raid est également arrivé sur place.

  • Israël demande à la France d'assurer la sécurité de ses supporters

    Du côté du gouvernement israélien aussi, on regarde ce France - Israël avec attention. Le gouvernement israélien a demandé à la France d'assurer la sécurité de ses supporters. Un peu moins de 200 supporters israéliens sont attendus dans les tribunes pour le match.

    Une demande qui arrive une semaine après les incidents survenus à Amsterdam autour d'un match de coupe d'Europe entre l'Ajax Amsterdam (Pays-Bas) et le Maccabi Tel-Aviv (Israël). Avant et après cette rencontre, de multiples incidents entre supporters ont été enregistrés. Des violences quiont fait une trentaine de blessés légers. Cinq personnes ont brièvement été hospitalisées.

    Les tensions ont débuté dès la veille du match notamment après que des supporters israéliens ont décroché un drapeau palestinien, agressé un chauffeur de taxi ou entonné des chants racistes. Après la rencontre, des attaques, notamment lancées sur les réseaux sociaux et appelant à cibler les juifs selon la police, ont visé des supporters du Maccabi Tel-Aviv.

  • Un match qui va coûter très cher à la FFF

    La très faible affluence attendue ce soir au Stade de France va faire très mal aux finances de la Fédération française de football (FFF). Selon une estimation du journal L'Équipe, le préjudice devrait atteindre 3,5 millions d'euros, entre les très faibles recettes de billetteries et le recrutement supplémentaire de stadiers pour assurer la sécurité de la rencontre.

    À cela s'y ajoute le personnel de sécurité nécessaire pour contrôler, depuis lundi les va-et-vient dans le stade, des journalistes comme des équipes techniques, davantage qu'à l'accoutumée. Une première place de l'équipe de France dans ce groupe assurerait 2,5 millions d'euros dans les caisses de la Fédération.

  • Un rassemblement à 18h contre la tenue du match

    Les 12 772 signatures d'une pétition exigeant l'annulation du match entre la France et Israël n'auront pas suffi à faire annuler le match. Pour autant, les opposants ne renoncent pas et participeront à 18h, soit à moins de trois heures du coup d'envoi, à un rassemblement, place du Front-populaire à Saint-Denis.

    Initialement, il était prévu devant l’Hôtel de Ville de Saint-Denis mais a été déplacé à la demande de la préfecture, craignant des troubles à l'ordre public en raison de la proximité des lignes de transport desservant le Stade de France. Le rassemblement se déroulera à l'initiative de La France Insoumise.

  • "Nous ne céderons rien à l'antisémitisme", affirme Macron

    Interrogé à quelques heures du match France - Israël auquel il assistera, Emmanuel Macron a assuré que la France ne "cédera rien à l'antisémitisme où que ce soit et la violence, y compris dans la République française, ne l'emportera jamais et l'intimidation non plus", a déclaré le chef de l'État auprès de BFMTV.

    Le chef de l'État assistera à la rencontre en compagne de son Premier ministre Michel Barnier, du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, et des anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande.

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  • Pourquoi les Bleus attirent si peu de spectateurs ce soir ?

    Depuis 1998, la France a accueilli les plus grandes équipes au Stade de France, faisant souvent le plein de spectateurs, avec 80 000 places vendues. Jusqu'à présent, la pire affluence pour un match de l'équipe de France de football à Saint-Denis remonte à 2003 et un France-Nouvelle Zélande dans le cadre de la Coupe des Confédérations 2003 qui avait rassemblé 36 842 spectateurs.

    Un triste record qui devrait être battu ce jeudi soir lors de France-Israël, ou à peine plus de 20 000 spectateurs sont attendus.

    Une faible affluence qui s'explique déjà par l'enjeu sportif très faible, mais aussi par l'adversaire. Israël n'attire pas les foules. Lors de la dernière confrontation entre les deux équipes au Stade de France, en 2004, seuls 43 527 spectateurs étaient venus assister à un triste 0-0. Un an plus tôt, il étaient 57 900.

    À cela s'ajoute cette année le contexte sécuritaire, qui peut repousser certains spectateurs, mais aussi une ouverture très tardive de la billetterie en raison des doutes qui ont longtemps subsisté sur le lieu de la rencontre.

  • Un dispositif spécial autour et dans le stade :

    Pour accueillir Israël dans les meilleures conditions et éviter tout évènement venant perturber la rencontre, un dispositif spécial a été mis en place. Tout d'abord dans le stade, qui devrait sonner creux avec un peu moins de 20 000 spectateurs attendus, des barrières métalliques surmontées de piques, en place lors des finales de Coupe de France, ont été installées en bas de chaque tribune.

    Autre particularité, due tant à la faible affluence qu'à la sécurité du match, les sept premières rangées de sièges ont été recouvertes d'une bâche, afin de créer une zone "tampon" et de compliquer un peu plus un possible envahissement de terrain

    À l'extérieur du stade, tous les commerces ont dû fermer à partir de 15h45, et certaines entreprises voisines ont fermé leurs bureaux, optant pour le télétravail de leurs salariés. In dispositif de sécurité renforcé est aussi mis en place. Environ 4000 membres des forces de l'ordre seront déployées dont 2 500 autour du Stade de France, ainsi que 1 500 dans Paris et les transports en commun. La Fédération Française de Football a également mobilisé 1 600 stadiers contre 1 100 environ pour un tel match.

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  • L'enjeu sécuritaire :

    Depuis le 7-octobre et la réplique d'Israël qui a suivi, faisant en un an plus de 40 000 morts notamment à Gaza, tout déplacement d'une équipe israélienne est un casse-tête sécuritaire. Lors des JO de Paris cet été, la délégation israélienne était particulièrement protégée.

    Récemment, le déplacement des supporters du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam pour un match de coupe d'Europe s'est soldé d'un côté par des chants racistes et un drapeau palestinien arraché d'une façade, de l'autre par des violences en ville contre des supporters israéliens après le match.

    Lors des autres matchs de Ligue des Nations à l'extérieur, Israël a finalement joué une fois dans le petit stade d'Udine, en Italie, pour faciliter la gestion des supporters, et une fois en Hongrie, sur terrain neutre, plutôt qu'en Belgique. Preuve de la difficulté des pays hôtes d'accueillir Israël.

    Mais du côté de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, on martèle que le match se tiendra au Stade de France, comme prévu. "La France ne recule pas car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l'antisémitisme", a-t-il affirmé, alors que plusieurs proposaient soit de délocaliser le match, soit de le jouer sans spectateur.

    Mais pour assurer la tenue du match, un dispositif spécial a été mis en place par les autorités dans et autour du stade.

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  • Les enjeux sportifs :

    Sur le terrain, l'enjeu est loin d'être incroyable. Le match entre la France et Israël se déroule dans le cadre de la Ligue des Nations, une compétition européenne secondaire. La France n'a besoin que d'un match nul pour se qualifier pour les quarts de finale, une défaite pourrait même suffire si la Belgique ne bat pas l'Italie.

    En face, Israël n'a marqué aucun point en quatre matchs, avec seulement quatre buts marqués pour 13 encaissés. au match aller, la France s'était largement imposée 4-1 sur terrain neutre, Israël ne pouvant pas organiser de match à domicile en raison de la situation sécuritaire.

    Pour les Bleus, Kylian Mbappé est absent. Pour le remplacer comme capitaine Didier Deschamps a annoncé en conférence de presse avoir choisi N'Golo Kanté. À noter que les Bleus retournent au Stade de France pour la première fois depuis... 16 mois.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au match de football France-Israël, qui se déroule dans un contexte très particulier. Coup d'envoi à 20h45.