Drame de Taninges : la mère de famille aurait été retrouvée morte en Suisse, suivez notre direct

Mardi vers 13 heures, les grands-parents ont fait la macabre découverte, inquiets de ne pas avoir vu leurs petits-enfants rentrer à l'heure du déjeuner. La mère, activement recherchée, aurait été retrouvée morte en Suisse. Suivez notre live.

Les corps de trois enfants ont été retrouvés dans un chalet de Taninges, en Haute-Savoie. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Les corps de trois enfants ont été retrouvés dans un chalet de Taninges, en Haute-Savoie. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)

La piste du drame familial est privilégiée par les enquêteurs au lendemain du drame survenu dans un chalet de Taninges en Haute-Savoie. Mardi vers 13 heures, les grands-parents ont trouvé le corps de leurs trois petits-enfants en rentrant dans leur chalet, inquiets de ne pas les avoir vu rentrer pour le déjeuner : deux garçons âgés de 2 et 11 ans et une fille âgée de 13 ans, présentant des plaies par arme blanche.

La mère des victimes, âgée de 45 ans, aurait laissé une lettre au domicile familial. Souffrant de dépression, elle était activement recherchée par les gendarmes ce mercredi matin. Elle aurait été retrouvée morte dans son véhicule en Suisse.

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  • À la une

    Ce qu'il faut savoir

    Ce mardi 12 novembre en milieu de journée, trois enfants de la même famille, deux garçons respectivement âgés de 2 et 11 ans et une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans une maison de la commune de Taninges (Haute-Savoie). Ce sont les grands-parents qui ont fait la macabre découverte en milieu de journée, a indiqué le maire de Taninges. D'après les informations recueillies par Le Dauphiné Libéré, les trois victimes présentaient des plaies par arme blanche. La mère des trois enfants, qui souffrirait de dépression, était "activement" recherchée par les forces de l'ordre ce mercredi matin. Elle aurait été retrouvée morte dans son véhicule en Suisse, selon plusieurs médias français et helvètes.

    Plus d'infos dans cet article

  • Un communiqué du procureur attendu dans la soirée

    A son tour, France Bleu Pays de Savoie annonce ce mercredi "que les enquêteurs ont retrouvé un corps de femme" sans vie dans une voiture stationnée dans la région suisse du val d'Illiez, située juste de l'autre côté de la frontière avec la France. Des "sources concordantes" ont indiqué au média local qu'il était "très probable qu'il s'agisse de la mère des trois enfants tués la veille en Haute-Savoie".

    Le conditionnel reste toutefois de mise, car le corps n'a toujours pas été identifié officiellement. "Des relevés d'empreintes ont été réalisés", explique France Bleu, qui ajoute que le procureur de la République de Bonneville, Boris Duffau, a prévu de "publier un communiqué dans la soirée".

  • L'AFP annonce qu'un "corps pouvant être celui de la mère" a été retrouvé

    Une troisième source confirme ce mercredi après-midi que le corps sans vie d'une femme d'une quarantaine d'années a été retrouvé dans une voiture en Suisse, non loin de la commune de Champéry. L'AFP, reprise notamment par RMC, laisse entendre que le cadavre pourrait être "celui de la mère soupçonnée d'avoir tué mardi ses trois enfants à Taninges", mais ne certifie pas l'information.

    "Selon les informations transmises par la police suisse aux enquêteurs français, il s'agit de la femme de 45 ans recherchée depuis mardi", suggère tout de même l'agence de presse. S'appuyant sur des sources "proches du dossier", l'AFP précise que le corps retrouvé dans le val d'Illiez "doit encore être formellement identifié".

  • Les médias suisses confirment le décès de la mère

    Confirmant l'information révélée en début d'après-midi par Le Dauphiné Libéré, la Radio Télévision suisse (RTS) affirme que la femme soupçonnée du meurtre de ses trois enfants est décédée. Selon le média helvète, l'institutrice âgée de 45 ans, qui possédait la double nationalité franco-suisse, "a été retrouvée morte dans sa voiture dans le val d'Illiez", une zone située à proximité de la frontière avec la France, au nord-est de la commune de Taninges où les trois victimes avaient été retrouvées mardi.

  • L'école où enseignait la mère devrait accueillir les élèves jeudi matin

    Depuis le début de l'année scolaire, Déborah P. enseignait dans une école élémentaire de la commune de Marnaz, à une dizaine de kilomètres de Taninges. Alors que le décès de cette dernière, principale suspecte du meurtre de ses trois enfants, reste à confirmer, l'établissement (qui était fermé aujourd'hui comme tous les mercredis) "prépare le retour des élèves", selon Le Dauphiné Libéré.

    Le quotidien régional affirme ainsi que l'école devrait être ouverte ce jeudi matin. Les enfants y seront "accueillis à 8 h 30 par leurs enseignants, qui préparent les réponses à apporter aux enfants et à leur parents". Concernant la classe dont Déborah P. avait la charge, Le Dauphiné Libéré signale qu'elle devrait être attribuée à l'enseignant remplaçant qui avait été appelé ce mardi pour palier l'absence de la quadragénaire.

  • La mère aurait été retrouvée morte en Suisse

    Le Dauphiné Libéré annonce ce mercredi en début d'après-midi que la mère suspectée d'un triple infanticide a été retrouvée morte. Selon les informations recueillies par le quotidien régional, son corps sans vie "aurait été retrouvé dans son véhicule de l'autre côté de la frontière" avec la Suisse.

    "Plus tôt dans la journée, le véhicule de la mère aurait été signalé lors de son passage à la douane, peut-être grâce à son immatriculation, précise Le Dauphiné Libéré. Le véhicule avait ensuite traversé le canton de Genève."

    Si le média local évoque des "sources concordantes", le parquet de Haute-Savoie a pour le moment refusé de confirmer ou d'infirmer la nouvelle du décès de la suspecte. Les autorités judiciaires ont tout de même fait savoir qu'un "communiqué de presse sera diffusé dans l'après-midi".

  • Le maire de Taninges décrit "une famille historique qui a toujours vécu là"

    Au lendemain de la tragédie qui a frappé sa commune, le maire de Taninges Gilles Péguet s'est exprimé au micro de France Bleu : "C'est extrêmement difficile ! C'est une famille historique qui a toujours vécu là. Les parents, les arrière-grands-parents. C'est une famille complètement de notre village, intégrée à notre village, qui était complètement partenaire du village, dans les associations, les enfants, les parents, les grands-parents... Donc voilà, comme n'importe quelle famille en France, dans un village comme Taninges. Voilà... Et puis, malheureusement, le drame survient. Donc on a beaucoup de questions et peu de réponses, surtout aujourd'hui".

    "Les deux plus grands enfants étaient évidemment scolarisés au collège et le dernier était en crèche, poursuit l'édile, toujours cité par le média local. Donc évidemment, c'est une émotion énorme ! Chacun vit ses émotions un peu différemment. Dans ces cas-là, l'essentiel, c'est de rester soudés, d'être proches, d'être attentifs aux autres. C'est ce qu'on a essayé aussi de transmettre à l'ensemble du corps professoral et des élèves, mais on ne nous apprend pas dans le métier de maire, à gérer ce genre de drame."

  • Enseignante, la suspecte avait été récemment mutée

    Les médias locaux continuent de distiller des informations sur le profil et le parcours de Deborah P., la femme de 45 ans soupçonnée d'avoir tué ses trois enfants. D'après Le Dauphiné Libéré, la quadragénaire était institutrice et enseignait depuis la dernière rentrée scolaire dans la commune de Marnaz, située à une dizaine de kilomètres de Taninges, à la suite d'une mutation.

    "Auparavant institutrice à l’école Adelin-Malgrand de Samoëns, elle avait été mutée l’an dernier après une pétition et plusieurs signalements de mamans d’élèves, affirme le quotidien régional. Sa sévérité avec les enfants était notamment pointée du doigt par des parents d’élèves."

  • La suspecte aurait fui vers la Suisse

    Evoquée depuis quelques heures par les médias locaux, la piste d'une fuite vers la Suisse de la suspecte semble se préciser. D'après Le Dauphiné Libéré, la mère de famille soupçonnée d'avoir tué ses trois enfants possède la double nationalité franco-suisse et pourrait avoir franchi la frontière helvète, située à une trentaine de kilomètres de Taninges, dans un véhicule motorisé.

    Le quotidien régional affirme en tout cas que les investigations menées jusqu'à présent par les gendarmes ont "permis d'accréditer" l'hypothèse de la fuite vers la Suisse. Les autorités françaises ont transmis à leurs homologues helvètes un signalement du véhicule recherché, un SUV de marque Audi et de couleur marron appartenant à la Jacquemarde (nom donné aux habitants de Taninges).

  • Où en sont les recherches ?

    D'après Le Dauphiné Libéré, des reconnaissances aériennes ont été menées ce mercredi matin par l'hélicoptère de la gendarmerie Choucas 74 pour tenter de retrouver la trace de la mère suspectée d'un triple infanticide. Au sol, les forces de l'ordre multiplient également les recherches "tous azimuts", en quête d'indices pouvant mener à la quadragénaire.

    Le hameau des Suets, où s'est déroulé le drame, a par ailleurs été complètement bouclé par les enquêteurs. Dans la soirée du mardi 12 novembre, les techniciens de la police scientifique avaient fini de passer le lieu du probable crime au peigne fin. Le véhicule de la mère de famille ne se trouvait pas sur place à l'arrivée des secours, mais toutes les hypothèses restent ouvertes concernant le mode de transport employée par cette dernière pour prendre la fuite. Le Dauphiné Libéré précise que les gendarmes pensent qu'elle "pourrait avoir rejoint la Suisse", dont la frontière est située à une trentaine de kilomètres.

  • Ce que l'on sait de la mère

    Toujours activement recherchée par les forces de l'ordre, la mère des trois victimes est suspectée d'avoir mis fin aux jours de ses enfants. D'après plusieurs sources, dont France Bleu et RTL, cette femme de 45 ans prénommée Déborah exerçait la profession d'institutrice. Selon Le Dauphiné Libéré, elle souffrait de dépression.

    D'après les premiers témoignages recueillis sur place, la quadragénaire et sa famille étaient toutefois bien intégrés dans la communauté locale. "On ne sait pas quoi dire, on ne sait pas ce qui s'est passé dans la tête de Déborah, témoigne l'une de ses voisines, citée par RTL. On ne sait pas quoi dire. Déborah, elle a l'âge de ma fille. Elles ont fait leur communion ensemble, elles étaient de la même année, on a été étonnés parce qu'elle a des beaux enfants. On ne sait pas quoi penser, on ne sait pas ce qui s'est passé."

  • Taninges sous le choc

    Au lendemain de la découverte des corps sans vie de trois enfants (deux garçons âgés de 2 et 11 ans et leur sœur âgée de 13 ans) dans une maison de Taninges, la sidération est totale dans cette petite commune de 3 400 habitants, située dans la vallée du Giffre. D'après les informations de France Bleu, la famille, qui résidait dans un hameau à l'écart du centre-ville, était "connue de tous".

    Quelques heures après le drame, la plupart des habitants de cette commune d'ordinaire paisible étaient toujours sous le choc. "J'ai vu les gendarmes, l'hélicoptère et c'est tout, témoigne un habitant au micro de BFM TV. Je n'étais au courant de rien, j'ai vu ça sur internet tout à l'heure, c'est horrible (...) Mon garage est ouvert, sans porte, sans rien : il n'y a aucun vol dans le quartier, rien." Comme l'indiquent France Bleu et Le Dauphiné Libéré, une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place à la mairie de Taninges.

  • La mère aurait laissé une lettre

    Selon Le Dauphiné Libéré, la mère des trois victimes, âgée de 45 ans, serait la principale suspecte de ce qui s'apparente à un triple meurtre. Cette dernière aurait "laissé une lettre" dans la maison où s'est produit le drame et aurait ensuite "pris la direction des massifs environnants". Le quotidien régional affirme en tout cas qu'une enquête pour "homicides volontaires" a été ouverte.

    "Plusieurs auditions de l’entourage proche de cette famille recomposée sont actuellement en cours et la mère, âgée de 45 ans, est activement recherchée, confirme le procureur de la République de Bonneville, cité par Le Dauphiné Libéré. Des autopsies et des expertises supplémentaires seront rapidement réalisées par l’Institut médico-légal (IML) de Grenoble, mais des premières constatations, il est établi que les victimes présentent des plaies par arme blanche."

  • Bonjour à tous et bienvenue sur ce live consacré au tragique fait-divers survenu ce mardi à Taninges (Haute-Savoie).