Budget : la première motion de censure contre le gouvernement Bayrou est rejetée, suivez notre direct politique

Le RN et le PS n'ont pas voté la motion de censure contre le gouvernement Bayrou. Une deuxième motion doit être votée dans la soirée.

La motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou a été rejetée ce mercredi. (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)
La motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou a été rejetée ce mercredi. (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)

Nouveau sursis pour François Bayrou. Le gouvernement fait face ce mercredi deux motions de censure ce mercredi, déposées par LFI. Après un long suspense, le Rassemblement national et le Parti socialiste ont décidé de ne pas voter les textes. La première motion de censure a ainsi été rejetée ce mercredi en fin d'après-midi.

Un choix du PS qui tranche avec celui de ses alliés du Nouveau Front Populaire puisqu'Écologistes, Communistes et Insoumis ont pour leur part voté la motion. Les socialistes déposeront une motion spontanée la semaine prochaine, une fois le budget adopté.

La deuxième motion de censure déposée par LFI doit être votée dans la soirée de mercredi, mais devrait également être rejetée.

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  • À la une

    La motion de censure rejetée, 128 voix sur les 289 nécessaires

    La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet annonce les résultats du vote sur la première motion de censure. Sans surprise, celle-ci est rejetée puisqu'elle n'atteint pas les 289 voix nécessaires.

    128 députés ont voté en faveur de la motion de censure. Le budget est donc adopté.

  • LFI dénonce "l'interruption par le PS du Nouveau Front populaire"

    Alors que 60 des 66 députés socialistes n'ont pas voté la censure du gouvernement Bayrou, LFI dénonce "l'interruption par le PS du Nouveau Front populaire" après la non-censure du budget. De quoi faire vaciller le NFP dans les prochaines semaines ?

    Le groupe parlementaire de la France insoumise propose une réunion de tous les parlementaires de gauche qui ont voté la censure.

  • Budget : votre député a-t-il voté la censure du gouvernement Bayrou ?

    Le gouvernement de François Bayrou fait face à deux motions de censure, ce mercredi. La première, liée à l'utilisation de l'article 49.3 pour faire adopter le budget de l'État, n'a pas abouti, avec seulement 128 voix sur 289 nécessaires.

    Découvrez quels députés ont voté la censure dans notre carte ci-dessous. Pour rappel, seuls les députés favorables à la censure étaient invités à voter, il n'y a pas de vote "contre".

  • Six socialistes ont voté la censure

    128 députés ont voté pour la censure. Si la majorité de ces voix émane des rangs insoumis, écologistes, et communistes, quelques-uns émanent des rangs socialistes, et ont donc dérogé à la consigne de vote du bureau national.

    Il s'agit de trois députés socialistes, Pierrick Courbon (Loire), Paul Christophle (Drôme) et Mélanie Thomin (Finistère), et trois apparentés socialistes Philippe Naillet (La Réunion), Christian Baptiste (Guadeloupe), - Peio Dufau (Pyrénées-Atlantiques).

    Lors de la motion de censure à l'issue de la déclaration de politique générale, huit socialistes avaient voté la censure.

    À l'inverse, aucun des groupes du NFP n'a réalisé le plein des voix. Chez les Insoumis, Anaïs Belouassa-Cherifi, élue du Rhône, n'a pas voté la censure, Delphine Batho (Deux-Sèvres) ne l'a pas non plus voté pour les Écologistes, tandis que l'élu calédonien Emmanuel Tjibaou et Yannick Monnet (Allier) n'ont pas voté du côté du groupe GDR.

  • La deuxième motion de censure examinée

    En attendant le détail des votes en faveur de la motion de censure, les députés enchaînent avec l'examen de la deuxième motion de censure, celle relative à l'usage de l'article 49.3 pour faire adopter la première partie du budget de la Sécurité sociale.

    C'est le député insoumis Hadrien Clouet qui présente la motion de censure. À noter qu'il arbore une chemise avec un col Mao, qui porte une longue histoire à l'Assemblée.

    Le 17 avril 1985, le ministre de la Culture de François Mitterrand, Jack Lang, créé un vent de panique en se présentant dans l’hémicycle avec une veste noire à col Mao signée du grand couturier Thierry Mugler. "On dirait Khadafi", "le carnaval est fini" lancent les députés dans une mémorable bronca qui aura raison de l’habit que Jack Lang ne remettra plus et qui est exposé au musée des arts décoratifs de Paris.

  • La première motion de censure mise au vote

    François Bayrou a fini de prendre la parole. Le vote de la motion de censure débute et a lieu entre 17h45 et 18h05. Seuls les députés favorables vont voter.

    Ensuite, le résultat sera annoncé avant l'examen de la deuxième motion de censure, sur la première partie du budget de la Sécurité sociale.

  • "Ça n'est pas non plus ce que nous espérions", reconnaît Bayrou

    Après les prises de parole de chacun des représentants de groupes politiques, au tour du Premier ministre François Bayrou de répondre, avant le début du vote d'une première motion de censure. Après avoir entendu que ce n'était "budget imparfait", il reconnaît que "ça n'est pas non plus ce que nous espérions".

    Mais "ce budget est une étape d'urgence car notre pays ne peut pas vivre sans budget", ajoute le Premier ministre.

  • Cette photo de Hollande qui fait enrager LFI

    Une scène montrant François Hollande, député PS, en pleines discussions avec des membres du gouvernement dont le Premier ministre François Bayrou et Manuel Valls, fait vivement réagir les députés insoumis.

  • Un nouveau 49.3 en vue ?

    François Bayrou semble bien s'accomoder de l'article 49.3, dont il dénonçait les usages par le passé. Selon un journaliste de LCI, le Premier ministre devrait, sans surprise, avoir recours une nouvelle fois à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter par l'Assemblée la deuxième partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

    Un recours au 49.3 qui, selon ce journaliste, devrait avoir lieu dès ce soir, après l'examen des deux motions de censure.

  • Le RN ne votera pas la censure

    Le suspense était mince, mais c'est désormais acté, le Rassemblement national et ses alliés de l'UDR d'Éric Ciotti ne voteront pas la censure, a annoncé ce dernier avant l'examen des motions de censure.

    "Les lignes rouges que nous avions fixées au gouvernement sur le budget ont été respectées. Les conditions n'étaient pas réunies pour voter la censure" explique Franck Alliosio, député RN. "Mais nous ne nous interdisons pas de déposer une motion spontanée s'il y a une mesure ou un projet du gouvernement qui porte atteinte au pouvoir d'achat ou qui accroît l'immigration", poursuit Franck Allisio

    Les groupes de députés qui voteront la censure :

    - La France Insoumise

    - Les Écologistes

    - La Gauche Démocrate et Républicaine (GDR, dont le PCF)

  • Début de l'examen des motions de censure

    Les députés ont débuté la discussion des motions de censure. C'est Aurélie Trouvé (LFI) qui a défendu le texte déposé par La France Insoumise. Chaque groupe dispose d'un orateur, dont le temps de parole est proportionnel à son poids politique. Les deux motions sont discutées à la suite, jusqu'à 20h30.

  • Du RN à LFI en passant par Ciotti, l'abaissement du seuil d'exemption de la TVA suscite une vive inquiétude

    À quelques minutes du début de l'examen des motions de censure à l'Assemblée, les oppositions sont vent debout contre l'abaissement du seuil d'exemption de la TVA, d'un bord à l'autre de l'échiquier politique.

    Le Rassemblement national a lancé une pétition, et dénonce le "matraquage des auto-entrepreneurs". " Le RN soutiendra toujours ceux qui créent de la valeur et refusent d’être broyés par la bureaucratie !", poursuit le texte.

    Leur allié, Éric Ciotti, dénonce lui une "mentalité socialiste insupportable".

    Du côté de LFI on pointe du doigt la différence entre le discours et les actes. "ils ont dit pas question de faire payer plus d’impôts aux classes populaires et moyennes. Et voilà que des centaines de milliers d’auto-entrepreneurs vont payer la TVA !", écrit par exemple Éric Coquerel.

    De quoi convaincre des députés de finalement censurer ?

  • Face à leur choix de ne pas voter la censure, ces députés socialistes s'expliquent

    Si le bureau national du Parti socialiste a décidé de ne pas censurer le gouvernement, les 66 députés socialistes peuvent "rompre les rangs" décider de censurer comme l'a appelé de ses voeux Éric Coquerel, député LFI.

    Sur X, plusieurs députés socialistes ont déjà annoncé leur intention de ne pas voter les censures. Karim Benbrahim, député socialiste de Loire-Atlantique, estime qu'il s'agit d'un "mauvais budget", pour autant "l'absence prolongée de budget impacterait fortement l'activité des entreprises, des associations et des services publics", argumente-t-il.

    Argument similaire pour le député socialiste des Bouches-du-Rhône Marc Pena, qui lui aussi met en avant les conséquences de l'absence de budget.

  • "Nous pouvons avoir un budget adopté et un gouvernement censuré", écrit "l'Après" aux députés socialistes

    Le mouvement l'"Après", dont Clémentine Autain et Alexis Corbière font notamment partie, tentent de convaincre les socialistes de voter l'une des deux motions de censure, tout en permettant au budget d'être voté.

    Dans un communiqué, l'"Après" appelle les députés socialistes à ne pas censurer sur le budget s'ils le souhaitent, bien que l'"Après" ""conteste ce choix tant ce budget est austéritaire et opposé au programme du NFP".

    Mais surtout, ils appellent à censurer le gouvernement sur le PLFSS. Car en effet, deux motions de censure, l'une sur le budget, l'autre sur le financement de la Sécurité sociale, sont examinées.

    "Nous pouvons avoir, en un jour, un budget adopté et un gouvernement censuré", écrivent-ils à destination des 66 députés socialistes.

  • Les députés LFI annoncent leur vote des motions de censure

    À moins de trois heures du début de l'examen des motions de censure, plusieurs députés de La France Insoumise annoncent qu'ils voteront (sans surprise), la motion de censure.

  • "Submersion migratoire": pourquoi la motion de censure du Parti socialiste inquiète Matignon

    Si les deux motions de censure déposées par LFI et examinées ce mercredi après-midi semblent vouées à l'échec, celle que le PS doit déposer la semaine prochaine inquiéterait davantage Matignon, qui a consacré une réunion à cette motion.

    "Le RN pourrait, après le budget, choisir à nouveau l’instabilité en profitant d’un texte de gauche avec lequel ils sont en désaccord total pour faire tomber le gouvernement", estime auprès de BFM un participant.

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  • Pour Bayrou, le budget n'est "pas une fin en soi", "c'est un commencement"

    Lors du Conseil des ministres, rapporte la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, le Premier ministre François Bayrou a déclaré que ce budget n'était "pas une fin en soi". "C'est un commencement", alors que son gouvernement devrait selon toute vraisemblance ne pas être renversé par les deux motions de censure examinées cet après-midi.

    Lors de ce point presse, Sophie Primas a également qualifié d'"historique" l'accord trouvé en commission mixte paritaire (CMP) entre sénateurs et députés. "Nous ne pouvons pas nous arrêter là : il fallait agir vite. Un pays comme le nôtre ne pouvait pas rester sans budget".

  • Que vont faire les députés socialistes ?

    Obéir à une "discipline de groupe", comme le demande le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner, ou "rompre les rangs" comme le souhaite l'insoumis Éric Coquerel ? Les 66 députés du groupe socialiste vont-ils se ranger derrière l'avis du bureau national du parti de ne pas voter la censure ? C'est le principal suspens qui entoure les deux motions de censure qui seront débattues dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir de 15h30.

    "On a pris un engagement devant les électeurs. Là, nous allons permettre au macronisme de perpétuer (son action). Ceux qui ne votent pas la censure rompent leurs engagements", a alerté Éric Coquerel sur CNews Europe 1 ce mercredi.

    En ne votant pas la censure, le Parti socialiste est renvoyé à l’image du social-traître". Plus d'infos dans cet article

  • Pour la porte-parole du RN, il "n’y a absolument aucune chance de faire tomber ce gouvernement"

    Laure Lavalette, députée RN du Var et porte-parole du parti, n'y croit pas. Interrogée sur TF1, elle a estimé qu’il "n’y a absolument aucune chance de faire tomber ce gouvernement" puisque le PS a décidé de ne pas voter la censure, lors d'un bureau national. Quant à savoir si les députés de son groupe voteront ou non le texte, "la question est superfétatoire (…) elle va être tranchée en réunion de groupe mais elle n’a plus de sens", a-t-elle poursuivi. Sans les voix du PS, la motion de censure n'aurait aucune chance d'aboutir même si le RN la votait.

  • L'abaissement du seuil d'exemption de la TVA suscite une vive inquiétude

    De nombreux députés de gauche, essentiellement LFI, ont découvert hier avec stupeur le nouveau seuil d'exemption de TVA pour les auto-entrepreneurs. Concrètement, le projet de budget abaisse le seuil de TVA de 37 500 euros de chiffres d'affaires annuel actuellement à 25 000 euros pour les petites entreprises, ce qui suscite l'inquiétude des auto-entrepreneurs.

    De quoi renverser la situation et inciter les socialistes à voter finalement la censure ? Rien n'est moins sûr.

  • Le calcul risqué des socialistes peut-il se transformer en piège du RN ?

    Sauf incroyable retournement de situation, le gouvernement de François Bayrou ne devrait pas être renversé mercredi lors de l'une des deux motions de censure déposées par LFI. En revanche, une autre motion de censure, spontanée, sera déposée la semaine prochaine par le Parti socialiste.

    Une motion de censure en réaction aux propos de François Bayrou sur le "sentiment de submersion" migratoire, avec pour but de protester contre "une forme de trumpisation du débat public sous l’influence notamment de Bruno Retailleau", le ministre de l’Intérieur, a justifié Olivier Faure sur France Inter mardi.

    Mais de l'aveu même des socialistes, cette motion de censure n'a pas pour but de faire tomber le gouvernement pour ne pas, selon leur premier secrétaire, "avoir un premier ministre plus à droite qui négocie sa propre survie avec l’extrême droite" ou "une démission du chef de l’Etat".

    Ave une motion de censure qui dénoncera les propos sur la "submersion migratoire," les socialistes misent sur le fait que le RN ne votera pas ce texte, et ne fera ainsi pas chuter le gouvernement.

    Un calcul toutefois risqué. En effet, la motion de censure qui a fait chuter Michel Barnier en décembre dernier, déposée par LFI, dénonçait l'attitude du gouvernement Barnier d'avoir "cédé aux plus viles obsessions de l'extrême droite". Des propos qui n'avaient pas empêché le Rassemblement national de voter le texte, faisant ainsi chuter le gouvernement.

    Rien ne semble donc empêcher le RN de voter une motion de censure, même hostile à leurs idées. D'autant que Jordan Bardella n’a pas exclu ce mardi matin que le gouvernement puisse "tomber sur un autre sujet".

  • Macron : "Nous sommes déjà à un point maximal de taxation des richesses"

    Le chef de l'État Emmanuel Macron s'est exprimé sur la situation politique du pays, alors que le gouvernement Bayrou ne devrait pas être censuré sur le budget.

    "Le Parlement et le gouvernement arrivent à un terme, je les en félicite. On a besoin de stabilité. Maintenant, il ne faut pas qu'on revienne en arrière, La France a besoin d'activité et de création de richesses, de gagner en efficacité et d'être la pointe de l'innovation pour garder ce modèle social qui est le sien. Les modèles essayés par le passé, où on surtaxe, où on oppose le privé et le public, ils détruisent de la valeur, ils créent de la décroissance et ils ne permettent pas d'aller mieux parce que nous sommes déjà à un point maximal de taxation des richesses dans notre pays et à un point maximal de place de la dépense publique dans notre pays".

  • Des policiers manifestent devant l'Assemblée, des députés RN en soutien

    Alors que les yeux sont rivés vers l'Assemblée nationale, où deux motions de censure doivent être débattues mercredi après-midi, de nombreux policiers du syndicat Alliance, classé à droite, sont réunis devant l'Assemblée. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau est également présent.

    Ils comptent ainsi mettre la pression sur les parlementaires pour garantir un budget et investir massivement dans la sécurité.

    Un rassemblement où de nombreux députés d'extrême droite sont présents et affichent leur soutien : Edwige Diaz, députée RN de GIronde mais aussi Julien Odoul et Laure Lavalette, porte-paroles du parti.

     

  • Après son pari réussi sur les budgets, François Bayrou a-t-il vraiment la route dégagée à Matignon?

    Les socialistes, qui ont longuement négocié avec le gouvernement, ne voteront pas la motion de censure, tout comme les députés du Rassemblement national, selon toute vraisemblance. François Bayrou devrait donc passer sans encombre l'obstacle des budgets, contrairement à son prédécesseur Michel Barnier.

    Si la route semble dégagée au moins jusqu'à l'été pour le Premier ministre, son avenir reste toutefois entre les mains du Rassemblement national.

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  • Les motions de censure débattues à partir de 15h30 mercredi

    Les deux motions de censure déposées par LFI après l'usage de l'article 49.3 pour faire adopter les budgets de l'État et la première partie de celui de la Sécurité sociale seront examinées mercredi de 15h30 à 20h30, l'une après l'autre.

    Le PS a d'ores et déjà annoncé ne pas les voter, tandis que le RN semble se diriger vers la même décision. Seuls LFI, les Écologistes et le groupe GDR les voteraient.

  • Les députés LFI voteront-ils la motion de censure du PS ?

    Le choix du PS de ne pas voter la motion de censure de LFI et sa décision de déposer sa propre motion de censure est au coeur des débats depuis lundi. Mais La France Insoumise votera-t-elle la motion de censure des socialistes ?

    Interrogée lors d'un point presse, la cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot, a éludé la question."Je ne répondrai pas à cette diversion du PS. La question, c’est de savoir pourquoi le RN et le PS permettent à Bayrou de continuer sa politique", a-t-elle répondu aux journalistes qui l'interrogeaient.

  • Et si le RN ne votait pas la censure ?

    Le Rassemblement national doit faire connaître sa décision sur le vote ou non de la motion de censure mercredi matin. Mais le président du parti, Jordan Bardella, a partagé ses réticences ce mercredi sur Europe 1 et CNews.

    "Est-ce qu'il vaut mieux un mauvais budget ou pas de budget du tout ?", s'est interrogé Jordan Bardella. "Nous trancherons demain matin. Je crois, et c'est ma conviction, qu'il faut éviter l'incertitude", a-t-il déclaré. "Les Français (...) ne tireraient pas profit d'une nouvelle forme d'instabilité, qui pourrait avoir des conséquences plus lourdes pour l'économie que la précédente censure en décembre."

    Par ailleurs, le RN a annoncé qu'il ne déposerait pas de motion de censure.

  • Olivier Faure recadre Jean-Luc Mélenchon

    Le torchon brûle un peu plus entre le Premier secrétaire du Parti socialiste et le leader insoumis, après la décision du bureau national du PS de ne pas voter les deux motions de censure déposées par LFI, après le recours à l'article 49.3 par le Premier ministre.

    Jean-Luc Mélenchon a estimé mardi qu'avec cette décision "le vote de non-censure par le PS consomme son ralliement au gouvernement Bayrou. Pour l’instant sans participation. (…) Le NFP est réduit d’un parti. Il va nous falloir vérifier qui y demeure et comment fonctionner", a écrit le leader de La France insoumise, actant une nouvelle fois le départ du PS de l'alliance du NFP.

    Olivier Faure n'a pas tardé à lui répondre, ce mardi matin sur France Inter. "Ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui dit qui est de gauche et encore moins qui appartient au NFP", a-t-il lancé. Sur France Inter toujours, le leader des socialistes conteste le rejet du PS de l'alliance du Nouveau Front populaire.

    Quant à la décision du PS de ne pas censurer, "Nous avons choisi, non pas de soutenir le gouvernement, mais de ne pas pratiquer la politique du pire", justifie Olivier Faure, qui explique que les membres du bureau national du Parti socialiste ont "beaucoup parlé, beaucoup hésité, parce qu'il n'y a aucune bienveillance vis-à-vis de ce gouvernement".

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  • Ce qu'il faut retenir :

    - Comme prévu, le Premier ministre François Bayrou a déclenché, à deux reprises, l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget de l'État et la première partie du budget de la Sécurité sociale.

    - Deux motions de censure doivent être déposées par La France insoumise. En bureau national, le Parti socialiste a décidé de ne pas voter la censure de LFI, une discipline de parti qui pourrait toutefois ne pas être suivie par l'intégralité des 66 députés socialistes. Elles pourraient être examinées mercredi.

    - En réaction, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'en ne votant pas la censure, le PS s'excluait du Nouveau Front Populaire.

    - Le Parti socialiste a affirmé déposer une motion de censure spontanée, via l’article 49.2, sur "les valeurs de la République" après les propos de François Bayrou sur "le sentiment de submersion" migratoire. Une motion qui, soulignent ces participants, n’a "aucune chance" de recueillir les voix du RN ou de LR, et donc d’être adoptée.

  • Les "jeunes socialistes" veulent faire tomber le gouvernement et appellent à voter la motion de censure socialiste

    Le bureau national du Parti socialiste a décidé de ne pas voter la motion de censure contre le gouvernement à une très large majorité. Du côté des jeunes socialistes, la nuance est de mise. Sur X, ils appellent à faire tomber le gouvernement et appellent "les député·es à voter pour la motion de censure qui sera déposée par les socialistes. La France a besoin d’un budget. Elle aurait eu encore plus besoin d’un budget de gauche", écrivent-ils.

    S'ils n'appellent pas à voter pour la motion de censure déposée par LFI sur le budget, ils affirment être "décidés" à censurer le gouvernement.

    Une publication qui n'a pas échappé au coordinateur national de LFI, Manuel Bompard. "Une suggestion donc : demander à leurs députés de voter la seule motion de censure qui permettra de faire tomber le gouvernement et de protéger le peuple de l'impact monstrueux du budget de Bayrou", écrit-il à leur adresse.

  • La colère du NFP après le 49.3

    François Bayrou a déclenché, en quelques minutes, l'article 49.3 à deux reprises pour faire adopter le budget de l'État et la première partie du budget de la Sécurité sociale. De quoi susciter la colère des oppositions.

    Le député LFI Aurélien Saintoul en profite pour rappeler, dans un montage vidéo, l'époque où François Bayrou déplorait l'utilisation de l'article 49.3.

    La député Soumya Bourouaha a de son côté manié l'ironie et dénoncé une "submersion de 49.3", alors que François Bayrou avait fait polémique en évoquant le "sentiment de submersion" migratoire.

    Du côté de l'Après, fondé par les exclus de LFI dont Alexis Corbière, on déplore le 27e 49.3 dégainé par Emmanuel Macron. (En réalité 26, ndlr).

  • Bayrou déclenche encore l'article 49.3, cette fois sur le budget de la Sécu

    François Bayrou, le Premier ministre, déclenche une nouvelle fois l'article 49.3, cette fois sur la première partie du budget de la Sécurité sociale. À la suite de cette annonce, une partie des députés LFI quitte l'hémicycle.

  • Mélenchon affirme que le PS a quitté le NFP

    Dans une nouvelle note de blog, Jean-Luc Mélenchon étrille le Parti socialiste après sa décision de ne pas censurer François Bayrou sur le budget. "Le vote de non-censure par le PS consomme son ralliement au gouvernement Bayrou. Pour l’instant sans participation. (…) Le NFP est réduit d’un parti. Il va nous falloir vérifier qui y demeure et comment fonctionner", a écrit le leader de La France insoumise.

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  • Le financement de la Sécurité sociale examiné à l'Assemblée

    Au tour de la première partie du budget de la Sécurité sociale d'être maintenant présentée à l'Assemblée nationale. C'est la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, qui évoque "un texte qui cherche à rassembler".

    C'est ensuite au rapporteur général pour la Commission des Affaires sociales, Thibault Bazin, de prendre la parole, puis Frédéric Valletoux, président de la Commission des Affaires sociales, avant que François Bayrou ne vienne de nouveau à la tribune de l'Assemblée nationale pour déclencher l'article 49.3.

  • LFI déposera la motion de censure du NFP

    C'est La France Insoumise qui déposera les motions de censure au nom du Nouveau Front Populaire, après le recours de François Bayrou à l'article 49.3 pour faire adopter le budget de l'État et la première partie du budget de la Sécurité sociale.

    Éric Coquerel (LFI) a affirmé que le budget présenté "est pire que celui de monsieur Barnier" a notamment affirmé le président de la commission des Finances.

  • Delaporte (PS) confirme qu'il ne votera pas la censure

    Arthur Delaporte, pour le PS, prend la parole immédiatement après le déclenchement de l'article 49.3. "Ce budget n'est pas un bon budget, pour autant il faut un budget pour la France. C'est pourquoi le PS a pris la décision de censurer ce gouvernement à l'issue de la procédure budgétaire. Il y a beaucoup de sujets qui nous opposent à ce gouvernement et c'est ce que nous ferons entendre la semaine prochaine", lance le député qui confirme qu'il ne votera pas la censure.

  • Bayrou déclenche l'article 49.3 sur le budget et engage la responsabilité de son gouvernement

    François Bayrou, Premier ministre, monte à la tribune de l'Assemblée nationale et annonce le recours à l'article 49.3 pour faire adopter le budget de l'État. "Nous voici à la semaine de vérité, de responsabilité. Aucun pays ne peut vivre sans budget, et la France moins que tout autre (...) l'image de la France en sera affectée mais elle ne sera pas la seule victime. L'action publique est victime, la production est paralysée dans de nombreux domaines", avant de citer notamment l'entrée dans la fiscalité, faute de budget, de milliers de foyers jusqu'à présent exonérés.

    "Depuis le 23 décembre, nous n'avons pas ménagé nos efforts pour sortir de cette impasse (...) nous avons travaillé avec toutes les forces politiques, tous les groupes invités de cette assemblée ont été reçus et entendus (...) tous ceux qui bien que n'appartenant pas à la majorité de s'inscrire dans le dialogue, la bonne foi et la bonne volonté ont été au rendez-vous".

    "Est-ce que ce budget est parfait ? non, aucun d'entre nous ne le trouve parfait (...) Mais c'est un équilibre, nous sommes devant notre devoir, si vous en décidez ainsi, dans les 10 jours, la France aura son budget, ses budgets, ce qui sera un signal de responsabilité, de stabilité, à nos concitoyens (...) c'est pourquoi j'ai l'honneur d'engager en vertu de l'article 49.3 de la Constitution sur le texte de la CMP, complété d'amendements".

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  • Le PS explique pourquoi il ne votera pas la censure mais déposera sa propre motion

    Le Parti socialiste explique de son côté sa stratégie, dans un long communiqué publié sur X.

    Nous sommes opposés au budget 2025 de François Bayrou mais la France a besoin d'un budget. Nous ne voterons donc pas la censure sur le budget. Pour autant, nous déposerons une motion de censure pour défendre les valeurs de la République. Nous entendons la détresse de celles et ceux qui agissent au quotidien sur le terrain : suspension des services civiques, difficultés des acteurs économiques... Associations, entreprises, collectivités ne peuvent pas fonctionner sans budget. Mais nous ne pouvons accepter que le gouvernement Bayrou se place dans les pas de l'extrême droite et contribue à stigmatiser une partie de la population issue de l'immigration. Nous déposerons donc une motion de censure, pour défendre les valeurs de la République", détaille le parti.

  • Le budget discuté à l'Assemblée

    Le texte du budget de l'État issu de la Commission mixte paritaire est maintenant examiné à l'Assemblée nationale. C'est tout d'abord David Amiel (EPR), rapporteur de la Commission mixte paritaire, qui s'exprime.

    Ensuite, ce sera au tour d'Éric Coquerel, président de la Commission des finances, avant que François Bayrou, Premier ministre, ne prenne la parole pour annoncer le retour à l'article 49.3 de la Constitution, qui mettra un terme à la discussion. À partir de ce moment-là, les motions de censure pourront être déposées et seront examinées 48 heures plus tard au plus tôt.

  • Nombre d'utilisations du 49.3 par Premier ministre

    Un peu plus d'un mois après son arrivée à Matignon, François Bayrou déclenche pour la première fois l'article 49.3, à deux reprises, pour faire adopter le budget de l'État et le budget de la Sécurité sociale.

    Ce qui le place toutefois loin de sa prédécesseure Élisabeth Borne, qui l'a utilisé à 23 reprises.

  • RN, PS... Après les 49.3, qui peut faire tomber François Bayrou sur le budget?

    François Bayrou va avoir recours à deux reprises à l'article 49.3, pour faire adopter le budget de l'État et la première partie du budget de la Sécurité sociale. Il va ainsi s'exposer à des motions de censure.

    Mais entre le Rassemblement national, le Parti socialiste... qui peut faire tomber le gouvernement de François Bayrou ?

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  • Le RN prendra sa décision mercredi matin

    Alors que la position officielle du Parti socialiste est prise, celle du Rassemblement national ne sera pas connue ce lundi, croit savoir LCI.

    "Le Rassemblement National reporte sa prise de décision à mercredi matin", écrit l'une de leur journaliste, ajoutant toutefois que la "décision a été prise pendant le déjeuner entre Marine Le Pen et Jordan Bardella".

    La motion de censure doit être examinée mercredi après-midi à l'Assemblée nationale.

  • "Traîtres", "preuve de courage", "moment charnière" ... la décision des socialistes de ne pas censurer divise les oppositions

    Le bureau national du PS a décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. Une décision largement commentée par les députés des autres bords politiques, notamment ceux qui ne font pas partie du "socle commun".

    "Traîtres", dénonce le député insoumis Ugo Bernalicis, tandis que son collègue insoumis Paul Vannier estime que l'on est à un "moment charnière". "En refusant la censure, le PS entre dans le soutien sans participation au gouvernement. A Grenoble puis à Villeneuve Saint Georges, la droite macroniste, LR et l’extrême droite fusionnent à l’appel de leurs dirigeants sur le terrain électoral", écrit-il.

    Leur collègue Stella Dupont, qui a quitté la macronie et siège comme non-inscrite, salue cette décision. "En décidant de ne pas censurer le Premier ministre, les socialistes font preuve de courage et d’un sens de l’intérêt général, empêchant, par là-même, le RN de jouer les arbitres", écrit-elle.

  • Les députés socialistes pourraient déposer leur propre motion de censure

    Si le bureau national du Parti socialiste a décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou sur le budget, les socialistes devraient toutefois faire entendre leur voix, en déposant leur propre motion de censure.

    À en croire les journalistes de RFI et de l'Opinion, l'idée serait de déposer leur propre motion de censure, spontanée, comme le permet l'article 49.2 de la Constitution, pour protester contre l'usage du terme "submersion" migratoire".

    À en croire un journaliste de RFI, ce texte "doit être rédigé de telle manière à ce qu’il soit invotable par le RN et donc ne puisse réellement renverser le gouvernement". Un pari, puisque la motion de censure qui a fait tomber le gouvernement Bayrou, et qui a été votée par le RN, dénonçait les "plus viles obsessions" de l'extrême droite.

  • Le bureau national du PS décide de ne pas censurer le gouvernement sur le budget

    Le bureau national du Parti socialiste a décidé de ne pas censurer mercredi le gouvernement de François Bayrou sur le budget, à 59 voix pour et 4 voix contre. Pour autant, la consigne pourrait ne pas être respectée par l'ensemble des députés socialistes. Lors de la dernière motion de censure, 8 députés avaient tout de même voté la censure du gouvernement Bayrou.

    Si l'ensemble des députés LFI, Écologistes, communistes, mais aussi du RN et de l'Union des droites d'Éric Ciotti décidaient de voter la censure, il suffirait de 22 voix pour faire tomber le gouvernement.

    Pour autant, une autre motion de censure pourrait être déposée sur la première partie du budget de la Sécurité sociale, pour laquelle François Bayrou va également avoir recours à l'article 49.3.

  • Les oppositions partagées sur la censure, entre crainte du "chaos" et désaccord

    Le retour de l'article 49.3 à l'Assemblée nationale divise fortement les oppositions. L'arme fatale préférée d'Élisabeth Borne sera dégainée cet après-midi par François Bayrou pour faire adopter à l'Assemblée nationale le budget de l'État et la première partie du budget de la Sécurité sociale.

    Dans les oppositions, la tentation de voter une motion de censure est grande pour montrer son désaccord sur les choix du gouvernement Bayrou, mais on craint "le chaos" si elle est adoptée, car cela priverait la France de budget.

    Plus d'infos dans cet article

  • Les élus RN se décideront "dans moins de deux heures"

    Censurer le gouvernement au risque d'ajouter un peu plus d'instabilité au pays en le privant ainsi de budget ? Ou ne pas le censurer et ainsi indirectement valider le budget qui ne convainc pas ? Les députés du Rassemblement national trancheront "dans moins de deux heures", indique le député RN Jérôme Buisson, alors qu'une réunion de groupe est prévue à 15 heures autour de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

    "La motion de censure n'est pas un objectif. Le RN regarde d'abord l'intérêt des Français", précise-t-il.

  • Les jours du gouvernement Bayrou sont-ils comptés ?

    Les prochains jours seront décisifs pour François Bayrou, qui va avoir recours à deux reprises à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter à l'Assemblée nationale le budget de l'État et la première partie du budget de la Sécurité sociale, annonce Matignon.

    En contrepartie, le Premier ministre va s'exposer à (au moins) une motion de censure, qui devrait être déposée dans la foulée, et sera examinée mercredi après-midi. Si elle sera votée par les élus insoumis, les communistes et les écologistes, l'incertitude plane sur le vote des élus socialistes et ceux du Rassemblement national.

    Ils auront l'avenir du gouvernement Bayrou entre leurs mains. Si la motion de censure était adoptée, le budget de l'État serait automatiquement rejeté.

  • Bonjour

    Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique et à l'examen du budget à l'Assemblée nationale.