"Bonne partouze", le dérapage d'un député du Rassemblement national à l'Assemblée, suivez notre direct

Après la séance des questions au gouvernement, le député RN Emmanuel Taché de la Pagerie a provoqué un incident à la suite d'un vote en sa défaveur.

L'Assemblée nationale.
L'Assemblée nationale.

Au lendemain de la déclaration de politique générale de Michel Barnier devant l'Assemblée nationale et avant celle à la tribune du Sénat, le Premier ministre, et ses ministres, ont fait face pour la première fois aux questions des députés. Ces derniers ont par la suite procédé à différents votes pour des postes clés dans différentes délégations. Le NFP a dénoncé des accords entre le Rassemblement national et Renaissance les obtenir. Un député RN a par ailleurs été l'auteur d'un dérapage verbal, vexé de l'issue d'un vote à la délégation des droits des femmes.

À noter également que la procédure visant à destituer Emmanuel Macron, lancée par La France Insoumise, a été rejetée en Commission des lois. Sur les 69 votants, seuls 15 ont voté pour, le Parti socialiste et le Rassemblement national s'opposant à la procédure. La conférence des présidents de groupes a 13 jours pour décider si le texte sera examiné à l'Assemblée.

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  • À la une

    "Bonne partouze", vexé de ne pas avoir été élu un député RN dérape

    Plusieurs élections de postes clés à l'Assemblée nationale avaient lieu ce mercredi, au lendemain de la rentrée parlementaire. Parmi celles-ci, la délégation des droits des femmes, dont la présidente sortante Renaissance a été élue grâce aux voix du RN, dénonce le Nouveau Front Populaire.

    Une élection marquée par le dérapage du candidat RN Emmanuel Taché de la Pagerie, député de la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône et référent égalité Homme Femme du groupe Rassemblement National.

    Selon plusieurs participantes à l'élection, vexé de ne pas avoir été élu au poste de président puis de vice-président, il a quitté la salle en lançant : "Bonne partouze !".

    Plusieurs députées dont Marie-Charlotte Garin, candidate battue, ainsi que la présidente élue Véronique Riotton (Renaissance) annoncent saisir le Bureau de l'Assemblée en vue d'une sanction.

  • Une députée claque la porte du groupe de députés macronistes

    Un nouveau départ dans les rangs macronistes. La députée du Maine-et-Loire Stella Dupont représentante de l'"aile gauche" de la macronie, annonce au Parisien qu'elle quitte le groupe Ensemble Pour la République, présidé par Gabriel Attal, et siègera désormais comme non-inscrite, comme Sacha Houlié, qui a également quitté le groupe, "avec l'espoir qu'un groupe social-démocrate puisse émerger".

    Il s'agit du quatrième départ du groupe en quelques jours. "Je ne partage pas ce choix de m'inscrire dans une majorité pareille, compte tenu du fait que je ne me retrouve pas dans sa composition, notamment avec des LR qui sont loin de mes valeurs", explique-t-elle au quotidien.

  • Le NFP dénonce des accords RN / Renaissance pour des postes clés à l'Assemblée nationale

    Vive colère des députés du Nouveau Front Populaire, alors que ce mercredi se déroule les votes pour des postes clés à l'Assemblée nationale. Le député du Nord Sébastien Chenu a été élu président de la commission d’apurement des comptes de l’Assemblée. Une élection qui s'est faite grâce aux voix issues de l’ex majorité présidentielle, au détriment du candidat du NFP, le socialiste Philippe Brun, qui a partagé sa colère. "Qu'on ne vienne plus nous parler de front républicain !" écrit-il, avant d'ajouter dans un autre post "Les macronistes ont décidé de donner la présidence de commission de contrôle de la régularité des finances de l'assemblée au parti renvoyé devant un tribunal correctionnel pour un détournement de 7 millions d'euros de fonds publics !".

    Autre colère du Nouveau Front Populaire après un scrutin à l'Assemblée, concernant la présidence de la Délégation aux Droits des femmes, qui revient à la macroniste Véronique Riotton. "Une fois élue grâce au front républicain, Véronique Riotton négocie avec le RN pour se faire réélire présidente de la Délégation aux Droits des femmes au 3e tour, après avoir perdu les 2 premiers face à Marie-Charlotte Garin. Voilà, son respect des électeurs et des électrices", dénonce la députée Sandra Regol. Un scrutin d'ailleurs marqué par un incident.

    Véronique Riotton était arrivée en tête du 1er tour avec 35,64% devant le candidat du Rassemblement national Guillaume Roit-Lévêque (31,09%), avait bénéficié du retrait de la candidate du Nouveau Front populaire Anne-Valérie Duval (22,82%) pour être élue au second tour. Le soir de sa réélection, elle s'était dite "époustouflée du sursaut républicain de ce second tour", rapportait Le Dauphiné.

    Enfin, la député LFI Marianne Maximi dénonce aussi un accord entre les macronistes et le RN pour la présidence de la délégation aux droits des enfants, qui revient à Perrine Goulet (MoDem). "Une nouvelle ligne rouge est franchie. Les macronistes s'allient avec un parti qui veut la préférence nationale en protection de l'enfance", dénonce-t-elle sur X.

  • "Ils se fichent de la tête du monde", "l'austérité ce n'est pas pour tout le monde", en période d'austérité, la garantie financière de l'Etat pour les JO 2030 passe mal

    Matignon a apporté au Comité Internationale Olympique la garantie financière de l'Etat pour les Jeux olympiques d'hiver de 2030, qui auront lieu en France. En raison de la dissolution de l'Assemblée nationale, le document n'avait pas pu être envoyé, laissant planer le doute sur l'organisation des Jeux en France dans six ans.

    Mais ce document, qui engage l'État sur des dépenses liées aux JO, passe mal alors que le gouvernement est à la recherche d'économies et prévoit un effort de 60 milliards d'euros sur les dépenses et les recettes en 2025.

    La sénatrice EELV Mathilde Ollivier demande d'ailleurs une mission d'information sur les modalités d'attribution de ces Jeux.

    La députée LFI Aurélie Trouvé pointe du doigt les contradictions avec les demandes d'austérité formulées par le gouvernement.

    La députée écologiste de la Drôme Marie Pochon reprend elle une citation de Laurent Wauquiez, qui se félicite de l'attribution des Jeux, au sujet des dépenses publiques : "Dans un pays où il y a autant de gaspillage de l’argent public, la priorité c’est la baisse de la dépense".

  • Après les QAG, la colère d'un député calédonien qui dénonce le nouveau "parti pris" du gouvernement

    Le dossier brûlant de la Nouvelle-Calédonie enflamme l'hémicycle. Lors de cette première session de Questions au gouvernement, deux questions sur onze concernaient la situation dans l'archipel. La première, posée par le député EPR Nicolas Metzdorf, loyaliste, a vu la réponse du ministre chargé des Outre-Mer, François-Noel Buffet.

    L'autre question est posée par un autre député calédonien Emmanuel Tjibaou (GDR). C'est Michel Barnier en personne qui lui répond.

    Un symbole qui n'a pas échappé au député Nicolas Metzdorf qui voit ainsi le "parti pris" du nouveau gouvernement. Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé le report des élections provinciales à la fin 2025 et assuré que le projet de loi qui devait réformer le corps électoral ne sera pas adopté. C'est ce projet, soutenu par les loyalistes mais rejeté par les indépendantistes, qiu avait fait déraper le dossier néo-calédonien.

    Une déclaration lors de la DPG qui a suscité le mécontentement du loyaliste Nicolas Metzdorf, qui a reproché au premier ministre d’être "passé à côté des priorités des Calédoniens". Avant d’estimer que "la censure du gouvernement de Michel Barnier se pose". Une colère encore plis vive à l'issue des QAG, Nicolas Metzdorf estimant que les Calédoniens "se sont sentis humiliés".

    Une délégation transpartisane est venue de Nouméa à Paris pour la déclaration de politique générale, dont Pierre-Chanel Tutugoro (Union calédonienne-Front de libération nationale kanak et socialiste, FLNKS), qui réclamait l'annulation du projet. les Calédoniens "se sont sentis humiliés"

  • "Quand la règle de droit ne protège pas les Français, il faut la changer"

    Hanane Mansouri, du groupe Union des Droites d'Éric Ciotti, évoque la mort de Philippine, pour laquelle un homme sous OQTF a été arrêté et est mis en cause. "Dans un pays d'ordre, elle serait encore en vie et son assassin hors de nos frontières (...) la France a assassiné Philippine comme elle a assassiné Lola. Comme élue de la République, comme femme, l'immigration de masse menace notre sécurité, et la gauche, complice, crie à la récupération pour protéger les coupables ( ....) quand appliquerons-nous une justice ferme et implacable, qu'attendons nous pour enfermer tous ces individus et les expulser ?" interroge la députée.

    Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur répond : "L'impossibilisme juridique ne doit pas nous servir d'excuse pour ne pas agir. Il faut agir. quand la règle de droit ne protège pas les Français, il faut la changer. D'abord avec des accords bilatéraux, notamment avec le Maroc, il faut allonger la durée de rétention dans les CRA, faire en sorte que la motivation du juge soit basée sur la dangerosité ou non de la personne qu'on s'apprête à libérer", répond le ministre de l'Intérieur.

  • Des annonces à venir face à la fièvre catarrhale

    Martine Froger (LIOT) alerte sur la situation grave de la filière ovine face à la fièvre catarrhale, une maladie venue d'Espagne qui touche déjà 22 départements qui entraine parfois la mort des animaux et demande des mesures d'urgence pour éviter la faillite de milliers d'éleveurs, qui font face à des pertes immédiates.

    C'est la ministre de l'Agriculture Annie Genevard qui répond. Elle évoque "des annonces à la fois sur la stratégie vaccinale et une réponse indemnitaire pour faire face aux difficultés de trésorerie" qui seront faites dans la semaine.

  • "Quand la France prendra ses responsabilités face à Benyamin Netanyahu ?"

    Sabrina Segaihi (Écologistes) interpelle de nouveau le Premier ministre sur la situation au Proche-Orient, et interroge sur la solution à deux États et demande quand la France prendra ses responsabilités face à Benyamin Netanyahu qu'elle renomme "le boucher de Tel-Aviv". "Jusqu'à quand allez-vous le qualifier d'ami de la France" ?

    Jean-Louis Thiériot, ministre en charge des Armées, répond de nouveau sur la question du Proche-Orient. "Quand on veut rétablir la paix, la première chose à faire c'est de ne pas jeter d'huile sur le feu. Vous n'entendrez pas de ma part d'effet de manche (...) Notre pays condamne avec la même fermeté les frappes israéliennes au Liban (...) et les attaques du Hezbollah contre le territoire israélien".

  • "Ne vous moquez pas du peuple, il vous regarde", prévient un député de Martinique

    Jiovanny William, député socialiste de Martinique, interpelle sur la crise qui touche son territoire depuis plusieurs semaines, notamment en raison du coût élevé de la vie, avec des produits 40% plus chers qu'en France. Il demande des mesures concrètes en 2025 contre la vie chère sur place, et rappelle les propositions des députés, demandant un déplacement du Premier ministre sur place.

    C'est à nouveau François-Noël Buffet, en charge des Outre-Mer, qui répond. Il rappelle notamment l'annonce d'une hausse du Smic de 2% par anticipation, sous les huées d'une partie de l'hémicycle.

    >> Hausse du Smic de 2% : pourquoi faut-il se méfier de cette annonce de Michel Barnier ?

    Il évoque des contrôles accrus de la répression des fraudes et évoque des pistes de travail dont la baisse de l'octroi de mer sur un large panel de produits de première nécessité, comme évoqué par le préfet.

    "Ne vous moquez pas du peuple, il vous regarde", prévient Jiovanny William.

    >> Vie chère en Martinique : qu’est-ce que "l’octroi de mer" ?

  • "Quand allez-vous reconnaître l'État de Palestine ?"

    Pierre-Yves Cadalen, député LFI du Finistère, interroge sur la situation au Liban, où plus de 1 000 personnes ont été tuées dans les bombardements menés par Israël contre le Hezbollah. Il dénonce "une guerre à la nation libanaise", et prévient "la France ne doit y participer en aucune façon". "La guerre au Liban est inadmissible (...) la solution est politique ; un cessez-le-feu à Gaza est la clé pour un cessez le feu dans toute la région". Parmi ses questions : "Quand allez-vous cesser la livraison d'armes à Israël et reconnaître l'État de Palestine ?".

    La réponse est assurée par Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées.

    "Nous sommes attachés à la sécurité d'Israel, qui n'est pas négociable, la France a condamné les attaques de l'Iran qui sont intervenues hier (...) les civils, libanais ou israéliens, ne doivent jamais être pris pour cibles. La France appelle à faire preuve de retenue pour trouver des solutions pacifiques.

  • Les Calédoniens "se sont sentis humiliés"

    Le député Nicolas Metzdorf (EPR), de Nouvelle Calédonie, interroge Michel Barnier, et dit que les Calédoniens "se sont sentis humiliés" lors de la déclaration de politique générale car le Premier ministre n'a eu aucun mot pour eux, rappelant les émeutes qui ont touché l'archipel, et dénonce l'abandon du projet de loi constitutionnelle sur la révision du corps électoral, à l'origine des troubles sur place qui ont fait plusieurs morts.

    C'est François-Noel Buffet, chargé des Outre-Mer, qui répond et évoque une démarche profonde sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. "Nous mettrons en place une mission avec des personnes permanentes pour suivre l'ensemble des dossiers avec pour objectif simplicité et efficacité".

    Une réponse qui ne convient pas au député, qui déplore l'absence de "réponse concrète" du ministre, qu'il juge "décevante".

  • Bruno Retailleau : "Mayotte est le triste exemple de ce qu'une immigration totalement incontrôlée peut provoquer"

    La députée du Rassemblement national de Mayotte Anchya Bamana inaugure cette première séance de questions au gouvernement, et alerte le Premier ministre Michel Barnier sur la situation à Mayotte : "Immigration sans contrôle, insécurité omniprésence, prison surpeuplée, services publics submergés, diplomatie atone, pouvoir d'achat en baisse... Mayotte est en situation d'urgence vitale. Êtes-vous prêt à mobiliser la marine nationale pour repousser les dizaines de bateaux qui déversent à Mayotte les d'étrangers que nous n'avons pas les moyens d'accueillir sur notre sol ?".

    C'est le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui répond : "Mayotte est en situation d'urgence, c'est le triste exemple de ce qu'une immigration totalement incontrôlée peut provoquer en matière désordre, de mal-développement et en terme sanitaire". Il évoque des renforts policiers et gendarmes, déjà annoncés par Gérald Darmanin, en ajoutant des accords bilatéraux avec les pays de l'Afrique des Grands Lacs.

    Après avoir dépassé son temps de parole, Bruno Retailleau est rappelé à l'ordre par la présidente de l'Assemblée : "député ou ministre, le temps de parole est le même pour tous".

  • Le programme des Questions au gouvernement

    Michel Barnier et son équipe gouvernementale vont faire face, pour la première fois, aux questions des députés. Une session inaugurée par la députée RN de Mayotte Anchya Bamana.

    Parmi les autres intervenants, Sabrina Sebaihi pour Les Écologistes, mais aussi Martine Froger, qui évoquera les difficultés des agriculteurs, en particulier face à la fièvre catarrhale, ainsi que la benjamine de l'Assemblée nationale, Hanane Mansouri, du groupe Union des Droites d'Éric Ciotti.

    Enfin, on suivra l'intervention du député EPR de Nouvelle-Calédonie, loyaliste, qui s'est dit "déçu" des annonces de Michel Barnier sur la Nouvelle-Calédonie et a annoncé qu'il voterait la censure.

  • LFI exclut un militant, ancien candidat aux départementales, mis en examen pour viols sur une fillette

    En Loire-Atlantique, un homme, assistant familial, a été mis en examen pour des viols sur une enfant handicapée de 4 ans, placée à son domicile depuis décembre 2023. Il a reconnu des viols et agressions sexuelles sur la petite fille, selon le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, avant d’être mis en examen et écroué fin septembre pour "viols avec actes de torture ou de barbarie" et agressions sexuelles sur la fillette et pour enregistrement et diffusion d’images à caractère pédopornographique, a précisé le magistrat, rapporte l'AFP

    Comme le rapporte Ouest-France, cet homme est connu localement comme ayant été candidat aux élections départementales de 2021 sous l’étiquette LFI. Il a été exclu de La France Insoumise ce mercredi.

  • Report de la hausse des retraites, taxe sur les transports polluants... Ce que prévoit le budget 2025

    Le gouvernement présentera son projet du budget le jeudi 10 octobre en Conseil des ministres. Parmi les mesures d'économie qui figurent dans le texte, le report au 1er juillet de l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, au lieu du 1er janvier.

    Le texte prévoit également des mesures fiscales prévues sur les transports polluants pour verdir l'économie, indique une source gouvernementale. Objectif, réduire le déficit, estimé à 6,1% en 2024, à 5% en 2025. Le gouvernement prévoit un effort de 60 milliards d'euros sur les dépenses et les recettes : les impôts augmenteront de 20 milliards d’euros et les dépenses baisseront de 40 milliards d’euros.

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  • La procédure de destitution rejetée en commission des lois

    La Commission des lois a rejeté la proposition de résolution de La France Insoumise demandant la destitution d'Emmanuel Macron. Sur 69 votants, 15 ont voté pour et 54 contre. À noter notamment que le PS et le RN ont voté contre. C'est désormais a conférence des présidents de groupes politiques de décider dans les 13 jours si le texte doit accéder à l’étape suivante, c’est-à-dire un examen dans l’hémicycle.

    Les socialistes, par l'intermédiaire d'Hervé Saulignac, ont expliqué leur opposition à la procédure de destitution. "la réponse à cette brutalisation, c'est la motion de censure, pas la procédure de destitution", a-t-il notamment argumenté.

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  • À quoi pourrait ressembler une journée nationale de consultation citoyenne, voulue par Barnier ?

    Parmi les annonces de Michel Barnier durant sa déclaration de politique générale, celle d'une journée nationale de consultation citoyenne, promettant "écoute, respect et comptes à rendre" aux Français qui ont "des choses à dire".

    "Ce jour-là, les mairies seraient ouvertes et chaque niveau de collectivité – la commune, l’intercommunalité, le département, la région et l’État – aurait la possibilité de poser une question aux citoyens et d’ouvrir un débat pour éclairer cette question", a-t-il illustré.

    Voici à quoi pourrait ressembler cette journée nationale de consultation citoyenne

  • Durant la commission des lois, réunie actuellement pour étudier la demande de destitution du président de la République déposée par La France Insoumise, le Rassemblement national a fait savoir qu'il ne voterait pas la destitution, a annoncé Philippe Schreck, député du Rassemblement national. Il a dénoncé "une posture, une imposture", confirmant la position annoncée par Marine Le Pen.

    Le Nouveau Front Populaire est lui divisé sur le sujet. Le député socialiste François Hollande a notamment exprimé son opposition au sujet, confirmant ainsi que si les socialistes ont accepté de transmettre le texte à la commission des Lois, ils ont prévenu qu’ils voteraient "unanimement" contre cette procédure qui risque selon eux de "donner une légitimité nouvelle" au chef de l’État car elle est "vouée à l’échec". Le groupe LIOT a également annoncé voter contre.

  • Michel Barnier veut "aménager" la réforme des retraites, voici les points qui pourraient évoluer

    Parmi les annonces de Michel Barnier, celles concernant la très décriée réforme des retraites étaient très attendues. Sur ce point, le Premier ministre s'est dit ouvert à des "aménagements raisonnables et justes", avec les partenaires sociaux.

    Il a notamment évoqué "les questions des retraites progressives, de l’usure professionnelle, de l’égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite".

    Plus d'infos sur les points de la réforme qui pourraient évoluer dans cet article

  • Mathilde Panot, Cyrielle Chatelain et Éric Ciotti ciblés par un Michel Barnier offensif

    Gabriel Attal n'a pas été la seule cible de Michel Barnier dans sa réponse aux chefs de groupes parlementaires. Mathilde Panot (LFI), Cyrielle Chatelain (Écologistes) et Éric Ciotti ont aussi été visés par le chef du gouvernement dans la réponse qu'il leur a apportée.

    À la députée du Val-de Marne, il lance : "Plus vous serez agressive, plus je serai respectueux". À L'écologiste Cyrielle Chatelain (Les Écologistes) : "Je suis très attentif (...) à la transition écologique, j'étais même engagé sur cette question avant vous", a lancé celui qui a été ministre de l'Environnement entre 1993 et 1995, entré en fonction alors que la députée n'avait que six ans.

    La gauche n'a pas été la seule cible du chef de gouvernement, puisqu'Éric Ciotti (UDR), a également eu droit à sa saillie verbale : "Je vous connais bien depuis longtemps. Je n'ai pas envie de faire des polémiques avec vous et puis je n'ai pas le temps".

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  • Quand Michel Barnier fait rire l'Assemblée aux dépens de Gabriel Attal

    La déclaration de politique générale a été marquée par la passe d'armes entre Michel Barnier et Gabriel Attal, à l'occasion du temps de réponse accordé au Premier ministre après les réactions des présidents de groupe.

    Tout d'abord Gabriel Attal a affirmé que son "groupe est évidemment prêt à regarder certaines mesures (…) mais nous ne soutiendrons rien qui puisse se faire au prix de la croissance de notre pays ou du pouvoir d'achat des Français", a-t-il expliqué.

    Puis Michel Barnier lui a rétorqué : "Monsieur Attal, je serai très attentif à vos propositions d'économies supplémentaires pour faire face au déficit que j'ai trouvé en arrivant", lui a lancé le Premier ministre, sous les rires d'une partie de l'hémicycle. Avant de lancer : "Il faut que vous vous habituez les uns les autres à dire ce que je pense."

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  • Le RN estime que Barnier a "zigzagué entre les lignes rouges", le PS met en garde sur la hausse du Smic

    La déclaration de politique générale du Premier ministre continue de susciter de nombreuses réactions. Sur France Inter, le vice-président du RN Sébastien Chenu a estimé que "Michel Barnier a cherché à nous endormir, à zigzaguer entre les lignes rouges définies par les différents groupes politiques".

    Sur la même antenne, le député socialiste Boris Vallaud a lui mis en garde sur l'effet d'annonce d'une hausse du Smic qui est en réalité loin d'être un coup de pouce, comme nous vous l'expliquions dès hier dans cet article.

  • La procédure de destitution d'Emmanuel Macron devant la Commission des lois

    Lancée par La France Insoumise, la procédure de destitution d'Emmanuel Macron poursuit son chemin malgré ses très faibles chances d'aboutir. Après avoir franchi une première étape en étant jugée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale le 17 septembre dernier, elle est ce matin examinée par les 73 députés de la Commission des Lois.

    Si jamais elle passe cette étape, la suite de la procédure sera entre les mains de la conférence des présidents de groupes politiques, qui devra décider dans les 13 jours si le texte doit accéder à l’étape suivante, c’est-à-dire un examen dans l’hémicycle. Cette proposition a peu de chances d’être adoptée in fine, puisqu’elle doit pour cela être approuvée par les deux tiers des parlementaires, députés et sénateurs réunis. Plus d'infos dans cet article

    D'autant que la procédure divise la gauche. Invité de BFMTV ce mercredi matin, François Hollande a affirmé son opposition au projet.

  • Les principales réactions au discours de Michel Barnier

    Au sein du Nouveau Front Populaire, les composantes de l'alliance confirment toutes déposer une motion de censure. Pour les socialistes, Olivier Faure a pointé du doigt "un discours alternant entre impuissance et résignation et qui, au mieux, enfonce mollement des portes ouvertes".

    Du coté de La France Insoumise, son coordinateur Manuel Bompard a pointé du doigt "un long discours sans souffle et sans légitimité démocratique. Les Français ont voté pour le pouvoir d’achat. Ils auront une obole de 50 euros par l’anticipation de deux mois de la hausse du SMIC déjà prévue au 1er janvier", relève-t-il.

    Pour le Parti communiste, Fabien Roussel a dénoncé les 20 milliards d'euros de politique d'austérité.

    Du côté du Rassemblement national, on ne commente pas la déclaration de politique générale, on se contente de relayer la déclaration de Marine Le Pen qui a suivi, et on pointe du doigt les députés insoumis qui ont brandi leur carte d'électeur au début et à la fin du discours du Premier ministre, pour signifier que sa nomination ne respectait pas le résultat des urnes, et se sont fait entendre à plusieurs reprises.

    "C’est avec ces mêmes cartes d’électeurs que ces députés LFI ont voté pour Emmanuel Macron. Tartuffes !", dénonce Laurent Jacobelli, le député de Moselle. "Le Premier ministre déclare que son gouvernement n’aura aucune tolérance face à l’antisémitisme, au racisme et au communautarisme. Hurlements sur les bancs de l’extrême gauche antisémite et raciste !", écrit Julien Odoul.

  • Cyrielle Chatelain à Michel Barnier : "ni vous, ni vos ministres n'avez une légitimité"

    Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologiste et social, prend à son tour la parole et débute en s'adressant aux électeurs qui se demandent "à quoi ca sert de voter". Elle dénonce le choix d'Emmanuel Macron de ne pas nommer Lucie Castets à Matignon, le qualifiant de "garant défaillant de nos institutions" qui "a refusé sa défaite".

    Elle dénonce un gouvernement qui n'est "pas le fruit du vote mais le résultat d'une entente opportuniste, d'une alliance tacite entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen" et lance au Premier ministre que "ni vous, ni vos ministres n'avez une légitimité".

  • Timide reprise pour la CGT, entre 75 500 et 170 000 manifestants

    Pendant ce temps-là, la CGT avait lancé un appel à la manifestation autour de quatre revendications : le pouvoir d'achat, l'abrogation de la réforme des retraites, l'industrialisation et l'amélioration des services publics.

    Selon la police, 75 500 manifestants ont été comptabilisés à 15h40 dans toute la France. La CGT donne pour sa part le chiffre de 170 000 personnes mobilisées à l’échelle du pays.

  • Laurent Wauquiez appelle Michel Barnier à "rompre avec la politique menée depuis 7 ans"

    C'est Laurent Wauquiez qui prend maintenant la parole comme président du groupe "droite républicaine", ex-LR. "Notre pays danse au dessus du volcan", répète-t-il à plusieurs reprises, fustigeant tour à tour l'effondrement de l'école ou le comportement des élus dans l'hémicycle, alors qu'une bonne partie d'entre eux ont quitté les bancs de l'Assemblée.

    Laurent Wauquiez annonce le soutien de son groupe au gouvernement "pour mener la politique de changement dont notre pays a besoin, ce qui suppose de rompre avec la politique menée depuis 7 ans", et rappelle le contenu du pacte législatif soumis par LR : que le travail paie davantage et une sécurité accrue. Il assure Bruno Retailleau de "la totalité" du soutien de son groupe.

  • "Nous légiférerons, et vous exécuterez", lance Boris Vallaud à Michel Barnier

    Boris Vallaud prend désormais la parole pour le groupe socialiste, dénonce un Premier ministre qui est "la continuation du maconisme dans sa part la plus à droite la plus réactionnaire" et fustige "l'ordre" réclamé par le nouveau gouvernement.

    "Nous légiférerons, et vous exécuterez" lance le député socialiste des Landes, estimant que le Premier ministre est "ici en cohabitation avec la représentation nationale".

    Il évoque ensuite une "confiance ébranlée" des électeurs et fustige les députés élus grâce au front républicain "qui semblent l'avoir oublié sitôt élus", et conclut en annonçant, sans surprise, que son groupe censurera le gouvernement Barnier.

  • Smic, sécurité, immigration, IVG... Les annonces à retenir de Michel Barnier

    Michel Barnier a tout d'abord souhaité "une culture du compromis" pour "travailler ensemble sur de grandes réformes". Parmi ses ambitions sur le déficit, il veut "ramener le déficit de notre pays à 5% en 2025" et va demander une contribution aux grandes et très grandes entreprises, ainsi qu'aux plus fortunés.

    Sur la réforme des retraites, dont l'abrogation est réclamée par le RN et le NFP, il a dit souhaiter des "aménagements raisonnables", sans toutefois évoquer l'âge de départ de 64 ans.

    Le Premier ministre a tenu à rassurer, il n'y aura "aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans" comme le droit à l'IVG, le mariage pour tous et la PMA pour toutes.

    Le chef du gouvernement a ensuite évoqué "cinq grands chantiers prioritaires" :

    Premier chantier : le niveau de vie des Français pour lequel il a annoncé une hausse du Smic de 2% dès le 1er novembre, par anticipation du 1er janvier, et s'est dit "favorable à l’extension du prêt à taux zéro" sur toute la France, sur le volet du logement.

    Deuxième chantier, l’amélioration des services publics pour lesquels il propose notamment un " programme Hippocrate" face au manque de soignants et veut plancher sur "une loi infirmiers-infirmières pour leur donner un rôle élargi". Il veut également faire appel aux médecins et enseignants retraités volontaires.

    Troisième chantier, la sécurité au quotidien. "La lutte contre le trafic de drogues et la criminalité organisée" sera "une priorité", pour le gouvernement a-t-il promis, évoquant aussi la "construction des places de prison" lié à la mise en place de peines de prison plus courtes pour certains délits.

    Quatrième chantier : l'immigration. Michel Barnier promet "une stricte maîtrise de l'intégration" en restreignant "davantage" les visas de certains pays, et veut "prolonger exceptionnellement" la rétention des étrangers en situation irrégulière.

    Cinquième chantier : la fraternité pour lequel il a notamment évoqué la sécurité mentale des Français, cause nationale de 2025.

  • "Surmonter nos différences pour agir", plaide Gabriel Attal, qui s'en prend à Bruno Retailleau

    Retour à la prise de parole de Gabriel Attal, qui ne se prive pas d'égratigner à son tour le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "L’État de droit, c’est le rempart contre la folie des hommes", prévient-il, affirmant ne pas cacher des "divergences parfois profondes" avec des membres du gouvernement.

    "Nous devons surmonter nos différences pour agir", a cependant appelé le président des députés Renaissance à la tribune de l'Assemblée nationale.

  • Hausse du Smic de 2% : pourquoi faut-il se méfier de cette annonce de Michel Barnier ?

    Parmi les annonces de Michel Barnier, celle d'une hausse du Smic de 2% "dès le 1ᵉʳ novembre. Avant de préciser "par anticipation de la date du 1ᵉʳ janvier". Ainsi, le 1er novembre 2024, le Smic devrait passer de 1 766,92 € bruts par mois (soit 1 398,69 € nets) pour 35 heures hebdomadaires à un montant d’environ 1 802 € bruts – soit une augmentation de 2 %.

    En effet, cette annonce est loin de celle d'un coup de pouce comme il peut intervenir certaines années. Une annonce qui peut sembler un trompe l'oeil.

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  • "Tout n'est pas à jeter" vante Gabriel Attal, notant les propositions de son gouvernement reprises par Michel Barnier

    Au tour de Gabriel Attal, ancien Premier ministre, de prendre la parole, il dispose de 50 minutes comme président du groupe Ensemble pour la République. Cette fois, ce sont les députés du RN de quitter l'hémicycle après la prise de parole de Marine Le Pen.

    L'ancien Premier ministre estime que dans l'hémicycle, il y a "ceux qui veulent agir concrètement et ceux qui ne le veulent pas".

    Il fait ensuite le bilan de son action et répète que "tout n'est pas à jeter", parlant tour à tour des dossiers de son gouvernement repris par Michel Barnier dans sa déclaration de politique générale. Son groupe "veillera sur l'acquis de ces sept dernières années", prévient-il toutefois.

  • Les lignes rouges du RN

    Marine Le Pen regrette le "peu de solutions" proposées, et détaille désormais les "lignes rouges" du Rassemblement national :

    - "L'évolution de la pression fiscale (…) en particulier sur les classes populaires et les classes moyennes".

    - "L'absence du sursaut migratoire sécuritaire et pénal". Elle demande à Michel Barnier de plancher sur une nouvelle loi immigration en 2025 avec les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel et menace d'une censure si le gouvernement n'avance pas sur le sujet.

    - Une réforme du mode de scrutin avec une réforme pour la proportionnelle.

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    Elle évoque désormais le ministre de l'Intérieur dont les "propositions ne sont pas sans me rappeler un certain programme présidentiel", livre-t-elle, sourire aux lèvres. "Rétablissez les peines planchers et les doubles peines", demande Marine Le Pen alors que le ministre de l'Intérieur a évoqué ces deux sujets.

    >> Peines planchers : comment fonctionnait ce dispositif supprimé en 2014 et que le RN veut réinstaurer

  • Marine Le Pen annonce que le RN ne censurera pas a priori le gouvernement "pour lui laisser une chance"

    Au tour de Marine Le Pen de prendre la parole, elle dispose de 20 minutes comme présidente du groupe RN. À noter qu'une partie des députés de gauche ont quitté l'hémicycle.

    "De tous cotés, le château de cartes édifié par Emmanuel Macron depuis 2017 vacille". Elle assure que "par patriotisme, par égard pour nos compatriotes qui souffrent, par respect de nos institutions et compte tenu de la tâche ingrate qui vous incombe en ces circonstances de ramasser l'action publique que certains ont laissé choir, le mouvement national n'entend pas laisser entrainer le pays vers le chaos, vers cette politique du pire qui est la pire des politiques. Le RN a fait un choix responsable : refuser de censurer a priori votre gouvernement pour lui laisser une chance, aussi infime soit-elle, d'engager les mesures de redressement nécessaires".

    Elle demande au Premier ministre que les 11 millions d'électeurs du RN soit respectés, "que cessent ces attaques inutiles et injustes qui procèdent tant du mépris de classe que de l'intolérance propre aux totalitarismes".

  • Michel Barnier appelle les députés à "prendre soin de la République, elle est fragile"

    Après près d'1h30 de discours, Michel Barnier conclut en s'adressant aux députés. "Cherchons des compromis, relevons la ligne d'horizon. Prenons soin de la République, elle est fragile. Prenons soin de l'Europe, elle est nécessaire. Prenons soin de la France et des Français, ils nous demandent de dépasser nos querelles, d'agir pour l'intérêt supérieur du pays. Vous avez la clé dans vos mains", conclut le Premier ministre à l'adresse des députés, applaudit par son camp.

    Les députés LFI ont, comme en début de DPG, brandit leur carte d'électeur.

  • Ukraine, Gaza, Liban... Les ambitions de Michel Barnier pour la paix

    Après avoir évoqué ses 5 chantiers prioritaires, Michel Barnier a un mot sur la situation internationale et le "rôle majeur" à jouer de la France pour faire évoluer l'Europe, lui qui a longtemps été vice-président de la Commission européenne et négociateur du Brexit. Mais il "reste bien des choses a faire évoluer en Europe", évoquant notamment "la transition écologique".

    La France doit apporter "une voix singulière" dans le monde. "Nous continuerons à agir au service de la paix de l'influence française (...) La France restera aux côtés du peuple ukrainien", affirme Michel Barnier, largement applaudi à cette annonce. La France restera également actrice au Proche et Moyen-Orient".

    "Nous pensons aux victimes des attaques du Hamas, nous pensons aux otages dont nous demandons la libération, et nous pensons aux victimes civiles palestiniennes. Cette violence n'a que trop duré, la France appelle et continuera d'appeler à un cessez-le-feu à Gaza. La clé de la stabilité et de la paix dans cette région repose sur une solution à deux États", prône le Premier ministre.

    "L'aggravation de la situation au Liban exige notre pleine mobilisation pour faire cesser immédiatement les hostilités qui menacent la stabilité de cette région", évoque Michel Barnier alors que le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'est rendu sur place.

  • Cinquième chantier : la fraternité

    Après le niveau de vie des Français, l'accès aux services publics, la sécurité au quotidien et l'immigration, Michel Barnier évoque le dernier chantier prioritaire : la fraternité.

    Après avoir évoqué la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques, qui selon lui ont permis de "changer notre regard sur le handicap", il annonce que "l’une des priorités du gouvernement sera de maintenir cet élan", déclare-t-il alors que son gouvernement ne comprenait pas, initialement, de ministre chargé du Handicap.

    Il annonce vouloir aussi agir pour "la sauvegarde et protection de notre patrimoine" et renforcer le "lien entre les générations".

    Le "dialogue" sur le projet de loi sur la fin de vie, interrompu par la dissolution, reprendra "en début d'année prochaine", annonce Michel Barnier ajoutant que les efforts sur les soins palliatifs seront renforcés en 2025.

  • Quatrième chantier : l'immigration

    Après le niveau de vie des Français, l'accès aux services publics et la sécurité au quotidien Michel Barnier évoque son quatrième chantier : l'immigration. Le Premier ministre estime que "nous ne maîtrisons plus de manière satisfaisante notre politique migratoire."

    "Nous voulons mieux contrôler nos frontières". Pour cela, le Premier ministre veut notamment "redonner à Frontex sa mission première de garde-frontière de l'Union européenne". "Nous devons être impitoyables avec les passeurs (...) La France continuera, aussi longtemps que nécessaire, à rétablir des contrôles à ses propres frontières, comme le permettent les règles européennes, et comme l’Allemagne vient de le faire", ajoute-t-il.

    Sur le volet polémique des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), "nous proposerons de faciliter la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers en situation irrégulière, pour mieux exécuter les obligations de quitter le territoire français", ajoute-t-il. Il annonce également le conditionnement des octrois de visas à la délivrance de laisser passer consulaires pour les expulsions et une révision des accords avec l’Algérie.

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  • Troisième chantier : la sécurité au quotidien

    Après le niveau de vie des Français et l'accès aux services publics, Michel Barnier évoque son troisième chantier : la sécurité au quotidien. Une nouvelle fois, il s'attaque aux trop nombreuses procédures, comme auparavant les domaines de la santé, de l'enseignement ou encore de l'agriculture.

    Il promet "un plan d'action" dans chaque département, avec des résultats qui devront être "rapides, concrets et visibles".

    Volet de son plan de sécurité au quotidien, la délinquance des mineurs, déjà au coeur de l'action du gouvernement Attal. Pour faire face à "la montée continue de la violence des mineurs", Michel Barnier promet de s'attaquer "à la réduction des délais de jugement". Il entend notamment avancer vers d'éventuelles comparutions immédiates pour les délinquants de plus de 16 ans. "Il souhaite également des peines de prison courtes et immédiatement exécutées pour certains délits."

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    Michel Barnier évoque la construction de places de prison, dont le manque "nuit à la dignité des conditions de détention". Il annonce notamment la création d'établissements nouveaux pour les courtes peines.

    Sans surprise, Michel Barnier évoque la polémique autour de son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "La fermeté de la politique pénale, que les Français demandent, est indissociable du respect de l’État de droit et des principes d’indépendance et d’impartialité de la justice, auxquels je suis profondément attaché". Le Premier ministre a donc recadré son ministre.

  • Deuxième chantier prioritaire de Barnier : l'accès aux services publics de qualité

    Après un premier chantier prioritaire, celui du niveau de vie des Français, Michel Barnier évoque son deuxième chantier prioritaire : "celui de l'accès aux services publics de qualité".

    Il débute par l'enseignement et assure vouloir le respect et la protection des enseignants, ainsi que "renforcer l’attractivité de la mission d’enseigner". Il évoque aussi l'appel à "des professeurs retraités volontaires" pour accompagner les nouveaux enseignants.

    Il dit également vouloir lutter contre le harcèlement à l'école et développer le service public de la petite enfance, alors que les cas de maltraitance dans des crèches privées ont été mis au grand jour dans une enquête du journaliste Victor Castanet.

    La lutte contre les déserts médicaux et contre la pénurie de soignants sera l’une des priorités du gouvernement" est également évoquée, avec une hausse des internes en 2025 (11 000 contre 8500 cette année. "Pourquoi ne pas s’appuyer davantage sur des médecins retraités, en leur permettant de reprendre du service avec un cumul favorable entre rémunération et retraite", propose Michel Barnier, qui semble vouloir remettre en activité médecins et professeurs qui le souhaitent.

    Michel Barnier annonce aussi vouloir s'attaquer aux formalités, "notre système de santé est aujourd’hui malade de sa complexité et de sa bureaucratie", affirme-t-il, "pour retrouver du temps médical, utile, et pour redonner du sens aux métiers des soignants".

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    Enfin, le Premier ministre évoque la santé mentale, dont il avait annoncé faire la grande cause nationale de l'année 2025.

    Michel Barnier évoque la prévention comme au coeur de la politique de santé, alors même que le terme de prévention a été supprimé de l'intitulé du poste de ministre de la Santé.

  • Michel Barnier annonce la reprise du projet de loi pour la souveraineté agricole

    Michel Barnier, ancien ministre de l'Agriculture, évoque désormais le sujet, près d'un an après le début d'une crise majeure en France et en Europe du secteur.

    Il annonce la reprise "sans délai" de l'examen du projet de loi d'orientation pour la souveraineté agricole, interrompu en raison de la dissolution en juin. Il veut aussi "poursuivre le travail indispensable de simplification des règles".

  • Prêt à taux zéro, logement social, zéro artificialisation nette... Les annonces sur le logement

    Michel Barnier évoque désormais le logement, "premier poste de dépense des Français".

    "Nous devons faire évoluer de manière pragmatique et différenciée la réglementation 'zéro artificialisation nette' pour répondre aux besoins essentiels de l’industrie et du logement", annonce le Premier ministre.

    Michel Barnier s'est également dit favorable "à l’extension du prêt à taux zéro sur tout le territoire" et à un réexamen plus régulier de la situation des locataires du parc social.

  • Michel Barnier évoque le "droit d'être aidé" et celui "de chercher vraiment un travail" en contrepartie du RSA

    Michel Barnier évoque 5 chantiers prioritaires, dont le premier est le niveau de vie des Français. Son objectif : "que chaque Français frappé par la vie chère constate une amélioration de son niveau de vie" l'année prochaine et veut que "chacun puisse bien vivre de son travail".

    Michel Barnier évoque également le RSA, qui "ne doit pas être uniquement un filet de sécurité mais un tremplin vers l'insertion, un nouveau contrat social fait du droit d'être aidé et de chercher vraiment un travail".

    Il annonce une revalorisation du Smic de 2% "dès le 1er novembre", en anticipation de la hausse du 1er janvier.

  • Michel Barnier assure que l'IVG et le Mariage pour Tous ne seront pas remis en cause

    Sur les lignes rouges évoquées par certains députés ou groupes politiques ces dernières semaines, Michel Barnier dit l'avoir "entendu" et évoque "ses propres lignes rouges qui sont celles de tout le gouvernement.

    "Il n'y aura aucune tolérance à l'égard du racisme et de l'antisémitisme, des violences faites aux femmes, du communautarisme. Aucun accommodement sur la défense de la laïcité, nous n'accepterons aucune discrimination, aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans, comme la loi sur l'IVG. Il n'y aura aucune remise en cause de cette loi protégée par la Constitution, de la loi sur le Mariage pour tous, et aucune des dispositifs législatives sur la PMA", affirme Michel Barnier, dont chacune des annonces est applaudie par une partie de l'hémicycle.

  • Vie chère, dégel du corps électoral, violences... Michel Barnier évoque la situation des Dom Tom et de la Nouvelle Calédonie

    Le Premier ministre évoque désormais la crise qui agite notamment la Martinique. "Nous devons lutter rapidement contre la vie chère qui frappe nos compatriotes dans les territoires ultramarins", a-t-il annoncé, évoquant "durant le premier trimestre 2025 un comité interministériel des Outre-mer". Des manifestations ont touché la Martinique ces dernières semaines pour protester contre le coût de la vie, où l'Insee estimait en 2022 que les prix était de 40% supérieurs à la métropole.

    Par ailleurs, une mission de concertation conduite par les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale "se rendra en Nouvelle-Calédonie prochainement", fait savoir Michel Barnier. Les élections provinciales vont être reportées et le projet de loi constitutionnelle à l'origine des émeutes "ne sera pas soumis au Congrès", annonce-t-il également. Une annonce saluée par une partie de l'hémicycle.

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  • "Les gens d'en bas" remplacés par "les gens du terrain" par Michel Barnier

    Le Premier ministre avait choqué lors de sa première interview, sur TF1, en évoquant les bonnes idées qui viennent des "gens d'en bas". Une formule qu'il a adapté pour sa déclaration de politique générale par "les gens du terrain".

    Une nouvelle formule saluée par un soulagement d'une partie de l'hémicycle, qui n'avait pas digéré des propos jugés hautains.

  • Proportionnelle, retraites... Michel Barnier se dit ouvert au dialogue

    Michel Barnier évoque désormais les demandes des oppositions, et notamment la proportionnelle, réclamée notamment par le RN. "Je suis prêt à ouvrir une réflexion sans idéologie sur le scrutin proportionnel", évoque Michel Barnier, disant avoir "entendu les appels à davantage de représentativité".

    Autre sujet clivant, la réforme des retraites, que RN et NFP veulent abroger. Il s'est dit ouvert à des améliorations sur certaines situations, citant notamment "les retraites progressives, l'égalité Homme-Femme". Il est prêt à "réfléchir à des aménagements raisonnables" de la réforme, avec les partenaires sociaux. L'âge de départ à 64 ans n'a toutefois pas été évoqué.

  • "Écoute, respect et dialogue (... ) Même si ce respect n'est pas toujours réciproque", demande Michel Barnier en direction des bancs des députés Insoumis.

    Michel Barnier évoque désormais la situation politique. "Les élections législatives ont abouti début juillet à une Assemblée nationale divisée comme jamais depuis 1958. (...) Pour autant, les Français ne nous pardonneraient pas l’immobilisme dans les trois ans qui viennent." Il demande "écoute, respect et dialogue" et demande "moins de texte et plus de temps pour en débattre" et réclame à son gouvernement de s'inspirer "davantage du travail parlementaire".

    "Même si ce respect n'est pas toujours réciproque" ajoute Michel Barnier en se tournant sur sa gauche, en direction des bancs des députés Insoumis.

  • Michel Barnier "croit en une écologie des solutions"

    Michel Barnier évoque désormais l'autre épée de Damoclès qui pèse sur la France : la dette écologique. "Je crois à une écologie des solutions", explique le Premier ministre qui annonce poursuivre le développement du nucléaire et des énergies renouvelables et évoque une mesure des "impacts des éoliennes".

    >> Peines planchers : comment fonctionnait ce dispositif supprimé en 2014 et que le RN veut réinstaurer

    Le diagnostic de performance énergétique (DPE) sera simplifié et son calendrier adapté, annonce notamment Michel Barnier alors que le RN va proposer une loi, lors de sa niche parlementaire le 31 octobre proposant de remettre sur le marché les logements classés G et F qui ne peuvent plus être loués.

  • Michel Barnier annonce "une participation aux grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants"

    "Nos impôts sont parmi les plus élevés du monde. Les baisses d'impôts décidés depuis 7 ans et pendant la crise Covid ont aidé les Français et beaucoup d'entreprises mais la situation de nos comptes demande un effort ciblé, partagé", déclare Michel Barnier. "Nous demanderons une participation aux grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants, sans remettre en cause notre compétitivité".

    "Mais également une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés (...) dans la durée nous lutterons contre la fraude fiscale et sociale en sécurisant les cartes vitales pour éviter le versement indu d'allocations." Des annonces applaudies respectivement par la gauche puis la droite de l'hémicycle.

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