Liquidation de ses biens : la colère de Bernard Tapie

Dans «Le Parisien», l'homme d'affaires raconte qu'un technicien s'est présenté chez lui pour couper l'électricité, en lien avec la liquidation de ses biens. Bernard Tapie, qui affronte un cancer, estime que ses ennuis judiciaires prouvent que ses adversaires veulent «sa peau».

Bernard Tapie est furieux contre ses créanciers. Dans «Le Parisien», il raconte comment un technicien s'est présenté chez lui lundi au motif de couper l'électricité. L'opération avait été demandée par le mandataire judiciaire qui supervise la liquidation des biens de l'homme d'affaires au profit de ses créanciers du Consortium de réalisation (CDR), une structure créée en 1995 pour apurer les comptes du Crédit Lyonnais et à laquelle Bernard Tapie doit rembourser les sommes perçues au titre d'un arbitrage très favorable rendu en 2008, puis annulé. Au quotidien, l'ancien ministre explique avoir déclaré au technicien «que la liquidation judiciaire de mes biens n'est pas définitive et, qu'en plus, je paie moi-même mes factures de gaz et d'électricité. C'est fou, ils ont essayé de me couper l'électricité». Contacté par «Le Parisien», le technicien assure avoir été bien reçu par l'ancien patron de l'OM. Et après un appel à son supérieur hiérarchique, l'électricité n'a finalement pas été coupée.

Bernard Tapie estime que ses créanciers veulent «sa peau». En avril dernier, le plan qu'il avait proposé pour rembourser l'argent dû au CDR avait été refusé par la justice et la liquidation de ses biens prononcée, ce qu'il conteste ce mercredi devant la Cour d'Appel de Paris. Il avait notamment proposé la vente de plusieurs biens immobiliers de grande valeur. «Je veux vendre mon hôtel particulier parisien mais le parquet s'est opposé à la vente, de même qu'il s'est opposé à ce que les saisies pénales effectuées par le juge Tournaire et libérées par ma relaxe soient versées en avance sur les créances réclamées par le CDR comme je l'avais proposé pour prouver ma bonne foi», dit-il dans «Le Parisien».

Rejugé en octobre

Ces ennuis(...)


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