Liot liste ses revendications avant la rentrée face à Darmanin
Même la rentrée politique peut avoir des airs de carte postale. Pour attaquer l'année législative, les 21 députés du groupe Liberté, indépendants, outre-mer et territoires (Liot) ont choisi de se réunir du 4 au 8 septembre à quelque 7 500 kilomètres du Palais-Bourbon, en Guadeloupe. Un choix de destination, inédit pour une rentrée parlementaire, qui se voulait un symbole de l'attention portée par ces élus aux thématiques propres aux territoires « trop souvent oubliés » par la capitale : « En raison de l'éloignement géographique, les territoires d'outre-mer ont besoin d'une attention particulière, que l'on s'intéresse à leurs problématiques propres, plaide le député régionaliste de Bretagne, Paul Molac. On se rend compte ici qu'ils sont confrontés aux mêmes difficultés qu'en métropole mais de façon exacerbée. »
Terre d'asile à l'Assemblée nationale d'un ensemble hétéroclite, rassemblant aussi bien autonomistes corses, élus d'outre-mer, socialistes ne se retrouvant pas dans la Nupes, élus de droite n'appartenant pas aux LR ou centristes ne se confondant pas dans la macronie, le groupe Liot a pu prendre conscience l'an passé de sa force. Sa situation de pivot au sein de l'hémicycle, en temps de majorité relative, a bien failli lui permettre de faire tomber le gouvernement lors des débats sur la réforme des retraites. Il n'aura manqué que neuf voix pour que sa motion de censure soit adoptée. Quand sa proposition de loi visant à abroger le report de l'âge légal [...] Lire la suite