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Lionel Messi, un freak à Miami

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Lionel Messi va rejoindre l’Inter Miami en MLS. Signe que dans la grande bataille pour piquer au Veux Continent le monopole du foot, le nouveau monde compte concurrencer les pays du Golfe. À chacun ses attirails...

Après son expérience tiède au PSG, Lionel Messi était annoncé, y compris par son père qui gère d’habitude ses affaires, de retour au bercail à Barcelone. D’autres esprits le voyaient suivre les pas de Ronaldo ou Benzema vers l’Arabie saoudite, pays dont il est déjà un ambassadeur fort bien rémunéré. Mais non : « J’ai pris la décision d’aller à Miami. Ce n’est pas encore fait à 100 %, mais on a décidé de continuer là-bas », a tranché La Pulga dans une interview accordée à Sport et au Mundo Deportivo, L’option Barcelone, elle, a été écartée parce que le produit de la Masia ne voulait pas demander d’autres sacrifices à son club de cœur : « J’avais des offres européennes, mais la seule équipe européenne que je voulais était le Barça. J’ai entendu dire que Barcelone devait vendre des joueurs ou baisser les salaires des joueurs, et la vérité est que je ne voulais pas passer par là. » Il sera possible de discuter à l’infini sur les motivations qui ont donc conduit le génie argentin à finalement jeter son dévolu sur Miami.

Sur les traces de Pelé

Sur le plan sportif – oui, nous avons le droit de rester un peu sentimental –, le champion du monde argentin a peut-être l’envie de marquer, voire bénir, de son empreinte l’histoire, assez jeune, du soccer aux USA. Prendre le relais d’un Pelé en jouant un rôle décisif et légendaire dans la construction d’un grand championnat hors d’Europe, qui plus est pour le coup sans la concurrence de qui que ce soit, puisque ses potentiels rivaux sont partis pour leur part vers l’est. La pression familiale a pesé forcément, et notamment de la part de son épouse qui doit sûrement préférer ce cadre de vie, dans une ville très hispanophone (où le couple possède déjà une maison), à un pays du Golfe plus incertain en matière d’acclimatation culturelle. Enfin qui sait, peut-être qu’il ne désirait pas se retrouver autour d’éventuelles polémiques ou débats sur la dévalorisation de sa stature en s’exilant vers Riyad. Un autre ex-Parisien, David Beckham, a dû trouver aussi les mots, et certainement quelques arguments financiers……

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