Il y a trois semaines, l'intersyndicale de General Electric à Belfort a "mis en demeure", par courrier, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, de faire évoluer d'ici le 15 août le plan de restructuration qui prévoit la suppression d'un millier d'emplois sur les sites de Belfort et Bourogne. Devant l'absence de réponse, l'intersyndicale lui a repoussé mercredi 15 août cet ultimatum, rapporte France Bleu Belfort Montbéliard. "Le gouvernement est en congés, la rentrée aura lieu le jeudi 22 août, donc, dans notre démarche constructive et de gens raisonnables, nous repoussons l'ultimatum au jeudi 29 août, soit une semaine après la rentrée gouvernementale", indique Nicolas Mercier, délégué CFE-CGC chez General Electric.
Passée cette date, l'intersyndicale annonce qu'elle attaquera l'État au tribunal administratif. Cette procédure en assignation viserait à faire reconnaître "le préjudice lié au non-respect de l'accord de novembre 2014", avait précisé fin juillet Philippe Petitcolin (CFE-CGC). General Electric s'engageait, dans cet accord, à développer la filière de turbines à gaz sur son site de Belfort qu'il venait d'acquérir avec la branche énergie d'Alstom. Le groupe américain promettait surtout de générer un millier d'emplois "hautement qualifiés" en France d'ici à la fin 2018. Ces emplois n'ont finalement jamais été créés.
De nouvelles actions prévues à la rentrée
"Le gouvernement a, entre (...)
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