L'interdiction progressive de la captivité des cétacés laisse un goût amer aux parcs

Les parcs ne pourront plus reproduire leurs dauphins en captivité, et devront, à terme, s'en séparer.
Les parcs ne pourront plus reproduire leurs dauphins en captivité, et devront, à terme, s'en séparer.

Les spectacles d'orques et de dauphins seront bientôt de l'histoire ancienne. La ministre de l'Écologie Barbara Pompili a annoncé ce mardi 29 septembre, parmi plusieurs autres mesures sur la captivité des animaux sauvages, la fin programmée des cétacés en captivité en France.

Les orques seront les premiers à être sortis des bassins, dans deux ans. Pour les dauphins, le gouvernement envisage leur interdiction dans sept ans, « peut-être plus », car la situation est « plus compliquée », compte tenu de leur longue durée de vie. « Il faut qu'on puisse donner une suite à la vie de ces dauphins », qui ne peuvent pas être remis en liberté totale, a reconnu la ministre. Elle souhaite travailler à la création d'un sanctuaire, car, pour l'heure, aucune solution n'existe vraiment pour les accueillir une fois que leur captivité sera interdite.

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« Injuste et injustifié »

L'échéance est encore lointaine pour les trois parcs français qui proposent des spectacles de dauphins, mais la dynamique est bien enclenchée. Leur reproduction en captivité, elle, doit en revanche être interdite sans délai. « On va être obligés de leur imposer une contraception chimique dont les effets ne sont pas forcément bons pour leur bien-être, et on va surtout les priver d'un comportement naturel qui est la reproduction », a réagi sur BFM TV Pascal Picot, le directeur général du parc Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes).

La décision, don [...] Lire la suite