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«L'interdiction de la manifestation crée plus de désordre», selon Besancenot

Affrontements entre manifestants et policiers, à Barbès, à Paris, le 19 juillet.

Le représentant du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a appelé à se rendre samedi à la manifestation propalestinienne à Paris, interdite pour raisons de sécurité.

Olivier Besancenot du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) qui a appelé à se rendre samedi à la manifestation propalestinienne à Paris en bravant son interdiction, s'explique dans une interview au Parisien, samedi. «L’interdiction met une tension très forte, l’interdiction crée plus de désordre que l’autorisation, la préfecture et le ministère sont bien placés pour le savoir», affirme l’ex-porte-parole du NPA qui sera présent à la manifestation. «Dans ce contexte, manifester est davantage un devoir qu’un droit pour faire entendre la solidarité avec le peuple palestinien», assure-t-il.

Quand le journal évoque «les conditions de sécurité pas réunies», Besancenot lance : «C’est irrecevable» et d’expliquer : «Ceux qui ont prévu le parcours ont organisé celui de mercredi dernier.» Ce jour-là, des milliers de manifestants propalestiniens ont défilé dans le calme à Paris, une manifestation autorisée mais très encadrée.

A la question «Craignez-vous des débordements samedi?» L’ancien candidat aux élections présidentielles de 2002 et 2007, répond : «Ce qu’on craint, ce sont les provocations policières. Depuis le début, l’Etat cherche à décourager le front de soutien aux Palestiniens».

Olivier Besancenot réfute ensuite la possibilité «d’avoir fait exprès de passer près des synagogues». «C’est inacceptable. C’est sous-entendre que toute solidarité avec Gazza revient à cibler la communauté juive. Nous étions prêts à accepter le parcours proposé par la préfecture», assure-t-il. Le PCF et EELV a également déploré cette interdiction susceptible à leurs yeux d’entraîner des débordements.

Les organisateurs de la manifestation de samedi après-midi sont les mêmes qui avaient appelé à la manifestation interdite du 19 juillet ayant dégénéré en violences dans le quartier parisien de Barbès. La Préfecture de police a pris la (...)

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