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L'inquiétante "veuve noire de New York" va être remise en liberté

Une femme surnommée la «veuve noire de New York», condamnée pour avoir commandité le meurtre de son mari millionnaire et infidèle, devrait être remise en liberté le mois prochain, après 12 ans derrière les barreaux.

Le 23 octobre 1990, George Kogan était tué sur la 69ème rue, dans l’Upper East Side, à New York. Ce jour-là, il avait été découvert gisant au sol par Mary-Louise Hawkins, sa petite amie, qui vivait dans un appartement situé juste là. En 2010, vingt ans après les faits, l’épouse du millionnaire abattu de trois balles, Barbara Kogan, avait plaidé coupable d’homicide involontaire en relation avec le contrat mis sur la tête de son mari. Le mois prochain, après douze ans de prison, elle va être remise en liberté conditionnelle. «C’est un animal. Barbara est extrêmement douée pour manipuler les gens, même les personnes en charge de sa probation», a réagi dans le «New York Post» Mary-Louise Hawkins, qui ne voit pas d’un bon œil cette décision de justice.

A l’époque, Barbara Kogan avait obtenu son surnom de «veuve noire» en raison de son tailleur sur-mesure porté lors des funérailles de son mari. Il avait également été révélé que le jour où l’homme avait été opéré à l’hôpital après l’attaque, elle était en train de se faire couper les cheveux chez le coiffeur. Durant presque deux décennies, cette femme d’aujourd’hui 77 ans, avait réussi à échapper à la police. Dans sa demande de liberté conditionnelle, Barbara Kogan a affirmé qu’elle n’avait jamais commandité le meurtre de son mari pour toucher les 4 millions de l’assurance vie. Elle a aussi assuré avoir été choquée d’apprendre la mort de son mari. «Quand il a été tué, j’étais choquée», a-t-elle commenté, contredisant son propre plaidoyer en 2010. Si la justice a décidé de la remettre en liberté, c’est notamment grâce à sa discipline en prison, mais également ses excuses inattendues et brusques au cours desquelles elle a dit se sentir «horrible».

"Mon but était de m’assurer(...)


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