Lingots d'or : Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, mise en examen

Une première enquête préliminaire, confiée à l'Office central de lutte contre les infractions fiscales et financières (Ocliff), avait été ouverte contre X pour blanchiment de fraude fiscale en mai 2016.
Une première enquête préliminaire, confiée à l'Office central de lutte contre les infractions fiscales et financières (Ocliff), avait été ouverte contre X pour blanchiment de fraude fiscale en mai 2016.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire Les Républicains de Puteaux (Hauts-de-Seine), a été mise en examen mercredi 2 décembre 2020 pour blanchiment de fraude fiscale aggravée, soupçonnée d'avoir transmis des fonds non déclarés à sa fille, a-t-on appris de source judiciaire. En garde à vue depuis lundi après-midi, l'élue a été placée sous contrôle judiciaire, a indiqué à l'Agence France-Presse le parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien.

Les soupçons de fraude étaient nés d'un article de Mediapart paru en septembre 2015 qui faisait état d'un retrait par la maire de Puteaux de 102 lingots d'or (d'une valeur estimée à l'époque à 2 millions d'euros) et de près de 865 000 euros en liquide sur un compte non déclaré au Luxembourg, transférés après conversion en numéraire en 2004 à sa fille Émilie Franchi. Une première enquête préliminaire, confiée à l'Office central de lutte contre les infractions fiscales et financières (Ocliff), avait été ouverte contre X pour blanchiment de fraude fiscale en mai 2016. Elle avait été élargie en janvier 2017 pour viser nommément la fille de la maire de Puteaux pour fraude fiscale.

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Volte-face

Interrogée après les révélations de Mediapart, Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait toujours démenti avoir possédé ces lingots. Selon un autre article publié deux ans plus tard par le site d'information, la maire de Puteaux a fait volte-face ensuite en recon [...] Lire la suite