L'Inde met en place des restrictions après deux morts du virus Nipah

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L'OMS classe le Nipah parmi les maladies qui présentent « le plus grand risque pour la santé publique en raison de leur potentiel épidémique » et pour lesquelles il n'y a « pas ou pas suffisamment de moyens de lutte ».

Les autorités indiennes s'efforcent de contenir une épidémie du virus Nipah dans le sud du pays après la mort de deux personnes atteintes du Nipah. Les rassemblements publics ont été limités et certaines écoles ont été fermées au Kerala, ont annoncé jeudi les autorités.

Il n'existe ni vaccin ni traitement contre ce virus rare transmis par des chauve-souris ou des porcs aux humains et dont le taux de mortalité est fort, de 40% à 75%, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Trois autres personnes ont été testées positives et plus de 700 personnes, dont 153 employés du secteur médical, sont en observation après avoir été en contact avec les personnes contaminées, ont indiqué les autorités sanitaires.

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Au moins quatre personnes ont été hospitalisées dont l'enfant, âgé de neuf ans, d'une des victimes. Initialement transmis par des animaux tels que les chauves-souris frugivores ou les porcs, il peut également se transmettre par contagion directe entre humains, selon l'OMS. La période d'incubation varie entre quatre et quatorze jours environ, mais elle peut aller jusqu'à 45 jours.

En 2018, au moins 17 personnes étaient décédées après avoir été infectées par le virus dans l'État du Kerala.

(Avec AFP)


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