L'incroyable invention de Jean Marius a révolutionné notre quotidien

Inventeur d’un "parasol-parapluye brisé à porter dans sa poche", le nommé Jean Marius se voit accorder le monopole de sa fabrication pour cinq ans. La décision est signée… Louis XIV et nous sommes en 1710 ! Ce premier parapluie pliant présente huit baleines métalliques qui se replient avec une charnière et un mât en fer télescopique. Il faut attendre 1928 pour qu’un Allemand, Hans Haupt, brevète un modèle de poche à tige téléscopique qui deviendra célèbre après-guerre sous la marque Knirps. Le XXe siècle apporte une autre innovation majeure : l’ouverture-fermeture automatique actionnée par un bouton sur le manche. Mais ce que le parapluie gagne en compacité il le perd en solidité, surtout avec une tige télescopique qui peut comporter jusqu’à cinq sections.

En bois, aluminium, acétate, fibre de verre ou carbone, c’est la colonne vertébrale du parapluie. Sa longueur moyenne est d’environ 95 cm. Un ressort placé en haut permet de maintenir le parapluie en position ouverte et le ressort du bas de le garder fermé.

Le tissu qui recouvre le parapluie est souvent du polyester, matériau résistant qui ne se dégrade pas sous l’effet de la pluie et du soleil. Il existe aussi des toiles en coton, en Nylon et en PVC pour les modèles transparents. Un parapluie classique est composé de huit pointes de tissu, découpées au ciseau électrique ou au laser, puis assemblées grâce à une machine à coudre de type surjeteuse.

Initialement, les armatures étaient faites de bois ou de fanons de cétacés, flexibles (...)

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