Ligue des champions : avec le nouveau tirage au sort, les clubs français peuvent hériter du pire et du meilleur

FOOTBALL - De quoi la route pour Munich sera-t-elle faite ? Pour la première fois de son histoire, la France va pouvoir compter sur quatre clubs français en Ligue des champions cette saison. Reste à savoir comment ils seront répartis ce jeudi 29 août au cours d’un tirage au sort pour le moins inédit.

Ligue des Champions : et à la fin, c’est le Real Madrid qui gagne (2 - 0 face à Dortmund)

Le tirage au sort de la Ligue des champions pour l’exercice 2024-2025 aura lieu à Monaco, et permettra aux 36 équipes désormais engagées dans la plus prestigieuse des compétitions européennes de connaître leurs futurs adversaires. Mais si l’ambiance est à la fête en France, avec Monaco et le PSG qualifiés, sans oublier la grande première européenne de Brest et un club de Lille qui a franchi aux forceps les tours préliminaires, chaque club risque d’observer avec beaucoup d’attention cet événement permettant de découvrir les huit adversaires à affronter pour espérer rejoindre la phase à élimination directe.

Car la « LDC » change de formule cette année, et offre un tirage au sort à la fois inédit et partiellement automatisé qui pourrait totalement rebattre les cartes. Oubliez donc les huit groupes de quatre. Désormais, il s’agit d’une poule unique avec 36 clubs engagés, contre 32 auparavant. Les équipes, réparties en quatre chapeaux pour le tirage au sort (en fonction du coefficient UEFA, calculé sur la base des résultats en coupes d’Europe sur les cinq dernières saisons) joueront huit rencontres contre des adversaires différents (deux par chapeau), quatre à domicile et quatre à l’extérieur. Avec un objectif double à la clé pour l’UEFA : offrir plus d’affiches et de duels entre grosses écuries.

Un jeu de la roulette pour lequel les clubs français vont tenter d’éviter un maximum de mastodontes. Le HuffPost fait le point sur le pire et meilleur scénario possible pour les clubs français.

Real et City à éviter, Milan et Leipzig un moindre mal

L’avantage de ce nouveau format, c’est que le meilleur et le pire scénario pour un club français sera exactement le même pour les autres, en sachant que les clubs hexagonaux ne pourront s’affronter lors de cette phase initiale de championnat. Autre contrainte : une équipe ne pourra pas affronter plus de deux représentants issus du même championnat.

Et à ce stade, il faut bien avouer que le scénario catastrophe pour le Stade Brestois, le Losc, l’AS Monaco et le PSG serait d’hériter de quatre matches à l’extérieur contre le Real Madrid, nouvelle maison d’un certain Kylian Mbappé, le Bayer Leverkusen champion d’Allemagne au terme d’une saison dantesque avec 51 matches sans défaites (toutes compétitions confondues), les Néerlandais du PSV Eindhoven et les Anglais d’Aston Villa. Ce scénario du pire offrirait comme matches à domicile un choc peu enviable contre Manchester City, ainsi que des rencontres contre l’Atlético Madrid, le Sporting Portugal et le Sparta Prague.

Dans un scénario complètement opposé au précédent, Paris, Lille, Monaco et Brest pourraient tout autant hériter d’un groupe « rêvé ». Un dernier mot à prendre avec des pincettes, puisqu’il implique forcément la présence de certains des meilleurs clubs du continent dans la liste des adversaires.

Dans ce cas de figure, le meilleur tirage au sort d’un club français serait d’accueillir l’Inter Milan champion d’Italie, ainsi que le Shakhtar Donetsk, les Serbes de l’Étoile Rouge Belgrade et les modestes Autrichiens du SK Sturm Graz. À l’extérieur, la tâche ne sera pas forcément évidente avec des déplacements en Allemagne chez le RB Leipzig, en Belgique avec le Club Bruges, en Suisse chez les Young Boys de Berne et un ultime match à l’extérieur contre le Slovan Bratislava.

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