Ligue 1: que risque le PSG après les chants homophobes entendus face à l'OM ?
La commission de discipline de la LFP va donc se saisir du dossier des insultes lors PSG-OM ce mercredi. Elle doit recevoir les deux rapports du délégué et de l’arbitre. Selon nos informations, dans celui de l’arbitre Willy Delajod aucun signalement de chants en tribunes n’a été fait. Le rapport de l’arbitre ne concernerait que les agissements sur le terrain, donc limité au sportif. Pendant la rencontre, il n’y aurait pas eu d’échanges particuliers sur les chants en tribunes entre l’arbitre et le délégué.
En revanche, a posteriori, le délégué aurait complété son rapport sur la base des images qui montrent les chants insultants en tribunes. Grâce à ce rapport du délégué, la commissions de discipline va convoquer la semaine prochaine, vraisemblablement mercredi 4 octobre, les dirigeants du PSG pour les entendre.
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Vers une fermeture de tribune ?
L’article 2 du règlement disciplinaire de la LFP est très clair : "Le club recevant est tenu d’assurer, en qualité d’organisateur de la rencontre, la sécurité et le bon déroulement de cette dernière. Il est à ce titre responsable des faits commis par des spectateurs." Au vu des images et du nombre important de personnes qui ont repris les chants insultants et homophobes, la commission de discipline pourrait prononcer une sanction collective de fermeture de tribune.
Pour rappel, elle ne peut pas sanctionner individuellement des spectateurs. Elle n’en a pas le pouvoir. Ce travail d’identification (à l’aide de la vidéosurveillance) et de sanction individuelle est du ressort du PSG avec l’appui des pouvoirs publics pour pouvoir radier un spectateur et l’interdire de stade.