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Libye : l'Etat islamique perd pied à Syrte

Les forces en présence en Libye, début mai.

Les forces alliées du camp gouvernemental sont rentrées dans les faubourgs de la ville côtière du centre du pays. Les jihadistes en avaient pris le contrôle il y a plus d'un an.

Les défenses extérieures de Syrte n’auront pas tenu longtemps. Mercredi, dans la soirée, les véhicules des forces alliées au gouvernement d’union nationale ont pénétré dans la banlieue de la cité libyenne, aux mains de l’Etat islamique depuis plus d’un an. D’après le communiqué du centre de commandement des opérations militaires, l’attaque, appuyée par des bombardements aériens, a été menée simultanément par quatre axes, au sud et à l’ouest de la ville, ainsi que par la mer. Sur les réseaux sociaux, les combattants postent des photos ou des vidéos de chaque point de repère témoignant de leur avancée vers le centre de l’ex-cité de Kadhafi : ponts, ronds-points, casernes… Les combats auraient fait 120 morts et 400 blessés depuis le début de l’offensive, il y a un mois.

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Les troupes engagées dans la reconquête de Syrte sont essentiellement des brigades de Misrata, la puissante ville de l’Ouest revenue au premier plan depuis la révolution de 2011. Sans composer une vraie armée nationale, elles ont accepté de se mettre au service de Faïez el-Serraj, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale soutenu par la communauté internationale. Elles savent qu’en chassant l’Etat islamique de la seule ville qu’il contrôle en Libye, elles gagnent en respectabilité, notamment auprès de l’Occident, qui surveille de près les capacités militaires de l’organisation terroriste. L’envoyé spécial de l’ONU, Martin Kobler, a d’ailleurs confirmé dimanche au JDD la présence de forces spéciales françaises en Libye.

«Nous avançons en continu, sans jamais perdre de positions»

A Syrte, les jihadistes ont imposé leurs lois et leur justice expéditive en calquant leur organisation sur celle du califat syro-irakien. Des recrues tunisiennes, égyptiennes, marocaines, algériennes, (...)

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