Liberté d’expression. Trump banni, Alexeï Navalny fustige Twitter

Les récents événements aux États-Unis – attaque du Capitole et suppression du compte de Donald Trump par Twitter –, donnent du fil à retordre aux opposants libéraux russes qui tentent de les justifier. L’adversaire n° 1 de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, lui, est formel : Trump est victime de censure.

“Le réseau social américain Twitter qui a bloqué pour toujours le compte de Donald Trump, suivi par 88 millions d’abonnés, a provoqué une dissonance cognitive dans la tête des libéraux russes, écrit avec un certain malin plaisir le site conservateur russe Vzgliad. Ceux-ci ont éprouvé la nécessité aiguë de réagir aux événements de Washington mais n’ont pas pu s’accorder sur la ligne du parti.”

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Tout d’abord, développe le titre, ils se sont efforcés d’“expliquer pourquoi les mouvements de protestation en Biélorussie ou au Kirghizistan étaient l’expression de la liberté d’esprit de peuples insoumis, tandis que l’attaque contre le Capitole était une agression grossière contre l’État et un outrage à la loi.” Certes, George Orwell dans sa Ferme des animaux “avait mieux que n’importe qui écrit sur ceux qui sont plus égaux que les autres devant la loi”, ironise le titre.

Comment expliquer la suppression de facto de la liberté d’expression ?

Mais l’apogée du triomphe pour les “plus égaux” a été le blocage du compte Twitter du président américain sortant. “Les libéraux russes se sont alors creusé les méninges pour justifier la suppression de facto de la liberté d’expression dans le pays qui diffuse par les ONG et les armes la démocratie dans le monde entier”. Et c’est alors qu’Alexeï Navalny, l’opposant n° 1 au régime de Vladimir Poutine “est venu tout gâcher”, poursuit Vzgliad, qui résume la position de Navalny : “Certes, Trump est un homme politique désastreux, mais lui retirer la célèbre liberté d’expression

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