Liban: le QG du Hezbollah à Beyrouth visé par des frappes israéliennes, au moins six morts
Israël a annoncé ce vendredi 27 septembre en début de soirée avoir mené une frappe aérienne sur le "quartier général" du Hezbollah à Beyrouth, peu après que son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'est engagé devant les Nations unies à continuer à frapper le mouvement armé pro-iranien.
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, visé par cette frappe selon plusieurs télévisions israéliennes, "va bien", a assuré à l'Agence France presse une source proche du mouvement islamiste libanais.
Selon la même source, six immeubles ont été totalement détruits dans le secteur, théâtre, selon une vidéo obtenue par l'AFP, d'énormes explosions qui ont soulevé d'épaisses colonnes de fumée.
Au moins six morts et des dizaines de blessés
Un photographe de l'AFP a rapporté des scènes de panique, des habitants fuyant la zone, qui abrite de nombreux immeubles d'habitation, dans la précipitation, au son des sirènes d'ambulance. Un nouveau bilan des autorités libanaises fait état d'au moins six morts et 91 blessés.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé une "guerre génocidaire" menée par Israël.
L'ONU a dit sa "vive inquiétude" et Washington, allié inconditionnel d'Israël, affirmé ne pas avoir été mis au courant de cette frappe.
"Tant que le Hezbollah choisit la voie de la guerre, Israël n'a pas d'autre choix", avait peu auparavant affirmé Benjamin Netanyahu, au cinquième jour des meurtrières frappes aériennes menées par son armée contre la formation libanaise.
Ces opérations se poursuivront "jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints", a ajouté Benjamin Netanyahu, devant l'Assemblée générale de l'ONU, dans un discours boycotté par plusieurs délégations, douchant les espoirs d'une trêve temporaire de 21 jours proposée mercredi par la France et les États-Unis rejoints par de nombreux pays occidentaux et arabes.