Liban: malgré la perte de ses têtes dirigeantes, le Hezbollah se bat quand même... jusqu'à quand?
Après onze mois d’une guerre d’usure imposée par le Hezbollah en soutien au Hamas à Gaza, Israël a changé les règles du jeu en l’espace de deux semaines en éliminant le secrétaire général du parti et la plupart de ses hauts commandants militaires.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
En combinant les assassinats ciblés et l’intensification des frappes aériennes, Israël a mis une énorme pression sur le Hezbollah.
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En l’espace de deux semaines seulement, l’armée israélienne a tué le secrétaire général, Hassan Nasrallah, un nombre encore indéterminé de hauts responsables politiques et militaires lors de la frappe survenue vendredi, et la plupart de ses hauts commandants militaires.
En juin et juillet, elle avait réussi à éliminer les chefs de deux trois unités territoriales déployées dans le sud du Liban et le commandant suprême Fouad Chokor.
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Et pourtant, même décapité, le Hezbollah ne semble pas avoir été mis KO.
Ses médias continuent de fonctionner, de même que ses principales institutions sociales.