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Liban : les annonces du gouvernement ne calment pas la colère de la rue

Au Liban, le Premier ministre Saad Hariri a annoncé ce lundi toute une série de mesures destinées à calmer la colère qui gronde depuis plusieurs jours. - Mesures fiscales, avec des gels d'impôts pour les ménages. - Mesures budgétaires, avec des privatisations dans le secteur des infrastructures. - Mesures symboliques, aussi, comme la baisse des salaires pour tous les ministres et anciens ministres et pour les députés. Mais voilà, ni les mesures annoncées, ni l'emphase du Premier ministre, n'ont convaincu les manifestants réunis dans le centre de Beyrouth et dans plusieurs villes du pays. De WhatsApp à "Dégage" La contestation a éclaté jeudi dernier, suite à l'annonce d'une taxe sur l'utilisation des messageries internet, notamment l'application WhatsApp. Elle a pris d'ampleur, se nourrissant d'un sentiment de ras-le-bol, face à une classe politique jugée incompétente et corrompue. Une grande partie du pays est paralysé en raison des manifestations.