Liban: le Hezbollah menace Israël d'autres attaques en cas de poursuite de son offensive
Après avoir lancé une attaque de drones dans la région d'Haïfa ce dimanche 13 octobre, le mouvement libanais a affirmé que cette frappe "n'est qu'un avant-goût de ce qui attend [Israël] s'il décide de continuer ses agressions contre notre peuple".
Le Hezbollah libanais a menacé ce lundi 14 octobre Israël d'autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban, après une frappe de drones visant une position militaire à Haïfa qui a tué au moins quatre soldats israéliens.
Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé que "la résistance (..) promet à l'ennemi" que l'attaque "au sud de Haïfa n'est qu'un avant-goût de ce qui l'attend s'il décide de continuer ses agressions contre notre peuple".
Dimanche soir, le Hezbollah a affirmé que ses combattants avaient lancé "une escadrille de drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa", en dédiant cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Cette attaque, qui, selon l'armée israélienne, a tué quatre soldats et en a blessé sept autres grièvement près de la principale ville du nord d'Israël, est la plus meurtrière en Israël depuis que ce pays est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre.
Plus de 1.300 morts depuis mi-septembre au Liban
Dans son communiqué ce lundi, le Hezbollah salue une "opération complexe". Il a expliqué avoir lancé simultanément des dizaines de missiles sur diverses cibles dans les régions de Nahariya et Acre dans le but de "distraire les systèmes de défense aérienne israéliens".
Certains drones, dont certains ont été utilisés "pour la première fois", ont été lancés vers différents secteurs de Acre et de Haïfa et "sont parvenus à contourner les radars de la défense antiaérienne et atteindre leur cible dans un camp d'entraînement de la brigade Golani", selon le mouvement.
Les drones ont "explosé dans des pièces dans lesquelles des dizaines d'officiers et de soldats ennemis israéliens se préparaient à participer à l'attaque contre le Liban", ajoute le Hezbollah.
Le Hezbollah avait indiqué dimanche soir que cette attaque était une "réponse aux agressions sionistes, en particulier sur les quartiers de Noueiri et Basta" au coeur de Beyrouth, où au moins 22 personnes ont été tuées ce jeudi, ainsi que dans "d'autres régions libanaises", où plus de 1.300 personnes ont trouvé la mort depuis le début de la campagne de frappes israéliennes massives le 23 septembre.