Liban : effroi à Beyrouth après une frappe israélienne près du plus grand hôpital du pays

Cette frappe nocturne près de l’hôpital Rafic-Hariri a tué au moins 13 personnes, dont un enfant. Les recherches se poursuivent parmi les décombres.

LIBAN - L’armée israélienne a multiplié les frappes lundi 21 octobre au Liban. Elle a annoncé avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah en 24 heures, après avoir élargi son offensive contre le groupe pro-iranien en visant son système financier.

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Parmi ces nombreuses frappes, une a particulièrement secoué les Libanais puisqu’elle a été menée à Beyrouth près du plus grand hôpital public du pays, l’hôpital Rafic-Hariri, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus. Celui-ci a été légèrement endommagé.

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Selon un bilan annoncé ce mardi 22 octobre par le ministère de la Santé, au moins 13 personnes, dont un enfant, ont été tuées. « Le nombre des blessés est monté à 57, dont 17 ont été hospitalisés et sept se trouvent dans un état critique », indique également le communiqué du ministère.

Sur le site de la frappe, au milieu des ruines chancelantes de plusieurs bâtisses en béton à moitié effondrées, les recherches se poursuivent parmi les décombres pour retrouver d’éventuelles victimes, a constaté un photographe de l’AFP. La sonnerie d’un téléphone portable pris au piège sous les gravats pouvait être entendue.

L’armée israélienne a aussi affirmé avoir visé un bunker de la formation islamiste contenant « des dizaines de millions de dollars » dans le cadre d’une « série de frappes de précision contre les intérêts financiers du Hezbollah ».

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Par ailleurs, l’armée israélienne a dit ce mardi avoir frappé dans la nuit plusieurs installations militaires du Hezbollah, notamment une importante base navale à Beyrouth. « Parmi les cibles à Beyrouth se trouvait une base centrale de l’unité navale du Hezbollah, où le Hezbollah stockait des vedettes rapides militaires, un centre d’entraînement et une zone d’expérimentation », a déclaré l’armée dans un communiqué.

Au moins 1 489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, date de l’intensification des frappes israéliennes, d’après un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.

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