Liban : un deuxième Français est mort, Paris apporte une aide médicale à Beyrouth
LIBAN - Une autre victime française. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé ce dimanche 29 septembre la mort d’un deuxième Français au Liban après l’intensification des frappes israéliennes contre le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah.
Après le Liban, Israël frappe de nouveau les Houthis au Yémen, alliés du Hezbollah
« Nous confirmons la mort d’un deuxième Français. Nous donnerons plus de détails ultérieurement », a indiqué le ministère. D’après le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot interrogé sur le tarmac à Beyrouth, cet homme avait plus de 60 ans. Une Française de 87 ans est décédée lundi dernier après une « forte explosion » dans un village du sud du pays.
Jean-Noël Barrot, tout juste arrivé dans la capitale libanaise après avoir assisté à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, a par ailleurs annoncé que la France avait livré « 12 tonnes de matériel médical acheminées par l’armée française » et qui « soigneront 1000 blessés graves ». « Nous serons toujours aux côtés des civils », a-t-il ajouté.
J’arrive ce soir à Beyrouth où la France est engagée dans la protection des civils.
Ce sont 12 tonnes de matériel médical acheminées par l’@EtatMajorFR que j’ai remis à nos partenaires libanais. Elles soigneront 1000 blessés graves.
Nous serons toujours aux côtés des civils. pic.twitter.com/KhGAJ9fez7— Jean-Noël Barrot (@jnbarrot) September 29, 2024
Aide humanitaire
Le ministre de la Santé Firass Abiad l’a « remercié » pour « un don de onze tonnes et demie (...) qui renforcera le stock médical pour traiter les situations d’urgence » et a salué « ses efforts pour faire face aux répercussions des attaques israéliennes », selon un communiqué de son ministère.
Au Liban, Jean-Noël Barrot doit « échanger avec les autorités locales et apporter un soutien français, notamment humanitaire », selon le ministère. Il va enchaîner les entretiens lundi, notamment avec Najib Mikati, le Premier ministre, le général Joseph Aoun, commandant en chef de l’armée, et Nabih Berri, président de l’Assemblée nationale.
Il doit aussi rencontrer le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le Liban et la Force intérimaire des Nations unies (Finul).
À voir aussi sur Le HuffPost :
Mélenchon, accusé de « sous-entendu » antisémite après cette sortie sur Benjamin Haddad, réplique