Liban, cartes Visa, Javier Milei et Sri Lanka : les informations de la nuit

Liban : un chef militaire du Hezbollah tué dans une frappe israélienne. Le mouvement islamiste Hezbollah a confirmé mardi la mort de l’un de ses chefs militaires, Ibrahim Kobeissi, dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth. Sa mort avait d’abord été annoncée par l’armée israélienne, selon laquelle Kobeissi “dirigeait un certain nombre d’unités de missiles et de roquettes du Hezbollah et était responsable d’une attaque en 2000 au cours de laquelle trois soldats israéliens avaient été enlevés et tués”, rapporte Al-Jazeera. La frappe a fait au moins six morts et quinze blessés, portant le bilan des attaques israéliennes au Liban à quelque 570 morts depuis lundi. L’escalade des hostilités entre l’État hébreu et le Hezbollah, ainsi que la poursuite des hostilités à Gaza, étaient le sujet central du premier jour de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi à New York. “Gaza est un cauchemar permanent qui menace d’emporter toute la région dans le chaos”, a affirmé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. “Le Liban est au bord du gouffre”, a-t-il ajouté, craignant que le pays ne devienne “un autre Gaza”.

Le gouvernement américain engage des poursuites contre Visa. Le ministère américain de la Justice a annoncé mardi qu’il allait poursuivre l’émetteur de carte de paiement Visa, pour infraction à la concurrence. Selon l’accusation, Visa “a illégalement monopolisé le marché des cartes de débit, en éliminant le choix pour les banques et les entreprises, et en étouffant la concurrence de nouveaux entrants”, précise Fortune. Ces pratiques ont créé “un marché dans lequel Visa a illégalement acquis le pouvoir d’exiger des frais qui dépassent de loin ce qu’elle pourrait obtenir dans un marché compétitif”, assure le ministre de la Justice, Merrick Garland. Selon ce dernier, 60 % des transactions par carte de débit aux États-Unis sont contrôlées par l’entreprise californienne.

L’Argentin Javier Milei tire à boulets rouges sur l’ONU. Dans son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, mardi, le président ultralibéral argentin Javier Milei a “sévèrement critiqué l’organisation”, l’accusant de vouloir imposer au monde un programme “socialiste”, rapporte Clarín. “Une organisation qui avait été essentiellement conçue comme un bouclier pour protéger l’humanité s’est transformée en un Léviathan aux multiples tentacules qui cherche à décider non seulement de ce que chaque État-nation doit faire, mais aussi de la façon dont tous les citoyens du monde doivent vivre”, a-t-il lancé depuis la tribune de l’ONU. Il a en outre défendu Israël dans sa guerre contre le Hamas et annoncé que l’Argentine allait abandonner “sa position historique de neutralité”.

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