Yahoo Actualités Le Liban accuse Israël de ne pas viser que des soldats et déplore la mort de 50 enfants
INTERNATIONAL - Des victimes non armées. Les intenses frappes israéliennes sur le Liban lundi ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, a annoncé le ministre de la Santé libanais, lors d’une conférence de presse, ce mardi 24 septembre. Ce bilan « dément toutes les allégations israéliennes selon lesquelles des combattants sont visés », a fustigé Firass Abiad.
1 835 personnes ont par ailleurs été blessées lundi, parmi lesquelles figurent des civils. Il s’agit du plus lourd bilan depuis la dernière guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006.
Un hôpital visé par une frappe
« La vérité, malheureusement, est que la grande majorité [des victimes], si ce n’est pas toutes, sont des personnes non armées qui se trouvaient dans leurs maisons », a encore déploré le ministre de la Santé.
Le ministre a indiqué que 16 secouristes et pompiers avaient été blessés et qu’un hôpital à Bint Jbeil, dans le sud du Liban, avait été visé par une frappe.
L’aviation israélienne mène depuis lundi des frappes aériennes intensives sur le sud et l’est du Liban, où le Hezbollah est implanté. Les bombardements de lundi, d’une intensité sans précédent depuis le début des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise en octobre 2023, ont visé environ 1 600 cibles, selon l’armée israélienne.
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé mardi que son allié le Hezbollah ne pouvait « pas rester seul » face à Israël, « soutenu et approvisionné par les pays occidentaux, les pays européens et les États-uniens ». Dans un entretien avec la chaîne américaine CNN, il a appelé la communauté internationale à « ne pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza », où Israël mène une offensive aérienne et terrestre en riposte à l’attaque menée par le Hamas palestinien, le 7 octobre 2023.
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